Ma photo
C'est le nouveau blog de Nathalie Croisé...Sur ma route,la vie...La découverte que le bonheur est en soi..depuis, je fais mon chemin..

mardi 30 septembre 2008

Complétement tarot!

Comme beaucoup d'entre nous, je suis superstitieuse. Vous le connaissez ce jeu de gamines (que l'on continue très très vieille...) du style, si un chat noir passe sous l'échelle dans les cinq minutes qui viennent,c'est qu'il m'aime très fort.....!



Pratiquez aussi le jeu du métro: si je croise une rame dans les deux minutes, c'est que mon destin va changer pour toujours. C'est normal!! Il paraît que c'est propre à nous, les hommes (et plus particulièrement les femmes) de se projeter ainsi dans une action hypothétique pour s'assurer que notre avenir sera heureux. Une auto-persuasion nécessaire à notre survie mentale! Mais si c'est trop répété, on tombe dans le TOC!



Eh,bien ce soir, je suis toquée!!! Je viens de passer une demi-heure sur des sites destinés aux femmes (et sans homme à poil!) pour décrypter ce qui m'attend (une bonne averse demain mais à part ça?).
Oracle, tarot, numérologie, j'en passe et des meilleures. Rien n'a été laissé au hasard même pas le marc de café virtuel (avec George Clooney tout nu dans le fond quand la tasse se vide!). Un besoin impérieux de connaître mon avenir immédiat.


Avenir amoureux? Non, je le connais déjà. Je viens de jeter Leonido Di Carpaccio et je file le parfait amour avec Nicolo Anelko (je sais, j'aime bien les rimes en O. En haut, aussi! Ca fait exotique même à Belleville!).


Non c'est de boulot que je parle (là encore en O!). Et bien c'est écrit dans les boules. Je ne les aurai bientôt plus!Enfin un poste à ma mesure. Indépendante mais aussi un peu chef sur les bords. Tout ce que j'aime! En même temps, ça bouge en ce moment. J'ai tout fait pour. Rien ne se fait tout seul. Alors si j'y arrive, ce sera la cerise sur le gâteau!


Les dés sont jetés, les cartes sont en main. Et le druide a sa feuille de gui là où je pense...Bon, concentrons-nous,si le téléphone sonne dans les trois minutes qui viennent, c'est que.....

Rouge coquelicot

"Tu ne seras jamais journaliste, tu es trop timide et trop honnête". Flatteur, non? Voilà ce que m'avait gentiment asséné ma responsable de l'école catholique de mon enfance pour me dissuader de choisir ce métier de scélérat....A 12 ans!

Près de 30 ans plus tard, je le suis (journaliste) et fière de l'être. Car on peut être honnête, timide... et journaliste.Honnête, je ne m'étalerai pas trop. Difficile de juger. De se juger. Disons que j'essaie d'être franche autant que possible, objective et respectueuse des autres. De leurs points de vue. Je préfère d'ailleurs me tenir à distance quand je ne le sens pas, comme on dit.

De toutes façons, la plupart des gens ont tôt fait de s'emparer de ce que vous leur confiez et comme on dit, de ne plus se mêler seulement de leurs oignons. Et pourtant y'a du boulot sur leurs soi-disants oignons! Evidemment ça m'arrive de m'emporter, de me laisser déborder par mes émotions. Mais du moment que je tente de rester droite (dans mes bottes, à talons pointus, 199 chez Er....!)Timide, je le suis, encore même si je me soigne. Je sais que cela en étonne certains. Parler en public n'est pas encore évident..Ce qui me rassure, c' est que je ne suis pas la seule!Et puis, je sais que je ne sais rien. Ou pas grand'chose. Un presque rien! Alors ceux qui étalent leur savoir comme de la confiture me sortent par les yeux. Ils le voient d'ailleurs. Je chausse très vite mes lunettes pour protéger mes pupilles fragiles!

Un ton péremptoire et on veut tout vous faire gober. Le spécimen est particulièrement répandu en entreprise. Gonflé à l'extérieur, tout vide dedans! La vie demande d'avoir du cran. De là à jouer ce que l'on n'est pas! Alors expérience particulière pour moi ce matin: membre de jury. Inutile de rentrer dans les détails ( ce sont les secrets du métier !?!). J'étais fière comme un bar tabac..tenir dans mes petites mains le destin de quelques chefs d'entreprise ( à défaut d'autres choses, dirait un copain malfaisant!). Me voilà au milieu d'un aréopage de professionnels.

Des têtes inconnues mais sympathiques. Comme à la rentrée, je jauge mes petits camarades. Il faut imposer son point de vue et être crédible. Sans rougir..ça la fout mal!Etonnantes toujours ces rencontres avec des gens que l'on ne croisera peut-être plus jamais mais à qui votre destin est lié quelques instants. Plus agréable quand même que dans un avion en perdition! Et donc une nouvelle fois, j'ai vaincu ma timidité. Wouahhh!

Timide, je pense que je le resterai toute ma vie. Pas trop pour défendre mes idées et affirmer mes émotions. Mais assez pour avoir la retenue qu'il faut...dès que possible! C'est du boulot tout ça..Jusqu'au grand jury final!

lundi 29 septembre 2008

Beauté du geste

Certains vont me trouver naïve. Sûrement trop. Je crois sincérement à la bonté humaine. Je continue d'être déçue mais ce n'est pas grave..Au milieu de tous les déchets, il y a parfois une fleur qui pousse. Un sourire. Le reste, ce n'est pas grave, c'est poubelle!


D'autres vont me trouver trop gentille. Trop bonne (et pas seulement de coeur...ouiais, ouiais, je suis très fière de le dire!!).

Mon meilleur ami n'arrête pas de me tirer les oreilles. Elles sont d'ailleurs toutes rouges ce soir mais ce n'est pas grave.


Je suis un peu comme le Christ. Quand on me tape la joue droite, je tends la gauche. Enfin, pas toujours. J'exagère beaucoup!

Non, mais j'aime bien finir les choses en beauté. Faire un don quand on me ferme la porte. Offrir quand on ne me donne plus. Juste pour dire que je suis ce que je suis. Et que je ne changerai pas au contact de ceux qui ne veulent pas le comprendre...

La beauté du geste...elle vient aussi de l'intérieur!

On file un mauvais coton..Philosophons!

"Je sais que je ne sais rien". Socrate n'a jamais été autant d'actualité. On glose, on prévoit l'avenir, on s'organise et on voit que tout s'effondre en quelques instants. Le monde bouge , le paysage financier change totalement de visage et les plus grands pontes semblent dépasser par les évenements.

En une semaine, des banques américaines disparaissent, les fusions s'accélèrent....Serrons-nous les coudes! En France, les spécialistes du secteur sont rassurants: mais non, mais non, notre système est sain. Pas de risque de propagation du phénomène.On vous dit que tout va bien!..Ah, bon? Et voilà Fortis en pleine débandade. L'etat belge vole à son secours. Là encore point de salut sans nationalisation. Et la Belgique, ce n'est pas très loin de la France. On s'inquiète d'ailleurs pour l'avenir de Dexia, établissement... franco-belge. Là encore l'Etat belge est en alerte..Et ce n'est pas une histoire drôle.

Nicolas Sarkozy brandit son glaive et promet de sanctionner tous les vilains banquiers qui ont fait des grosses bétises avec l'argent. A bas, les patrons voyous! Et plus de parachutes dorés. Ils sauteront directement de l'avion en perdition! Et pas question de transiger. Je pense qu'on tremble. Le système financier dans son entier aussi, car il sait qu'il va être assaini! A la douche, tout de suite!

Bon, c'est bien joli, les leçons mais quand on voit qu'un gouvernement réunit une cellule de crise pour cause de chômage en forte progression. 40 000 demandeurs d'emplois de plus en un mois. Du jamais vu depuis 15 ans. L'intérim, ça eût payé mais ça paye plus. Sans compter le trou de la sécu qui se creuse...Pire qu'une faille entre les Etats-Unis et le Japon! Plus d'argent, les gens ne construisent plus, ne sortent plus, ne mangent plus, ne b...Enfin, ça je ne sais pas je ne suis pas allée vérifier!

Nous voilà donc totalement perdus. Alors il y a la méthode Coué, version Lagarde. Don't worry, be happy!Ou alors rien de tel que les retours aux fondamentaux, comme on dit sur les marchés boursiers. Et pour ça, les Grecs ont tout à nous apprendre. Ou à nous réapprendre.Comme Epicure, prenons la vie du bon côté ou alors restons platoniques! A bas le matériel. Il n'y a que l'âme qui compte...

On la rend, ou on se met dans tous ses états...Et puis, après tout, on est encore en vie. Personnellement je m'y consacre corps et âme!

dimanche 28 septembre 2008

Homme qui rit...

Un homme drôle a déjà parcouru une bonne moitié du chemin. C'est bien connu: Femme qui rit à moitié dans son lit! Enfin personnellement, s'il est plaisant (en dehors de toute beauté absolue!), je suis déjà dans le lit, ou sur le canapé, ou dans l'ascenseur, ou sur le toit du monde..(j'évite les toilettes quand même)..le reste du chemin est très vite parcouru, tout dépend de l'heure et du moment et s'il y a ou non choix dans la date!


Bref un homme avec de l'humour, ça vaut tous les tombeurs de la terre.Mais quand, en plus de pratiquer une forme d'auto-dérision, cet homme est beau, c''est le comble du top!


C'est ainsi que je rends un bel hommage à Paul Newman, disparu hier. Non seulement il était à tomber mais il avait une intelligence non négligeable. Un gros cerveau...Au point d'avoir rédigé ainsi son épitaphe: "Ci-gît Paul Newman. Sa carrrière d'acteur prit fin quand ses yeux bleus devinrent bruns". Ils sont restés bleus jusqu'au bout....

Donne-moi

Depuis quelques jours, j'observe plus particulièrement mon aîné. Son entrée à l'école l'a un peu perturbé.Normal! Et dans ces moments de doute et de déstabilisation, il fait des crises.Pas plus tard qu'hier dans la rue. Impossible de le faire avancer dès que je lui refusais le moindre manège ou le moindre quignon de pain! Dans ces cas-là, on se sent bien mal. On hausse le ton, genre parents sévères. On veut éviter la fessée en pleine rue alors on jongle, on promet parfois de faire autre chose ou on décide de partir (l'enfant revient toujours!). A cela, s'ajoute une forte crise de possessivité. Tous les objets sont "à moi". Et il le précise bien. Son petit frère en fait les frais. La moindre petite voiture effleurée et c'est un drame mondial. Normal, ce passage, ce besoin de sécurisation.


Moins agréable quand cela arrive à l'âge adulte! J'avoue sans détour pouvoir être ce genre de personnes. Dans des cas bien particuliers. Un ami peut en faire les frais. Je donne mais je m'interroge. Sincérité ou non? Alors je peux faire des "crises". Evidemment, je ne vais pas me rouler par terre dans la rue (ça ferait mauvais genre!) mais je demanderai plus, toujours plus, encore plus. Surtout quand je donne beaucoup...Normal, dès que le coeur s'en mêle...



Regardez mon fils: il me réclame un gâteau, je lui tends, il va le refuser, en arriver au point de le jeter. Il va falloir que j'insiste. "Le gâteau cassé, c'est bon aussi, tu n'auras rien d'autre". Puis il va réclamer du jus d'orange, je refuse, alors il demande de l'eau.Jusqu'à ce que je cède mais ce jus d'orange ou cette eau, ce n'est pas pour étancher sa soif, tout court. C'est pour étancher sa soif..d'amour. Tant que je lui donnes, je le rassure.


Enfant, on pardonne. Adulte, c'est moins évident. Et on comprend très bien qu'à force d'être insupportable, l'autre va lâcher. Réaction très humaine! A voir sa tête...ça ne fait aucun doute!

Je vous rassure, je ne suis pas toujours comme ça!!!Il y a étrangement des gens sur notre parcours qui nous renvoient des blessures et qui nous amènent à nous comporter différemment. Souvent, on regrette le mal que l'on a fait. Mais c'est trop tard. Des faiblesses, j'en aurai peut-être encore. Mais jamais celle de ne pas la reconnaître. Et puis j'aime rire de moi. C'est déjà une bonne chose...S'il te plaît, donne-moi un gâteau...

vendredi 26 septembre 2008

Peter et Clochette

Dans le genre "jeu de la vérité", me voilà criant haut et fort que je ne suis pas la "Fée Clochette"! La vie a mis sur mon parcours un certain nombre de Peter Pan. Vous les connaissez bien, Mesdames, ces hommes qui refusent de grandir. Bon d'accord, ce sont souvent des grands enfants (mon mari en tête!). Il faut leur dire où sont rangées leurs chaussettes, leur faire penser à éteindre le gaz et accessoirement les orienter vers la machine à laver. Mais le chemin est long..

Le Peter Pan, c'est un peu plus sournois. De prime abord, forte impression. Un homme très avenant, plutôt sympathique, une assez belle situation et une forte propension à plaire. A séduire. Une trop forte propension d'ailleurs! Car cet homme encore en enfance cherche dans votre regard l'amour infini de sa maman. Il ne conçoit pas la critique. Il s'est construit un univers tout en miroirs où tout doit lui dire qu'il est beau, qu'il est grand, qu'il est fort.
Mais voilà, parfois il est petit, un peu banal et plein de faiblesses. Alors, malheur à vous, si vous lui dites. Si vous le détectez... car il n'a qu'une envie. Vous chasser. Ne pas voir ce regard qui lui renvoie une image réelle mais qui, pour lui est totalement dégradée.

Tout est faussé chez cet homme. Et il est en quète permanente de la perfection. Observez d'ailleurs son incapacité à se fixer dans un emploi. Il est toujours super-actif. Se perd dans son travail mais n'obtient pas la satisfaction absolue. Il est cadre et se veut artiste, il est prof et se rêve ministre. Il donne des conseils, a un avis sur tout mais surtout pas sur lui!
Cet homme est simplement en souffrance. Mais on ne peut pas l'aider. S'il n'en prend pas conscience.


Je suis la victime parfaite de ces Peter Pan. Avec ma grande propension à donner, à me confier aux autres. Et à écouter les autres. Et puis vient un moment où je tire la sonnette d'alarme.

Je le sais, j'ai été maternée par une mère en souffrance permanente. Qui me faisait mal avec ses doutes. C'est peut-être ce que je recherche toujours. Inconsciemment! Et ce que je refuse aussi.


J'ai ma petite Fée Clochette! Elle me dit que la souffrance des autres ne peut pas devenir la mienne. Elle me dit qu'on ne peut pas toujours donner sans retour. Et qu'on ne peut pas être la maman des autres.
Les blessures des adultes, ce sont nos blessures d'enfance. Seule solution: les dépasser. Parfois elles reviennent nous hanter. C'est viscéral, ça fait mal. Mais quand on s'en libère, on est plus fort. C'est mon petit message aux Peter Pan de passage...

jeudi 25 septembre 2008

Auto-portrait

Des défauts, j'en ai plus d'un. Impatiente (enfin, parfois, ça peut servir!), susceptible, soupe-au-lait, impétueuse et sans concession. Parce que je suis entière tout simplement. Et que mon orgueil est plus fort que tout. Je me vexe d'ailleurs. Blessée dans ce fameux orgueil.


Quand je donne aux autres, c'est sincère. Je refuse de me perdre dans des ronds-de-jambe et de l'hypocrisie de mauvaise aloi. Certains l'ont bien compris, notamment dans mon entourage professionnel. Une fois que c'est dit, "bonjour et merci!", Bonjour, le matin, je veux dire..Le soir, c'est plutôt au revoir...


Difficile d'adopter une telle posture d'ailleurs. Car on se fait souvent plus d'ennemis que d'amis. Mais quand on prend conscience au fil du temps que la liste des amis est courte... Des vrais amis. Ils sont précieux. Inutile de gâcher. Et de faire semblant d'être ce que l'on n'est pas.


Alors, je suis franche. En tout. Avec ceux qui m'entourent mais aussi avec moi-même. Savoir se dire que l'on n'a pas bien agi et que l'on n'a pas toujours été à la hauteur. Tenter de dépasser ses faiblesses. Exercice périlleux mais ô combien gratifiant pour pouvoir se regarder en face dans la glace. Etre quelqu'un de bien est particulièrement difficile. Je ne dis pas que c'est mon cas: on tend toujours vers la perfection mais le chemin est long.


Le contact avec l'Afrique m'a apportée beaucoup. Non seulement l'ouverture aux autres mais aussi le naturel. Je pense que cette franchise, si elle ne paie pas toujours dans l'immédiat, marque ceux que j'aime. Et c'est bien connu, laisser une petite trace, c'est ce que tout le monde cherche.

Si un jour, quelqu'un, quelque part est touché par ma petite personnalité ...j'aurais atteint le but de ma vie. Me faire comprendre au delà de mes imperfections.

mercredi 24 septembre 2008

Vivons heureux, vivons centenaires

Toutes les vérités sont bonnes à dire, paraït-il. Et à rappeler.Voilà une étude qui enfonce des portes ouvertes mais qui redonne aussi le moral. Ils se sont mis à une dizaine (de chercheurs ) pour pondre à l'Unesco un rapport sur la longévité et ses mystères.

Et la réponse est simple: riez et travaillez.Si vous riez en travaillant,c'est encore mieux. L'inverse est prouvé! Et souvent il y a de quoi se marrer!Le travail c'est la santé...et en faire encore plus, c'est la conserver. Parce que tout le secret est là: quand on fait marcher son cerveau, le reste suit! Les neurones en alerte nous tiennent éveillés. Et surtout ils se fatiguent moins vite. Ajoutez à cela une bonne hygiène de vie: avoir une activité physique, manger sainement, éviter le soleil, la cigarette et l'alcool..et le tour est joué. Personnellement, je ne crache jamais sur un bon petit verre de vin. J'y perds des points?!?

Ces gentils chercheurs n'ont pas osé nous parler sexe (font semblant d'être prudes, ceux-là) mais je suis sûre qu'une bonne dose d'amour là-dessus et ce sont les 100 ans garantis!Ajoutez à cela un moral d'acier. Et c'est le top.Personnellement j'ai pris une longueur d'avance. La vie réserve souvent de belles surprises et la prendre du bon côté, ça fait beaucoup de bien. Alors, je positive! Même en ces temps de crise planétaire mondiale et financière...et il en faut de la bonne volonté!
Caractère bien trempé, optimisme sans faille et curiosité de la vie, c'est le cocktail détonant pour finir centenaire. Si les rouages ne se grippent pas, je risque de vous emmerder un petit moment encore avec mes notes sur FB!Et les chercheurs de citer quelques exemples marquants comme une Line Renaud toujours pimpante à 80 ans et prête à descendre les escaliers (!) ou un Clint Eastwood qui rabattrait leur caquet à plus d'un blanc-bec, acteur de sitcom, avec ses 78 balais.

Regardez Henri Salvador, le sourire aux lèvres jusqu'à ce que la page se tourne. Un beau jardin d'hiver. Moi aussi, "je voudrais toujours te plaire". Alors, adoptons le rose. Pour la fin de nos jours. "Quand il me prend dans ses bras, qu'il me parle tout bas...."

mardi 23 septembre 2008

Hommes, je vous aime...

Où en sommes-nous des rapports hommes-femmes? Une nouvelle fois, le sujet fait parler. Pour preuve, les discussions hier soir" à l'issue du spectacle de Marion Dumas. "Marion-nous" au théâtre Aktéon (Et il n'y avait qu'un "mec" avec nous. Le bienheureux!)


Pétasse blonde ou femme au foyer hystérique, tout y passe. Parfois un brin caricatural: tous les neurones masculins sont logés dans la partie basse de leur individu. C'est archi connu!! Un peu éculé..mais bon... Parfois on sent le vécu comme ce malheureux rouleau de papier toilette terminé depuis longtemps mais qui continue de trôner près de la cuvette.

Ne dites pas que cela ne vous dit rien, Mesdames!Mais Marion Dumas n'est jamais aussi vraie et touchante que lorsqu'elle laisse poindre l'émotion. Comme dans ce slam sur la condition "féminine": les heures passées à se faire belle, dépoilée, manucurée, pomponnée pour au final se faire b...Bon d'accord un joli raccourci mais qui renvoie en écho à ces jeunes femmes de banlieue qui ont du mal à affirmer leur identité.

Au final Marion vaut le détour. (On s'est tous mariés avec elle d'ailleurs à l'issue du spectacle mais ne le dites pas à mon mari!)Bon alors, où en sommes nous? Nulle part. Comme dit si bien la maitresse (joli mot!) de mon aîné à l'école, en matière d'éducation, maintenant les parents sont paumés. Fais pas ci, fais pas ça, ce n'est pas pour leurs rejetons mais pour les grands. L'adulte est en plein doute. Suis-je un bon père ou une bonne mère? Jusqu'à finir en thérapie. Pour se dire que l'on fait ce que l'on peut avec ce qu'on a. Avec ses défauts et ses incertitudes. Et surtout beaucoup d'amour.

Dans les relations hommes-femmes, finalement c'est la même sensation qui domine. Les femmes ont clamé haut et fort leur liberté. Au point, dans certains cas, de passer outre les hommes "Elle a fait un bébé toute seule". Soit on nie l'identité de ces "mâles", soit on les combat. Et la guerre n'a jamais du bon!Hommes-femmes ne se ressemblent pas, c'est un fait. Et on ne peut pas toujours demander à l'autre de faire un pas vers ce qu'il n'est pas. La publicité en fait des tartines souvent, jouant sur l'antagonisme.

Pas plus tard que ce matin dans le métro. Cette phrase, je ne sais même plus pour quelle marque d'auto: "La voiture de mon mari, elle, elle ne tombe jamais en panne et c'est bien". Et celle de son amant, elle capote?!?Evidemment rien n'est parfait et en matière de salaires, y a encore du boulot.Mais je trouve nos hommes bien courageux. Et je tiens à saluer les efforts fournis (par le mien en particulier!). Combien changent les couches, suivent l'éducation de leurs enfants, pensent à faire quelques courses? Evidemment face à d'autres qui préservent toujours soigneusement leur pré-carré. Tout ne peut pas bouger d'un coup. Mais la misandrie à tout va, ça lasse. Comme dit Marion Dumas, quand on trouve l'homme "parfait", ce n'est pas encore suffisant! Juste parce qu'on a envie de vous faire suer, Messieurs! C'est ce qui fait notre charme! Et ce qui vous agace..Mais chassez le naturel...

Aimons-nous les uns, les autres disait le Seigneur. Je ne vous ferai pas un prêche mais je trouve qu'il a bien raison sur ce coup-là. Si l'homme continue d'ouvrir son esprit et que la femme l'encourage, si elle refuse l'opposition, on aura fait un beau chemin. Vivre ensemble, c'est partager. Mais attention, s'il n'y en a qu'un des deux qui fait un effort, il faut sévir!!!Les hommes, je suis contre. Tout contre....

lundi 22 septembre 2008

N'y allons pas mollo!


Je m'étonnerai toujours de l'immense capacité des bourses à rebondir..puis à retomber de plus belle..flagada! Notre monde financier est bien un univers d'homme. Prompt à s'enflammer, sur la brêche, attentif à la performance mais parfois la mécanique ne suit pas. Et ébranlé par les mauvaises nouvelles, le portefeuille d'actifs part en vrille. Pour parler poliment!

Et le voilà bien dépourvu. Nu comme un ver, à cours de ressources! Les investisseurs sont décidement bien fébriles. Vendredi, un plan de sauvetage mondial est annoncé. Le CAC 40 bat un record. Du jamais vu depuis 20 ans. C'est l'euphorie. A croire que des rails de coke entiers avaient circulé sous le manteau.Mais bon, l'euphorie c'est comme l'emballement amoureux. Ca s'effondre. Oublié le coup de foudre. Maintenant c'est la gueule de bois. 700 milliards de dollars pour stopper la crise. OK! Cela va quand même coûter plus cher aux Etats-Unis que la guerre en Irak! Quand on voit le résultat...

Point de vue verre à moitié plein, les faillites à court terme semblent écartées: Morgan Stanley et Goldman Sachs devraient survivre mais l'avenir est peut-être plus sombre qu'on ne le pense. Alors les investisseurs jouent la prudence. Inutile de grimper à nouveau aux rideaux. Assurons nos arrières. Pas la peine de s'emballer et surtout gardons bien notre langue dans notre poche.

Regardons autour de nous. Tout le monde est arrêté dans son bel élan. En France, c'est la déprime. Moral dans les chaussettes. Et voilà Christine Lagarde qui nous prévoit une croissance molle l'an prochain. Ca ne donne pas vraiment envie de grand'chose! Mission difficile pour Nicolas Sarkozy qui, cette semaine, doit se prononcer sur la situation: comment redonner de la vigueur à une économie en berne?!? Bon, soyons réalistes: la reprise en main des bourses, cela ne semble pas pour demain.

Le culte de l'argent a ses limites. On va finir... par vivre d'amour et d'eau fraîche...Avec George..C, je dis banco! En prenant de la bouteille, on revient aux valeurs sûres!

dimanche 21 septembre 2008

Toi

Sur ma route, il y a Toi

Toi que je ne connais pas

Pas envie de te connaître

Trop d'a priori,de petits moi

Sur ma route, il y a surtout Moi

Loin de tout, loin de toi..et loin de moi..

Mais petit à petit ce toi que je ne voulais pas

Prend de la place sur ma route à moi

Alors je dégage le chemin, je fais de la place

Le petit moi s'ouvre à ton petit toi et nous nouons un lien

Un lien ténu, invisible entre moi et toi, nous deux sur le même chemin

Et ce toi que je ne connaissais pas devient plus important que mon moi

Il y a Toi puis moi comme deux entités d'un nous qui n'ose pas se l'avouer

Et mon fardeau devient moins lourd à porter pour mon moi devenu plus léger

Jusqu'où iras-tu, petit toi qui maintenant fais partie de moi, seras-tu toujours là?

Peut-être pas, mais maintenant ce toi et ce moi, c'est bien nous..

A l'infini,sur la route de cette vie...

vendredi 19 septembre 2008

Ergo ego sum

Egoïsme: "disposition à parler trop de soi, à rapporter tout à soi". Le Petit Robert (et même le Grand) sont catégoriques. Mais est-ce si facile de ne pas tout rapporter à soi? .

Il serait bien hors du commun ou fantasque, selon les points de vue, celui qui penserait d'abord à l'autre, aux autres dans toutes ses actions avant de se concentrer sur son petit moi. Ce qui fait son identité.Qu'est ce que l'identité d'ailleurs? Ce que nous sommes à la naissance, ce que nous avons construit au fil du temps ou le regard que nous renvoie les autres....?

C'est bien là d'ailleurs souvent le paradoxe: nous agissons pour nous-mêmes mais souvent par rapport à ce que ceux qui nous entourent pourraient bien penser de nous. Tout égoïstes que nous sommes, nous attendons beaucoup des autres."Tu ne penses qu'à toi". Voilà le reproche que nous, les femmes, assénons bien souvent à vous, les hommes. Je vous vois d'ici sourire, Messieurs..Ne dites pas le contraire! En disant cela,la femme "malheureuse" parle avant tout d'elle. Elle parle à cet autre qui ne s'occupe pas de son petit moi à elle. Nous ne faisons jamais un avec notre moitié. Hormis dans l'enfance. La petite enfance. Cette période étonnante de la vie, après la naissance, où la mère et l'enfant sont "uniques".

Le bébé ne perçoit pas du tout son corps et se croit en osmose avec celle qui lui a donné la vie. (Ca aide à comprendre pourquoi beaucoup d'hommes sont fascinés par les seins des femmes?!?). Et puis soudain, le choc, la séparation. Non, je suis Moi. Avec ma tête, mes yeux, ma bouche, mes pieds, mes mains. Tous ces machins choses qui m'appartiennent et qu'il va falloir apprivoiser. Alors on prend conscience petit à petit de sa petite personne. Ca met parfois du temps. L'égoïsme, c'est aussi souvent une carapace.Facile de se replier sur soi quand on ne veut pas-pour une fois, deux fois, trois fois-affronter le regard de celui qui renvoie votre image. L'égoïsme trouve son paroxysme dans l'amour. Nous voilà prêts à nous consacrer entièrement à l'objet de nos ardeurs et à tout lui donner.

Mais attention! Ce n'est pas gratuit. Et souvent on attend juste..un retour. Et deux egos ne font pas un tout. Et on se retrouve seul avec son ego..on se passe de l'autre. Celui qui encombre. On dit qu'on s'en fiche. Ce n'est pas vrai. A moins d'être autiste, la critique fait souvent mouche. Egocentré sur nos malheurs, on espère quand même que l'autre nous comprendra.Egoistes? Tous, oui. Sans appel. Même si parfois on ouvre une petite porte. Egoïstes? Serait-ce un si gros défaut finalement? En prenant conscience de nous-mêmes, nous prenons aussi conscience de ceux qui sont à nos côtés.

Seulement voilà on préfère être nous..plutôt que vous! Faut-il jeter la pierre?Et puis quand mon ego se tourne vers ton ego, je ne cogite plus, je n'ergote plus..et j'aime bien l'égoïsme..à deux!

jeudi 18 septembre 2008

Publicité mensongère



"La France, je l'aime mais à ce prix-là, je la quitte". Quand Philippe de Villiers dira ça, j'aurai sûrement le sourire mais ce n'est pas pour demain! Alors les publicitaires s'en donnent à coeur joie et détournent, avec un certain cynisme cette phrase scandale du Vendéen. La politique, puits sans fond (et avec "fous") pour le monde publicitaire avide de formules choc.

59 euros pour Porto, 79 pour Marrakech. Pas cher, l'aller simple pour immigré sans-papier(!). En fait, il vous suffit de vous munir de votre passeport et de contacter Transavia.com. Les tarifs sont affichés en une de Direct Matin Plus. Et ça fait parler! Beaucoup parler. Les bloggers multiplient les commentaires. Après tout, c'est bien le but.

Il y a aussi la version: "si la pilule est dure à avaler, allez la faire dorer ailleurs!" En ces temps de vaches maigres et de temps frisquet, ça tombe à pic. La mécanique est bien rodée. Pour certains, cette campagne est fort malvenue. Trop décalée et de mauvais goût. Arrétons d'être bien pensants! Un peu de caustique n'a jamais fait de mal à personne. Vu ce qui nous attend, il va falloir pratiquer l'humour pendant un petit moment....entrainons-nous!Parfois les publicitaires cherchent la provoc. Parfois ils font rire sans le vouloir. Et ça, c'est vraiment très drôle.

La liste est longue..."Bougez avec la Poste". Dans une file d'attente à l'ouverture des guichets à 8H30, ça prend tout son sens."Donnez au train des idées d'avance". Bloquer dans l'Eurostar, ça va déjà beaucoup plus vite.Il y a le célèbre "Lapeyre, y'a a pas deux." Très pratiqué à Pigalle...Auchan "La vie, la vraie". Elle est ailleurs. Mais quand il faut passer à la caisse...Carrefour "je positive". Avec un caddie à moitié vide, il n'y a pas de doute.

Mais en ces temps de crise financière mondiale, ce sont bien les banques qui décrochent le pompon."Demandez plus à votre argent". Avec les scandales du Crédit Lyonnais, l'affaire Executive Life et l'histoire Tapie, la banque demande un peu plus..au contribuable.Et puis BNP Paribas " la banque d'un monde qui bouge". Regardez autour de vous, les établissements financiers s'effondrent les uns après les autres. Un jeu de quilles. Les banques se mangent entre elles. Et nous allons trinquer. Ca bouge plus qu'à la Poste finalement!

Mais heureusement "On est là pour vous aider" clame la Société Générale. Alors, là, j'ai envie de dire, ça va nous faire une belle jambe!

mercredi 17 septembre 2008

Esprits libres

Une petite ville semi-connue quelque part dans le sud-est de la région parisienne. 8000 habitants à tout casser. Des plans en pagaille..un planning bien rodé...Tout est préparé..C'est une journée à part. Une parenthèse dans la vie. Dans leur vie. Le couple ne sait pas trop où il va mais peu lui importe. Ils sont là. Côte à côte pour quelques heures.

C'est précieux. Et tant pis si ce n'est pas très réussi. Si ce plan si bien huilé grippe un peu aux entournures.Pas le jour idéal pour faire du tourisme. Portes closes un peu partout... Ne vous avisez pas de vous aventurer à la morte saison dans les musées hors de la capitale. C'est comme les épiceries. Fermeture obligatoire à l'heure du déjeuner!! La sortie culturelle ne l'est plus vraiment. Il ne fait ni grand beau temps ni averse écossaise. Mais là encore ils s'en fichent un peu.

Un jardin sur la route. Des ruines d'un théâtre. Et des canards dans un petit étang. Sans prétention ni originalité. Mais regarder un panneau indicateur prend soudain un autre sens. Décrypter les explications au pied des vestiges est bien plus ludique qu'on ne le croit. Des mains qui s'effleurent. Un instant de complicité. Jusqu'à ce paroxysme: une ville de caravanes et de mobiles home! Perdue dans la nature.

Du jamais vu. On pourrait en rire...on sourit. Les nains de jardin deviennent sensuels et les volets de bois ont un charme fou. Une journée à part. Gravée dans les mémoires. Pour longtemps...Cet instant, c'est peut-être le mien, peut-être le tien, peut-être le vôtre. Ce sont ces moments uniques dans une vie qui font qu'on s'en souvient..toute la vie.

On va criser!

Lehman Brothers, HBOS, AIG. Des grands noms de la finance ou de l'assurance américaine qui ne vous disent peut-être rien. Et ces infos qui tombent en cascade, l'une vient de faire faillite, l'autre est mal en point et le troisième vient d'être sauvé in extremis par la Réserve Fédérale Américaine.85 milliards de dollars pour éviter le dépot de bilan.

Car la mort effective d'AIG, premier assureur mondial, ce serait la catastrophe nucléaire! 130 millions de clients sur le carreau. Il y a eu le 11 septembre 2001, attention à septembre 2008. Ce sont d'autres tours au pied d'argile qui restent de s'effondrer. Un effet domino catastrophique. Si les plus grands groupes sont au plus mal, que penser des plus petits qui n'ont-a priori-pas les reins les plus solides?Cette crise financière née de la mise en place de crédits totalement aberrants remet en cause toutes les idées reçues.

L'Etat nationalise à tout va. AIG change de mains...l'assureur a besoin de l'argent public.Pour le moment les banques de dépôt semblent épargnées. Mais le phénomène s'est tellement accentué en quelques jours que l'on a toutes les raisons de s'inquiéter. Et les déclarations rassurantes des grands pontes en la matière ne suffisent pas à calmer les esprits. Les faits sont là:le paysage bancaire américain est en train de changer. Et ce n'est qu'un début. Tout le système financier risque d'être ébranlé. Face à un tel raz-de-marée, difficile de ne pas être éclaboussé. Et pas seulement des petites gouttes. Les banquiers, on ne les aime pas toujours mais sans eux, impossible d'investir, impossible d'avancer.Ils sont déjà bien frileux, ils risquent de sortir les polaires et de ne plus bouger de leurs igloos.

Des exemples, il y a en a tous les jours.Nous sommes des victimes indirectes de la crise aux Etats-Unis. Emmanuel, un jeune chef d'entreprise tente de racheter une librairie dans le Rhône. Une dizaine de banques lui a déjà dit non. Elles ne prêtent plus. En quelques mois, lui qui pensait développer son affaire, déchante. Un compromis de vente est signé, des établissements scolaires attendent beaucoup de lui mais tout est figé.

Au final, le jeune homme se demande s'il ne va pas devoir se passer de cette aide. Cela prendra du temps, plus de temps.Combien de temps? Difficile de relativiser quand on voit s'effondrer en quelques heures une institution qui avait réussi à survivre à la crise de 29... Les cordons de la bourse ne sont pas prêts de se détendre.

mardi 16 septembre 2008

L'amour est aveugle..il faut donc toucher



Il y a l'amitié et ses belles preuves. Un ami perdu, dix de retrouvés. Les pages se tournent et ma nature résolument optimiste repart toujours de l'avant. Surtout qu'il y a l'amour. Le vrai. Celui que l'on rencontre un jour et qui ne vous quitte, lui, jamais. Qui vous connaît par coeur. Et vous accepte dans votre entité. Apaise vos moments de colère et câline vos instants de détresse.

L'amour, regardez, il est partout dans le monde!Je vous avais raconté l'histoire de ce malheureux Nigérian contraint de se séparer de 82 de ses 86 femmes. Par décision d'un haut conseil religieux. Eh bien, l'homme résiste. Prouve qu'il existe. Impossible de faire son choix. Il est donc derrière les barreaux. A 84 ans. Ses péchés: avoir outragé la foi et s'être livré à des mariages illégaux. Ou serait-ce l'inverse? Le Nigérian de 84 ans plaide non coupable. Quelle idée de se limiter à 4 femmes? Il a bien raison, dans d'autres pays, on ne s'en prive nullement. A tour de rôle ou en même temps!

Décidement l'amour est péché. Regardez ce malheureux Italien qui débarque plus tôt que d'habitude chez lui (évitez en général...c'est une règle de base du mariage!?!). Et voilà qu'il découvre sa femme au lit...avec le prêtre de leur paroisse. Le saint homme était un ami de longue date du couple. A force, ça crée des liens. Le cocu n'est pas rancunier. Il affirme n'éprouver aucune rancoeur et invite même les habitants de la région à ne pas jeter la pierre..à Pierre. L'homme d'Eglise a, lui été muté. Il effectue dans une autre paroisse un "travail de rééducation". La chasteté, c'est du boulot!Enfin, il y a ceux qui s'acharnent. Un Népalais de 49 ans a enfin découvert l'amour. Il n'est jamais trop tard. Il n'en est pas à sa première tentative de mariage: 7 ans déjà...avec sa 25ème femme. Et visiblement c'est la bonne. !

Comme Jean Sarkozy, il a un contrat de confiance Darty. Satisfait ou remboursé! En 16 ans, il a quand même épousé 24 femmes. Quand on aime, on ne compte pas...et on perd la mémoire aussi. L'amoureux "transi" affirme ne se souvenir que de 9 de ses bien-aimées. Elles n'en ont pas gardé non plus un bon..souvenir. Car la plupart l'aurait quitté pour un autre homme. Plus on pratique, plus on s'améliore apparemment. Mais attention, plus dure sera la chute!

lundi 15 septembre 2008

J'ai perdu "un ami"

Internet est fascinant et dangereux à la fois. Il nous permet de multiples rencontres. Mais passer parfois du virtuel au réel n'est pas évident. Sur mon chemin, j'avais cru rencontrer un ami. Un vrai. Un de ceux qui vous marquent pour la vie. Vous vous dites qu'il restera inscrit dans votre mémoire parce que tout simplement il vous aura apporté beaucoup.

D'emblée l'échange est intellectuel, sympathique. Il y a quelque chose qui accroche. Et puis le passage à la réalité. Plutôt agréable. La personne ne ressemble pas vraiment à la photo. Résolument plus flatteuse, davantage "je vends ma boîte". Mais bon, ce n'est pas grave. Au fil du temps, un lien se tisse. Mais FB a ses revers. Savoir qui est connecté, quand, comment. On est un peu Big Brother sans en avoir vraiment envie! Pas très productif de guetter son écran. Et pernicieux si on attend une réponse.

Et puis la réalité nous rattrape de plus en plus. Le temps aussi, le travail. Et celui qui vous tendait la main la retire progressivement. Vous pensiez qu'il allait vous accompagner dans vos projets de vie, il est trop pris par la sienne. La chienne? de vie. Et surtout votre main tendue, il n'y croit plus. Je pense que les relations virtuelles sont porteuses d'espoir. Parfois trop. Et que l'on en arrive à sublimer une rencontre bien banale. Trop banale. Cet ami, je l'ai perdu. Je ne saurai pas s'il le regrette. Moi si. Parce que quand je donne, c'est sans retour. Quand je tend la main, c'est sans retour. L'amitié, c'est sacré. Et soudain, on prend conscience que les "amis" FB n'en sont pas toujours. C'est aussi le revers de Facebook...Echanger n'est pas jouer.

Cherchez la faill..ite!


Décidement le mois de septembre ne réussit pas aux Etats-Unis. Voilà la faillite de Lehman Brothers. C'était attendu comme on dit dans les milieux qui s'autorisent à s'autoriser.

Conséquence de la crise des subprime, la banque souffre de ses actifs "toxiques" pour reprendre le jargon du secteur. La banque américaine a perdu près de 4 milliards de dollars. D'importantes dépréciations d'actifs au niveau de son portefeuille de crédits immobiliers. Pas d'acheteur potentiel en vue. C'est la catastrophe. Ca déménage!!! Tant d'inconséquences pour en arriver là...Les marchés financiers paniquent..ça fait mal par où ça passe.

Surtout que l'Etat américain se refuse à jouer les bons Samaritains. Freddie Mac et Fannie Mae, d'accord car c'est tout le système de refinancement qui était menacé, Lehman non! Les vilains, on leur a ouvert une réserve de crédits et personne n'est allé piocher dedans! Et puis le système américain en est encore à l'heure du protestantisme orthodoxe irlandais.

Tu paieras pour les fautes commises. Lehman finit en exemple. Au pilori! A poil et sans sortie de secours! Y'a certains mecs à qui ça devrait servir d'exemple aussi! Un Ave, deux pater...et ouste! Même Christine Lagarde nous joue les religieuses bon teint: le gouvernement ne peut pas toujours sauver ceux qui sont en mauvaise posture.Merrill Lynch s'en sort un peu mieux. Rachetée purement et simplement par Bank of America. 50 milliards de dollars quand même sur le tapis. Qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour sauver le monde?Colosse aux pieds d'argile que ce système financier. Une banque qui s'effondre, une autre qui est mangée par une plus grosse pour éviter le pire..et on n'est certainement pas au bout de nos surprises.

Pendant ce temps là, certains grands de ce monde se veulent rassurants. Le pire est derrière nous assurent-ils. (Ca me fait penser à quelque chose?). Derrière nous donc.. Si on se retourne, certainement!

vendredi 12 septembre 2008

Vous les femmes...

Femmes, je vous aime!! La baisse du pouvoir d'achat a du bon, les porte-monnaies de la gent féminine se remplissent! Etonnant, non? Ou plutôt pas vraiment..

Une étude de la CFDT révèle que la situation des cadres s'est nettement dégradée l'année dernière. Moins d'argent pour faire des dépenses: la moitié est touchée. Pire: près d'un cadre sur 6 a un pouvoir d'achat réduit de 4%. La marmite bouille déjà beaucoup moins. Une seule solution: faire des stocks! Moins riches...mais vous ne mourrez pas de faim!

Bref, c'est la déprime. Sauf pour les femmes... car leur pouvoir d'achat progresse en moyenne de 1,4%. Quand le plafond s'abaisse, le sexe féminin remonte. C'est un principe de vase communicant. Si l'homme gagne moins, on a la très nette impression que la femme gagne plus. Vous êtes, chers messieurs, un peu notre maître étalon! Ce n'est pas si compliqué que cela finalement...Et on ne vous demande pas grand'chose. Juste de montrer votre bulletin de salaire, nous, nous tentons de courir après pour le rattraper. Le salaire, pas l'homme! C'est accessoire...Pendant ce temps-là, on classe les papiers, on range la chambre des petits,on prépare les affaires du lendemain, on pense au goûter, on met en marche une machine, on passe un coup d'aspirateur et on tente de regarder d'un oeil distrait les aventures des "Desperate Housewives" tout en repassant vos costumes pour la méga-réunion de demain.

Là encore ce n'est pas compliqué, il suffit de s'organiser. On est juste des super-nanas qui, peut-être un jour auront le même salaire que leurs hommes...quand il seront pauvres! Nous sommes toujours très douées pour tirer...notre épingle du jeu!Inquiétante finalement cette étude. C'est quand la crise nous guette que les femmes arrivent, un peu à sortir la tête hors de l'eau. Plus facile de corriger l'écart quand les salaires perdent de leur valeur. C'est un peu à l'image du statut de journaliste: la profession se féminise et donc se paupérise. Et pourtant qu'avons-nous de moins que vous, Messieurs? Rien. On demande même aux femmes d'être compétentes lorsqu' elles montent en grade. L'homme n'a pas toujours besoin de faire ses preuves.

Ca donne envie de devenir féministe! Mais n'oublions jamais que la femme est l'avenir de l'homme...Ah, quand nos patrons nous chanteront la sérénade: "Vous les femmes, vous mon drame Vous si douces, vous la source de nos larmes...Pauvres diables, que nous sommesVulnérables, misérables, nous les hommes..."

Sex manuel



Du cul, oui mais tout frais celui-là! Et venu tout droit de Grande-Bretagne. Les Anglais qui ne sont pas en reste en la matière, contrairement à ce que l'on peut penser, ont décidé de rééditer un best seller des années 70. "Les joies du sexe"..un livre culte. De chevet.

Il n'a eu aucune peine.. à se hisser en tête des ventes. Plus de huit millions d'exemplaires écoulés depuis sa sortie il y a une trentaine d'années. Ca en fait des longues soirées d'hiver amplement occupées.Dans les années 70, c'est un homme, Alex Comfort qui s'est penché sur le sujet. Depuis, il s'est peut-être reconverti dans la vente de préservatifs. Nul ne sait.. De nos jours c'est une femme qui prend le dossier-le lourd dossier-en main. Car les moeurs changent et l'ouvrage devenait légèrement poussiéreux. Chassées les toiles d'araignée..place aux nouvelles tendances et aux nouvelles pratiques. Hormones, phéromones et parties du corps en tous genres, autant de thèmes qui n'avaient pas été explorés.

Un vrai travail de fond. Une traduction en plusieurs langues est à l'étude.Le sexe, d'abord, ce n'est pas que pour les mecs. Il faut le savoir! Le livre s'adresse maintenant au couple: sex-shops, relations pendant la grossesse , internet, sexe au téléphone. Tout y passe. Mais parfois, justement, ça ne passe plus. Certains conseils sont devenus illégaux: comme le sexe à dos de cheval ou sur une moto en mouvement.

Le désir dans le creux de vos reins...mais à l'arrêt. Maintenant, on ne rigole pas avec les pointes de vitesse! Doit-on compter sur des queues impressionnantes à l'entrée des magasins? Rien n'est sûr. Car cette réédition ne suscite pas l'enthousiasme. La liste des récriminations est longue. Pour certains, pas besoin de manuel. Rien ne vaut la découverte.

Pour d'autres, mariés de longue date, tout ça, c'est fini. A mon avis, le climat ambiant n'arrange pas leurs affaires. Avec cette croissance en berne, il vaut mieux assurer ses arrières avant de prendre son pied !

jeudi 11 septembre 2008

Little big bang

'Si tu ne sais pas d'où tu viens, regarde où tu vas." dit le proverbe africain, C'est un peu tout l'objet de l'expérience réalisée depuis ce matin de part et autre de la frontière franco-suisse. Les vaches en frémissent encore!

Est-ce que l'univers a une fin? Nous, c'est sûr. L''univers, on a beau lui poser la question, il ne sait pas encore trop quoi répondre. Alors voilà nos éminents scientifiques qui viennent de créer le grand collisionneur de hadrons LHC. Nous ne sommes pas dans un jeu vidéo de mauvais goût, ils n'ont pas non plus abusé de substances interdites. Ils ont tout simplement créé, de leurs blanches mains un appareil qui permet de récréer les conditions d'énergie intense des premiers instants de ce qui nous entoure. Un big bang en miniature! Comme si vous y étiez.

Les particules, c'est bien connu, sont élémentaires. Les voilà donc lancés pour un tour complet dans un anneau de 27 kilomètres enfoui sous terre. Et ça tourne, et ça tourne. A côté, Spacemountain, c'est le Manège enchanté.Et le grand jeu des auto-tamponneuses se prépare. ..Objectif: faire se fracasser des protons circulant en sens inverse.

C'est alors qu'apparaissent des particules jamais observées. Une micro-seconde pour recréer l'univers avant le grand chambardement. Il faut du temps quand même: si tout va bien.. dans un bon mois, les collisions devraient atteindre une force 5 fois supérieur à ce qui a été réalisé précédemment.Ca chauffe! Les chocs de protons devraient dégager une chaleur 100 000 fois supérieure à celle du coeur du Soleil. Certains scientifiques en ont froid dans le dos. Et si des mini trous-noirs se formaient? S'ils absorbaient tout autour d'eux? La Suisse rayée de la carte en quelques secondes!!! Ce ne serait pas un mal, diront certains.

Drôle de joujou pour près de 4 milliards d'euros. Il a fallu du temps pour le mettre en place. La lumière sera peut-être bientôt faite. Franchement, pour découvrir nos origines, le jeu en vaut la chandelle.

mercredi 10 septembre 2008

Erreur d'aiguillage

Le 11 septembre n'en finit pas de faire des victimes collatérales. Bientôt 7 ans et les blessures ne sont pas refermées. Je ne ferai pas dans le larmoyant...J'ai plutôt envie de sourire aux déboires, finalement bien minimes au vu de l'histoire, que vient de connaitre United Airlines.

Une compagnie aérienne qui décroche à Wall Street. Tout ça pour cause de fausses informations! Un mouvement de panique hier à la bourse et le titre perd 10%. A l'origine du dérapage-incontrôlé- un article du Chicago Tribune repris par un site internet lui-même relayé par la très sérieuse agence Bloomberg. Et quand c'est estampillé sérieux..inutile d'y voir la moindre erreur d'aiguillage!

Bref, c'est officiel: United est en pleine déconfiture et décide de se placer sous le chapitre 11. La loi sur les faillites. C'est la catastrophe mondiale..Enfin..c'était..il y a 6 ans! Les conséquences douloureuses des attentats.Quel est le vilain petit farceur qui a eu la bonne idée de faire circuler l'info? Il va se faire tirer les oreilles..Surtout qu'au final il pensait bien faire, cet employé d'une boîte spécialisée dans l'identification des entreprises en difficulté.

Ce tête-en-l'air se lance dans une recherche sur Internet. Deux mots clefs: faillite-2008. Et c'est l'article..avarié qui tombe dans les tuyaux. Quelques manips après, c'est la dégringolade vertigineuse. Les instruments ne répondent plus. Les deux tiers du titre partent en fumée. United Airlines est sur le point de plier bagage. Bloomberg s'empresse de démentir mais la secousse a été rude!Le patron de l'employé pas très prévenant bat sa coulpe. L'atterrissage a été rude. Mais si les compteurs ne s'affolaient pas aussi facilement! Et d'expliquer qu'il y a sûrement quelque chose qui ne tourne pas rond sur les marchés financiers.

La bourse ou le règne de l'irrationnel, de la peur panique. Un peu comme en avion finalement. Ah, si seulement, cela pouvait nous amener à prendre un peu d'altitude!

mardi 9 septembre 2008

La petite-grande-femme

Il était une femme haute comme-au moins-7 pommes. C'est dire si elle était grande, cette petite-grande-femme. Belles études, beau boulot, beau projet de vie, belle famille. Une image parfaite du bonheur. Si grande mais si petite à l'intérieur.

Car son coeur était grand, trop, trop grand. Manque de confiance si grand en cette carcasse si grande alors elle tendait la main tout le temps, elle ouvrait son coeur tout le temps.Prête à en donner un petit bout. Avec sa chemise s'il le faut. Ca en fait un puzzle...!Sensibilité à fleur de peau, sensibilité à fleur de coeur.

Car cette petite-grande-femme avait une faille. Une blessure d'enfance: une image déformée, rapetie de son moi profond. Alors, quand on ne prend pas son petit bout de coeur, elle grogne, la petite-grande-femme, elle trépigne, elle mord. Comme quand Maman lui disait qu'elle n'était pas assez belle, pas assez bien pour aller plus loin. Alors l'angoisse la saisit, la peur au ventre. C'est viscéral..ça fait mal! Trop plein de mal, trop plein de larmes.

Pourquoi tant de haine? Pourquoi ne fait-il pas signe celui à qui je tend la main, le bras, le coeur..? Comme quand Papa ne répondait pas..car un homme, ça ne cause pas un homme. Ca fait le dos rond..enfin pas tous mais Papa oui! Et la petite-grande-femme, elle la traîne, son angoisse.Heureusement il y a les bisous, les câlins. C'est bien, ça veut dire que l'autre, il vous aime un peu, quand même. Beaucoup, passionnément?Mais un jour la petite-grande-femme, elle en a marre de ses angoisses. Ses petites angoisses au final. Parce qu'elle sait. Qu'elle est grande, si grande. Elle parcouru un beau chemin vers la confiance en elle.

Le miroir ne lui renvoie plus la même image. Et son coeur bien grand, bien grand, elle en garde un peu pour elle.. aussi. Donner..tout donner, ce n'est peut-être pas la seule façon d'aimer. Et la petite-grande-femme tourne un peu plus la page de son enfance..Parce que sa propre vie, ça lui tient aussi..à coeur.

lundi 8 septembre 2008

Freddie et Fannie sont sur un bateau


J'ai toujours beaucoup apprécié l'ironie du sort. Les faits qui contredisent toutes les affirmations, toutes les certitudes. Je sais que je ne sais rien. Evidemment, on a toujours besoin de repères pour avancer. Mais gardons à l'esprit de rester toujours ouverts autant que possible et surtout de ne pas donner de leçon.

Regardez du côté des Etats-Unis. Voilà cette nation qui vole au secours de Freddie Mac et Fannie Mae. Freddie et Fannie quoi? Non, il ne s'agit pas d'un groupe de chanteurs hippies has-been, anti-guerre du Vietnam ni d'une marque de restauration rapide!

Le Mac et la Mae, c'est du sérieux. Pour les néophytes, il s'agit des deux organismes de refinancement hypothécaire dans la mouise la plus totale depuis la crise des subprimes. Ils ont un grand, grand besoin d'argent pour survivre. Warning!Alors, mise sous tutelle immédiate. Une sorte de nationalisation déguisée. Henry Paulson, le secrétaire du Trésor a enfilé, pour l'occasion un beau nez rouge! L'Etat pourra même injecter jusqu'à 100 milliards de dollars dans chacune des sociétés pour les aider. Ca en fait des Euromillions! Les deux gagnants de vendredi- avec leur maigrelet 59 millions- n'ont plus qu'à aller se rhabiller.

Bon, nationalisation d'accord mais temporaire, précise-t-on bien en haut lieu..Faut pas tout battre en brèche non plus!Voilà donc l'Etat américain sauveur du monde. Ce n'est pas la première fois, me direz-vous mais dans le monde de la finance, cela a de quoi faire sourire. D'une telle ampleur, c'est du jamais vu dans l'histoire: laisser de tels établissements aller à la faillite, c'est pas possible! L'Oncle Sam a encore frappé...Autre ironie du sort, les investisseurs sont aux anges. Des bourses au top. Les caisses vont se remplir! Les chasseurs de bonnes affaires sont à l'affût. La nationalisation, ça a du bon.

Et si ça peut éviter que des gens ne se jettent par les fenètres! Et en prime, ça devrait redonner le sourire à l'économie mondiale! On est bien peu de choses!Dominique Strauss-Kahn, actuel président du FMI s'est félicité de cette décision. Il ne faut jamais dire jamais: Etat libéral, darwinien et républicain, peut-être...mais quand le système dans l'ensemble est en danger....