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C'est le nouveau blog de Nathalie Croisé...Sur ma route,la vie...La découverte que le bonheur est en soi..depuis, je fais mon chemin..

vendredi 24 juillet 2009

Vous et moi...

Bientôt le départ..l'occasion de se poser, de quitter un peu l'ordinateur et tous ces liens tissés en quelques mois. Un jour je me suis prété à un exercice que j'ai recommencé récemment. Peut être pour me rassurer..aussi pour partager..Je laisse un peu ce blog mais je pense plus que jamais à vous..A bientôt...


Qui est-on? Difficile exercice que celui de se connaître soi-même. Comme disait le philosophe. On voudrait tous être beaux, forts, intelligents, sans faille. Ne jamais commettre le moindre impair. On se fixe des règles.Etre quelqu'un de bien mais où se trouve-t-elle cette limite? Notre vision est souvent déformée. Trop de confiance ou plutôt pas assez. Trop de casseroles que l'on trimballe. Car le regard des autres fait tellement ce que nous sommes.


Un jour, nous sommes une fille adorable, pleine de vie, pétulante et généreuse. Et le lendemain, nous sommes une pauvre jalouse, parano, un brin hystérique. Sans un brin de cervelle. Parce que l'autre ne veut plus voir que nos défauts. Ou tout simplement qu'il cherche des raisons de ne pas nous aimer. De ne plus nous aimer. C'est aussi peut-être un peu ce que nous sommes parfois, avec notre multiple personnalité. Il y a parfois de beaux témoignages d'amour qui ne suffisent pas à changer notre vision déformée de notre petit moi. Et puis il y a ceux qui réclament toujours, encore plus. Tonneaux des Danaïdes des sentiments.



Grâce à Virginie et Facebook, j'ai demandé à ceux qui me côtoyaient sur le net de dire ce qu'ils avaient retenu d'eux et moi. En quelques lignes. Je n'en attendais pas tant. Mais l'émotion m'a submergée. Parce que les preuves d'amour, d'amitié étaient là. Si belles. Parce que je comprenais, qu'avec mes imperfections, j'en avais touché certains. Curieux miroir, un brin narcissique que cet exercice (mais nous le sommes tous, non?). Il peut nous livrer le meilleur (c'est le cas) mais parfois le pire. Alors, merci à tous. Vous m'apportez aussi des très belles choses. Car ce qui compte, malgré nos défauts et les erreurs, c'est de rester autant que possible soi-même. Et d'échanger. Cela touchera toujours ton amour, ton ami, ton voisin. Sans partage, la vie n'est vraiment rien.

......Et voici un petit patchwork de ces commentaires...si riche en émotions.....

Je me souviens juste d'une conversation qu'on a eu un matin sur ce que tu faisais dans la vie....Une rencontre mi coup de cœur mi coup de foudre ...Une amitié sans conditions, un truc de ouf ...Tes choix de vie, ton courage ont ciselé une nath encore plus attachante. une personne lumineuse.Talent pour la vie...J'ai vu ton profil, tu me paraissais ouverte et tolérante


Que du bonheur de te lire et de t'écouter ♥ ♥ ♥

Un humour et une vivacité d'esprit qui font envie..

Des petits mots jamais de gros ,des liens attachants, des émotions,des voix, de la sensibilité,



Du rire, de l'émotion, une sensibilité à fleur de peau, l'envie d'être aimée, une coeur "gros comme ça", celle qu'on aimerait avoir comme soeur...pour la vie!...


Une émotion puissante devant un kiosque à journaux d'avoir eu face à moi une femme de talent, de coeur, et emplie d'humanisme ! Une maman attentionnée, une femme aimante, attirante, douce, tendre et déterminée :) Une espèce d'oiseau rare ! Je te nommerai donc Colibri (en référence à Pierre Rabhi). Continue de nous faire rêver, de nous laisser nous évader et glisser ta plume dans nos coeurs. I luv :P




Se connaitre, se reconnaitre, se méconnaitre, se méprendre, se prendre, s'apprendre, s'entendre, se détendre, se rencontrer, en contrées lointaines.. ou pas ! J'ai hâte de te connaitre, de te rencontrer, en vrai :)




juste deux mots pour ma part, complicité et sincérité ... avec une superbe femme






De la pluie à chaque fois que l'on se voit,de la complicité et beaucoup d'éclats de rires !Un coeur et une ame comme j'aime!



Une présence , une disponibilité, mais comment tu fais ? Tu es un "aimant", tu attires par ton dynamisme et ta joie de vivre c'est certain. Nos souvenirs et nos attaches à l'Afrique nous ont fait nous rencontrer sur FB. Pas dans la vraie vie. j'ai de l'estime envers toi sans même t'avoir rencontrer.


Une pile de livres, des éclats de rire et bcp de bonne humeur!



il me reste rien, car je ne veux rien de prendre...mais continuer à profiter de ton humour,ta joie de vivre et du bonheur de t'avoir rencontré un jour au coin de face book.

.....Moi aussi,je vous aime.Il vaut mieux le dire maintenant..avant qu'il ne soit trop tard...

jeudi 23 juillet 2009

The reader ou les subtilités du coeur...

Qui est l'être aimé? Vaste question en filigrane du film "The reader" de Stephen Baldry.L'histoire, vous la connaissez peut etre.Un jeune homme de 15 ans devient, à l'approche des années 60, l'amant d'une femme plus mûre interprétée par Kate Winslet.Froide parfois puis capable d'élan genereux, elle demande au garcon ,avant de lui faire l'amour de lui lire un passage d'une oeuvre. Leurs rapports sont parfois houleux ou douloureux.

Entre attirance et rejet. Un jour elle part. Sans laisser de trace. Il en reste une blessure indélébile.Et puis le hasard amène le jeune Michael étudiant au procès de 6 anciennes gardiennes SS. Parmi elles.. son amour perdu.Et là c'est le calvaire.Cette femme a été capable du pire. Jusqu'a cacher sa honte:ne pas lire . Inutile d'aller plus loin...

Une nouvelle fois,nous revivons l'horreur des camps,de ce que l'homme peut faire endurer à d'autres .Mais l'émotion est ailleurs. Je retiens cette étrange histoire d'amour.Quelqu'un vous prend le coeur et vous ne le connaissez pas,vous ne le connaitrez peut-être jamais.Curieuse alchimie des corps et des sentiments.Ce qui fait qu'un jour l'amour devient souffrance.Mais etait-ce alors de l'amour? Quelques semaines ont changé le cours de la vie du jeune homme pour une femme qui portait en elle une souffrance et un mal profond.


Le héros interprété par Ralph Fiennes adepte des rôles d'homme au coeur torturé hésite à la retrouver et cède. Pas nécessairement pour son bonheur et le sien. Eh oui qu'est ce qu'aimer? Je ne sais pas vous mais moi,je n'ai pas encore trouvé la réponse....

mercredi 22 juillet 2009

Elle voit des fesses partout...

Si vous n'avez pas des milliers de paires de fesses sous les yeux cet été, c'est que vraiment vous n'avez pas les yeux en face des... trous. Si je puis me permettre cette expression un tantinet olé olé..De toute façon depuis que Facebook m'a révélé que ce que les autres regardaient en premier chez moi, ce sont... mes fesses..je n'ai plus aucun complexe mal placé.

Partant de ce postulat il est, on ne peut plus, logique que je vous parle aujourd'hui d'arrières-trains. Inutile de siffler là-bas dans le fond. Ce sont les plus coincés qui ont la langue la plus pendue. Car, l'avez-vous remarqué, l'été les esprits s'échauffent et pas seulement. Animaux que nous sommes, nos sens s'éveillent aux beaux jours. En alerte à la moindre mini-jupe à l'horizon. Et puis ces mollets poilus qui passent dans nos champs de vision féminins..quel délice:)La presse magazine s'ennuie aussi, l'été. Les régimes, c'est passé. Il fallait le faire, il y a 3 mois. Si vous n'entrez pas dans votre maillot de bain, tant pis n'en mettez pas. Car à la belle saison les journalistes en verve nous parlent... sexe. Ils le voient partout. C'est bien connu, les Françaises sont des déesses en la matière. Mais elles ont toujours besoin d'être réconfortées. Voire d'une petite leçon. Histoire de garantir le grimpage aux rideaux. C'est l'été, il faut suer sur l'ouvrage..Non mais:)

Bon, les magazines féminines regorgent de bonnes idées. Mais les plus sérieux s'y mettent. Et ce matin mon regard..chaste..a été attiré par ce dossier spécial du Monde des religions. Sa thématique..je vous le donne en mille..: le sexe.Et cette vaste question: comment concilier l'amour de la chair et l'amour de Dieu? Un petit soupçon de culpabilité, c'est émoustillant. Au menu: quand la prostitution était sacrée ou l'obsession de la virginité. Pervers de tous poils, ça en jette sur la plage ces quelques pages autour des principes religieux. Ni vu, ni connu, vous vous cultivez en matant le string de la voisine.


"C'est du manque que nait le désir", nous enseigne le sacro-saint journal. Oh, là, je ne m'en serai pas douté du tout. J'en ai des frissons..Quel bel enseignement!Bon je scrute à présent le kiosque..Cuisine magazine ou comment passer à la casserole..Et chasse et tradition ou comment adopter la position du chien de fusil. Ca donne des idées, non? L'année prochaine, je crois que je vais me faire pigiste. Pour pondre un tel sujet et mener l'enquète..ça ne devrait pas me coûter..la peau des fesses...

mardi 21 juillet 2009

Pause...


Vous me connaissez maintenant, je suis une boulimique d'écriture. Ces derniers mois ont été marqués par l'apparition dans ma vie et la vôtre de Gnarf-Gnarf. Drôle de bonhomme mal dans sa peau, séducteur, aigri, imbu de lui-même à qui il n'arrive que des malheurs. Un artiste raté qui passe sans arrèt à côté de ses rêves.

L'a rejoint dans l'aventure Nini, jeune femme un peu rèveuse à la recherche d'un idéal imparfait. La femme, quoi:) Et tout récemment un troisième mystérieux Antoine. J'aime ces moments où je cherche le mot qui fera rire, l'expression caustique. Bref ce qui fait le sel de la vie et de l'écriture. C'est ma drogue. Et bien là pendant mes vacances je vais me désintoxiquer un peu. Besoin de reposer mes neurones et mon esprit. Besoin aussi de profiter simplement des bons moments de la vie. Besoin de me retrouver aussi..Je ne dis pas que je n'écrirai pas. Les évenements me donneront sûrement envie. Mais je laisse Gnarf-Gnarf à ses vacances à Paris ou ailleurs. Je veux laisser mûrir le ou les personnages. Trouver un autre souffle. En même temps ça entretient le suspens..Vous avez vu comment je me débrouille bien au final. Je ne vous laisse pas mais je prends un peu de distance. Tout comme vous sûrement. Pour vous retrouver avec encore plus de plaisir...

lundi 20 juillet 2009

250 millions de Facebookiens et moi et moi et moi..

Une étrange sensation me gagne derrière mon écran d'ordinateur. Tous les jours je cotoie des personnes que je ne connais pas. Une photo, quelques précisions d'un curriculum vitae succint. Et voilà c'est parti. Des échanges, parfois quelques fleurs, quelques bisous et quelques anges de bon augure. Etonnant et dérangeant. Se livrer à cet ordinateur. A cette homme ou cet femme virtuels pleins de bonnes attentions. Ca ne dure jamais bien longtemps. Impossible pour moi de ne pas voir le vrai visage de cet ami sur écran. Impossible de ne pas savoir s'il est aussi drôle que ses écrits, aussi caustique que ses commentaires ou aussi tendre que ses attentions.


Il y a 20 ans tout cela aurait été impossible. Discuter avec une personne avant même de la connaître. Nos grands-parents s'en retourneraient dans leurs tombes. Non enfin pas tous.. mais je ne sais pas s'ils comprendraient bien le principe. Tout est inversé. L'autre devient votre ami avant de l'être et se révèle votre confident avant même de connaître votre vie. Etonnant miroir de nos manques d'amour et de nos besoins d'être entendus. Dans un univers qui ne communique pas toujours. Amusant comme parfois le vernis craque, l'image de papier glacé se rèvéle un peu moins lisse. L'humanité qui transparaît, ça fait du bien.L'ordinateur est un magnifique outil mais parfois une barrière. Derrière laquelle on se cache. Pour dévoiler sans plus son envie d'être reconnu et aimé pour soi-même. Le réseau social est un lieu de rencontres épatant. Il suffit de passer cette barrière. D'aller plus que jamais à la rencontre de l'autre. Pas de son image. Mais de ses travers et de ses faiblesses. De ce qu'il est. Communiquer toujours plus ne veut pas toujours dire savoir mieux aimer.

samedi 18 juillet 2009

Zut!!

L'homme à la mémoire courte, c'est ainsi que je vais l'appeler. Peut-être l'âge.Alhzeimer qui guette..que sais-je? Je ne le souhaite pas. Pas évident tout à coup de ne se souvenir que de la guerre et d'oublier le nom de sa moitié. Il est tête en l'air. Ca peut expliquer beaucoup de choses mais pas à ce point là. Quand même.
Voilà donc un homme à qui j'avais simplement donné ma confiance. Ecouté son besoin d'attention du moment. Mais voilà malgré son âge, il doit pratiquer le zapping comme un ado primaire. Alors quand vient le temps du "j'en ai marre, maintenant je veux suivre ma route et que personne m'emmerde'..yop elle disparait du circuit, la super, sympa et agréable Nathalie. Elle n'existe plus. Il paraît même qu'elle a une dangereuse capacité à tourner en rond. Un peu comme une toupie folle. Si ne pas pardonner la méchanceté de l'autre, c'est tourner en rond. Je veux bien volontiers être une toupie. Comme me disait récemment une météorite dans mon existence, nous ne sommes pas des poubelles. Et par voix de conséquence, pas des Kleenex non plus. Dans lesquels on mouche sa peine et puis dont on se débarrasse une fois usagés
Alors homme à la mémoire courte et à l'esprit étroit et manipulateur, n'oublies pas qu'un jour ta vraie nature te reviendra à la figure. Et ce jour là il n'y aura peut-être personne pour te tendre la main.

vendredi 17 juillet 2009

Gnarf-Gnarf, Nini et Antoine

Gnarf-Gnarf n'est pas peu fier. Il a rendez-vous aujourd'hui avec le rédacteur en chef de "Des animaux et des hommes". Il va lui proposer son superbe spécimen. Ce Gallus Parigonicus inégalable. C'est clair que tout le monde va reconnaître son talent. La photo est précise et les couleurs parfaitement réalistes. La bête semble vous interpeller de ses antennes frétillantes. Un peu plus et le nabot écraserait une larme. C'est beau tout simplement.Là encore il a sorti le Moogli Tiger à la mode.

Il gigote sur sa chaise. Le rédac chef se fait attendre. Un nouveau reportage sûrement. Enfin le moment fatidique. L'accueil est chaleureux sans plus. Gnarf-Gnarf montre ses photos mais il se garde le droit de céder tous ses droits. Non mais:) La discussion est âpre. L'homme est près de ses sous. Et il a du mal à négocier. Finalement il lâche prise. Le gnome a besoin d'argent. Et puis le maître des lieux attend d'autres photos. Sa vocation a commencé. Yannick Bertrandis Arthur n'a qu'à bien se tenir. A nouveau Gnarf-Gnarf est aux anges. Il se sent aussi léger que lorsqu'il montait sur scène. La photographie, c'est aussi un art. Lui qui voulait être artiste. C'est peut-être enfin le grand moment! Il est impatient. Une nouvelle jeunesse court dans ses veines.

Il entame quelques pas de danse. Il saute d'une flaque à l'autre, asperge au passage ses chaussures achetées en soldes. Mais ce n'est pas grave. Il n'a pas oublié sa vengeance non plus. Le papillon miraculeux sera son salut. Et Nini va y laisser sa peau. Son scénario est bien rodé. Il ira la voir. Mielleux et cousin de bonne famille à souhait. Absorbé dans ses pensées, il ne voit pas le téléobjectif qui le guette. Qui n'en rate pas, une miette. Derrière Antoine. Qui tient lui aussi une belle vengeance. Une nouvelle histoire va commencer...Nini, Antoine et le nabot

jeudi 16 juillet 2009

Jeu d'enfant


Faut-il pardonner tout, tout le temps, à tout le monde? C'est la question que l'on peut se poser. Une charité chrétienne bien ordonnée l'exige. Un esprit sain dans un corps sain aussi. Au nom du sacro-saint "la vie est trop courte, pourquoi se la perturber". D'accord, le principe de base est extrèmement séduisant. Il a aussi de grandes limites. Parce que cela peut laisser entendre qu'après tout l'autre a droit à l'erreur. Et surtout a droit à tout. Et droit de vous détruire.Rien de plus complexe que les relations humaines. Plaire à l'autre pour mieux se réconforter. Espérer de l'autre pour ne pas désespérer de soi-même. Mais celui que l'on attend, que l'on espère n'est nullement un Kleenex. Que l'on prend quand on a très envie d'éternuer sa peine et que l'on jette quand les moments sont plus propices et que le rhume de coeur est passé. Etonnantes relations humaines fondées sur l'attirance-répulsion. Sur le principe tout simple du "dominant-dominé".

Je te suis, tu me fuis, tu me suis, je te fuis. Blessures de notre enfance, du petit qui ne veut pas quitter sa maman et qui attend un réconfort dans son regard. Oh, zut, elle m'a dit quelque chose de méchant, elle ne m'aime plus. Tant pis je boude. Ah oui mais bon c'est bien quand même d'être au chaud alors j'attends un peu et je reviens. Je reviens voir si elle a toujours, encore, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie d'affection pour moi. Grandissons avec nos peurs. Et changeons le cours de nos relations. Ecoutons l'autre. Tourner le dos sans raison ne mérite pas de pardon. C'est un jeu. Un jeu d'enfant, un jeu d'enfance. Aimer en adulte c'est accepter.

mercredi 15 juillet 2009

Objectif Nini:)

La journée, Nini est réglée comme une pendule. Enfin une pendule déréglée. Elle n'est jamais à l'heure. Elle doit commencer sa journée à 9H. Mais à 8H56 elle est encore chez elle. La pause déjeuner est assez aléatoire mais en général elle sort. Déjeuner professionnel ou avec les collègues mais toujours une salade. La belle surveille sa ligne. Ca lui permet de se lâcher le soir. La fin de journée justement, c'est encore sans montre. Pas de départ précis.

Elle a du travail la Nini ou elle aime papoter. Et rejoindre ses rencontres du soir en attendant bien sagement au bureau. Bref pour la suivre à la lettre, ce n'est pas évident. C'est du désordre à peine ordonnée. L'homme derrière son appareil a bien du mal. Voilà 4 jours qu'il est à l'affût. Les clichés s'accumulent. Nini visite un appartement, Nini dîne avec l'agent immobilier qui finit en sushi géant, Nini fait son jogging, Nini fait ses courses sans conviction, Nini passe du temps devant les vitrines. c'est pénible une vie de femme. Insoutenable même. Il sent qu'il va finir par craquer. Il file dans une pharmacie. Du lexomil vite fait. cela va arrêter ses palpitations. Dans son viseur, il va finir par voir flou. Par ne plus savoir où il est. Tant de futilité le submerge. Cette beauté dort sur un pactole et elle semble hésiter encore sur son avenir. Elle va se ruiner en un rien de telmps. Bien fait pour elle. Mais bon cela n'arrange pas du tout ses affaires. C'est beaucoup mieux les riches héritières au portefeuille bien gonflé.

Il rêve. Il est 19H, Nini n'est toujours pas sortie du bureau. Qu'a-t-elle encore prévu? Elle est remontée. Une pile inépuisable. Il va falloir faire une pause. Et pourtant il cherche plus que jamais la faille. Elle en a, il le sait. Et il attend, l'amoureux éconduit..

mardi 14 juillet 2009

Vif esprit pour femme en mal de tendresse..



Observez l'effet d'E...sur votre corps. Vous la connaissez cette publicité. Il y a également "Observez l'effet de la phrase qui tue sur la vieille rombière". Ou une spécialité plus ou moins courante sur Facebook. Prenez un homme plus tout jeune avec un fort besoin d'affection. Le souci, c'est que la jeunette n'est pas vraiment attirée par son physique banal. Son côté coincé n'aide pas vraiment beaucoup. ll a une plume mais c'est parfois un peu alambiqué. Pseudo-intellectuel. Alors il a la solution. La seule, l'unique. La cible: les femmes en mal d'amour. Souvent au delà de la quarantaine. Seules mais avec un besoin de rire et de se sentir importantes. Et toujours et encore cette misère affective et sexuelle qui nous entoure.



L'homme en mal de reconnaissance part au quart de tour: la phrase qui tue, le commentaire drôle. Parlez si possible vêtements, boutiques rigolotes, recettes improbables et séries télé. C'est imparable. La donzelle (!) se jette dessus comme la misère sur le bas peuple. Et se gausse de tant d'esprit. Elle ne peut qu'approuver. Elle doit plaire, ne pas heurter ce cadeau divin. Vraiment sain cet homme et drôlissime, c'est si rare. Lui se rengorge. Ca plait. Les victimes tombent dans ses filets. Ca ne comble pas toutes les frustrations mais quel bonheur. Illustration là encore des misères sur réseau social..








Maman







lundi 13 juillet 2009

Etrange "amie"


Facebook outil de toutes les démesures.Illustration parfaite encore ce matin. Une "amie" pas si anonyme me raye de ses contacts. Motif invoqué: ne pas être une poubelle.Et pourtant j'ai eu l'impression que c'était moi, le sachet usagé:)Pourtant tout avait bien commencé, Une prise de contact autour de mon blog que, visiblement elle appréciait. Quelques échanges. Et puis tout se grippe. Me voilà agacée par une prise de position contre les journalistes.

Je rentre dans un échange. Un message personnel à son adresse. Rien d'agressif. Juste dire ce que l'on pense... L'échange. Mais apparemment le bât blesse et le reste aussi. Me voilà personna non grata. Le moindre commentaire de ma part est effacé de son mur. Sans autre forme de procès. Sans explication. Et quand, pauvre hère je demande pourquoi, je suis aussitôt chassée sans ambage du cercle des "intimes".


Etrange. J'aurai dû me méfier..ça sent l'arnaque..Facebook ne devrait-il être qu'un lieu d'échanges bon teint? Pas un mot plus haut que l'autre. Tout le monde, il est beau, tout le monde, il est gentil. Ce n'est pas le monde alors et tu n'es pas mon ami. J'aime être bannie pour ma franchise. J'aime gratter là où ça dérange parce que j'existe simplement. Et si vous ne savez pas communiquer, vous n'avez pas de place dans mon monde. Facebook comme la vie, c'est d'abord un partage. Dans les bons et les mauvais moments. Passez votre route alors...

A jamais


Je t'ai aimé pour les mêmes raisons que je te hais

Je t'ai cherché pour les mêmes raisons que je te fuis

J'ai partagé tes soucis pour les mêmes raisons que je les exècre aujourd'hui

J'ai aimé ce que tu écrivais pour les mêmes raisons que je ris maintenant à te lire.

Qu'est ce qu'aimer, qu'est ce qu'haîr?

Frontière ténue qui n'est pas celle de l'amour mais d'une affection miroir.

Il est clair qu'une page se tourne au fil du temps

Mais quand il y a de la haine, il y a encore de l'intérêt

Alors il faut apprendre à se désinteresser lentement.

Tu mérites mon mépris, tu ne méritais pas mon affection.

Vive le touriste frenchie

J'ai un oeil permanent sur le périphérique. Magnifique condition d'une journaliste en lisière d'Issy Les Moulineaux. Tourner la tête pour observer un délicat ballet de voitures. Ca, c'est un métier!C'est bientôt le week-end. Et là je vous vois tous. Week-end prolongé. 4 jours, peut-être même les vacances. Vous avez chaussé les lunettes de soleil, elles se réverbèrent sur le pare-brise. Il n'y a pas de soleil mais déjà vous avez la tête en vacances.


La clim est à fond. A défaut, le bras nonchalamment sorti par la portière. Un regard concupiscent sur la conductrice qui, certes change de file sans clignotant mais quel joli minois. Si je me penchais un peu, je suis sûre que je découvrirai votre mollet délicatement enrobé dans une chaussette blanche, une paire de claquettes du plus bel effet sur un short long de très bon goût. Une panoplie parfaite. Vous aimez l'Allemand en short, on va vous faire préférer le Français en tong.


Une valeur sûre, une vraie force de frappe. Là où il passe, rien ne repousse.Car nous sommes , paraît-il, les pires touristes au monde. Pour la quatrième année consécutive. Indétronables et indécrottables. Des vrais de vrais. Regardons-les nos petits Gnarf-Gnarf en goguette. Radins, râleurs et incapables d'aligner trois mots corrects dans la langue de l'autochtone. Nos voisins ne nous aiment pas du tout. Le Français, on le préfère en peinture et encore.Bon, dans le genre poilus et désagréables nous sommes dans un mouchoir de poche avec l'Espagnol et le Grec..hummmm. Dans le sud, ça parle fort. Et ça dérange apparemment. Le top des touristes: le Canadien, d'abord très courtois.



Il suffit d'une cabane et il est heureux. Le Britannique est, semble t-il très fair play. Ouvert. Un brin excentrique mais ça sait se tenir. Et en tête, appareil photo en bandoulière, le Japonais. Discipliné, parfait. Rien à redire. Jamais un mot plus haut que l'autre. Ni un cil. Agaçant non, tant de perfection. C'est bien cela qui séduit, nos gros travers Et quand je vous vois là sur la route, entre les gaz d'échappement, les klaxons, les injures, je vous trouve très, très beaux!

vendredi 10 juillet 2009

Gnarf-Gnarf a du chien

Gnarf-Gnarf observe son papillon de rève depuis une heure. Il en détaille les moindres replis. Quel perle rare, quel beauté! Jamais au monde il n'a vu une telle perfection. Comment l'atteint-on? C'est la grande question. Il en ferait bien le sujet de philosophie du prochain baccalauréat. De tous ces morveux qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs cheveux. Y'a plus de jeunesse, ma bonne dame. Il ne voit pas son ordinateur qui frétille, qui scintille.

Un message? Ah cet outil formidable qui met en relation les êtres les plus éloignés. ceux qui ne devraient pas se rencontrer. Et qui parfois auraient mieux fait de ne pas se rencontrer. Grrrrr..C'est Cendrillon? Quel surprise. La beauté avait disparu de son chant de vision. Mais comme une abeille attirée par le miel ou une poussière par le soleil, elle est de retour. Un petit coucou sympathique. En fait elle envisage d'organiser un grand repas avec tous ses amis à elle qu'elle a. Et voilà qu'elle propose au nabot de se joindre au groupe. Il y aura quelques sommités apparemment. Et c'est encore une belle occasion pour le gnome de se caser. Il songe de plus en plus à son grand livre. Loin de Zaza et de ses dandinages sur scène. Du sérieux. Oh mais pas possible il y aura Yannick Bertrantus Arthur, le photographe à l'hélicoptère génialissime. Gnarf-Gnarf regarde son papillon avec amour. Il pourrait lui en toucher un mot. Il regarde son écran mais ne voit pas son chien qui rode depuis un petit moment à la recherche de nourritures. Le nabot est seul aujourd'hui. Et s'occuper de cette bestiole, ça l'agaçe. Attiré par la couleur, le canidé ouvre grand sa gueule et s'empare de la photo géante. Un peu sec mais ça fera l'affaire.

Gnarf-Gnarf n'a pas le temps de voir son malheur. Son oeuvre n'est plus que poussière. Il va falloir se remettre au travail.Grrr...Maudite saucisse à pattes, si je t'attrape..Allez, direction l'ordinateur pour une nouvelle impression. Parfaite. Un sursaut. L'écran s'éteint. La machine le lâche...

jeudi 9 juillet 2009

L'amour sushi



Nini n'a pas encore réussi à se déterminer mais ce soir elle dîne avec l'agent immobilier. Eh, oui sous ses dehors de grande froideur, il a finalement accepté le bellâtre. Marc c'est son prénom. Pas top mais elle s'en contentera. Il a l'air finalement de s'interesser à elle. Et pour son avenir immobilier cela peut-être interessant. Elle a encore passé un temps fou dans la salle de bains. Il faut bien faire des efforts pour décrocher l'appartement de ses rêves.


Rendez-vous est donné dans un japonais sans grande saveur. Radin, le Marc. Il lui sourit. Ca change des autres jours. Nini entame la conversation très joviale. Mais prudente. Pas question de parler de sa fortune, cela ne sert vraiment à rien. Au contraire ça la dessert. Mais avant de passer à la fin du repas, elle observe attentivement la carte Sushis, maki ou brochettes. Le choix n'est pas immense non plus. Mais elle ne sait pas quoi faire. Elle a un peu mal au coeur depuis hier. Et très peur de finir blème sur un trottoir après avoir ingurgité du poisson cru. Et puis si le Marc se montre entreprenant, adieu veau, vache et appartement. Allez, quelques brochettes de poisson, ca ne fait pas de mal et au moins c'est cuit.

L'agent immobilier ne se gène pas pour prendre l'immense paquebot flottant de thon et daurade. A croire que les découpeurs de poisson ont vidé l'Atlantique en quelques heures. Il attaque son plat. Sans demander son reste. Pas très causant. Elle insiste, souligne les atouts de l'appartement de ses rêves. Mais rien n'y fait. Le Marc reste évasif. A se demander pourquoi il l'a invité à dîner. "Alors vous voulez l'acheter?" "Je suis tentée mais il faut revoir le prix".


"Ca, c'est hors de question, le propriétaire joue son va-tout. Et je ne vais pas lui faire faux bond". Elle fait la moue, tente de l'amadouer. Mais il n'attend rien. A croire qu'il ne voit que sa commission derrière les baguettes. "Bon je reviens", Nini se dit qu'en prenant un peu de recul, en se faisant attendre, il va mariner. Et peut-être réfléchir. Elle se lève mais ne voit pas que sa ceinture est restée coincée dans la nappe. Et là c'est le drame. La nappe part, le plat glisse et atterrit sur le costume de Marc. Un clic-clic non loin d'eux...

mercredi 8 juillet 2009

A bas les journalistes mais pas moi:))!!

Avez vous remarqué la forte propension de tout un chacun à cracher sur le journaliste? Avec le politique et le dentiste, c'est l'individu le plus détesté.Beaucoup- et heureusement pas tous- se plaisent à jauger a la télé la mine defraîchie ou à traquer sur le papier une plume fatiguée.Et cela va de son commentaire. C'est toujours la faute aux médias.La course aux scoops.

Les aigris de tous poils ont eu de quoi faire, ces derniers jours avec 'a vie,l'oeuvre et accessoirement la mort de Michael Jackson. Toute journaliste que je suis,je dis trop c'est trop. Paix à son âme mais cet étalage est mauvais. La faute à qui,à quoi? A la chasse a l'exclusif,sûrement. Chacun veut y être de son scoop.Aux besoins de sensationnel,certainement.A la recherche du toujours trop. Il y en a-et c'est un bien- pour dire non mais ce déballage séduit nos âmes de curieux.Qui n'a pas voulu regarder le malheur chez son voisin? Et le drame prend une tournure épique pour qui veut fuir sa vie.

Dangereux mais tellement banal. Nous sommes ainsi.Curieux et parfois malsains. Mais au lieu de s'interroger,nous renvoyons la pierre au vilain journaliste qui de surcroît ,est nul et inculte.Trop facile.Rejet et fascination,c'est ce qu'inspire cette profession.Elle n'est souvent que le reflet de nos travers. A l'info sérieuse n'aime -t -on pas parfois le superflu? Et derrière le journaliste, c'est un humain avec ses défauts. La profession doit savoir regarder ce qui cloche. Elle le fait parfois.


Pas assez diront certains. Mais sachez le, un journalist sait s'interroger. Et si le journaliste n'existait pas ,l'info aurait moins de saveur.Et grâce à certains grands,des scandales ont été dénoncés.Dans certains pays,on les baillonne.dans d'autres on s'en moque. Il n'en reste pas moins qu'ils sont là. Leur métier n'est que la vie.Transcrire ce que l'on voit pour aussi mieux comprendre. Et pour ma part j'en suis très fière

mardi 7 juillet 2009

Gnarf-Gnarf bat de l'aile

Gnarf-Gnarf regarde l'appareil désespérement. Il ne fonctionne plus. Pas possible. Il s'était pourtant appliqué. Fixant sa proie à la fois avec envie et assurance. Certain d'en sortir le plus beau portrait qui soit. Il est en nage. Rester immobile pendant plusieurs heures, ce n'est plus de son âge. Il le sait, ses espoirs étaient immenses. Il n'est pas possible qu'il soit déçu.

Il respire un bon coup. Et reprend tout à zéro. Il va falloir ouvrir la bête. La décortiquer pour en extraire la substantifique moelle. Ca l'ennuie. Les enfants hurlent à l'autre bout de l'appartement. C'est insoutenable. Il va falloir sévir. Demain..il n'a pas la force. Il le tient là, son petit miracle. Alors il continue calmement. Tente de comprendre d'où vient cette panne brutale. Il ne sait plus. Son esprit se brouille. Il revoit la photo ultime. Celle qui va lui ouvrir la voie de la gloire et de l'argent facile. Il suffisait d'y penser avant.

"Mais tu vas marcher maudit appareil!". Un peu plus et il donnerait un grand coup de pied. Mais il prend sur lui. Il sort la batterie, la met sous son nez. Et soudain l'éclair. La bête s'est simplement déchargée. Il l'a trop usée tout au long de la journée. Et le voyant rouge ne lui indique rien. Y'a pas à dire, cette machinerie bridée, c'est n'importe quoi. Il va falloir un peu de temps. Gnarf-Gnarf va reprendre des forces. Il file dans la cuisine, ouvre le grand le frigo.


Un pot de rillettes lui tend les bras. Il le prend goulûment. Et file dans sa chambre. Le dévorer en cachette. Une heure est passée. Il tient son instant de bonheur. Et file copier sa photo sur son ordinateur. Il fixe l'écran avec un plaisir non dissimulé. Sous ses yeux apparait...un papillon. Le plus beau que la terre ait donné. Une espèce rare. Personne n'a réussi à saisir dans son milieu naturel ...le Gallus Parigonicus...Ca va se monnayer cher...

lundi 6 juillet 2009

Nini perd de son charme



Nini a très mal dormi. L'image d'un photographe fou furieux ne cesse de la poursuivre. Un télé objectif a tous les coins de rue Il va falloir oublier. Aujourd'hui c'est sa 10ème visite d'appartement. Elle ne trouve pas son bonheur. Elle veut investir un peu et placer. Pas question de dilapider sa fortune. Mais elle rêve en même temps d'un lieu cossu.


Pourquoi prendre un 2 pièces quand on pourrait gagner 2 pièces de plus sans souci? Quel dilemne. Un drame; L'agent immobiler l'attend au pied de l'immeuble. Tout sourire. Joli blondinet très affriolant. C'est plus que tentant. Elle n'aura peut-être pas perdu sa journée. Le lieu est très agréable aussi. Joliment agencé. Nini prend son temps. Etudie en détail le plan. Prête à vérifier au décimètre la rigueur de la loi Carrez. Sans compter le bilan énergétique. M'a pas l'air très droite cette fenètre. Elle se penche, ausculte l'objet du délit. Un oeil sur le croustillant Monsieur Croisé. Il est bien sympathique cet agent. Un petit rabais, ça doit être possible.


Il a l'air totalement indifférent, le bougre. Impensable. Son téléphone sonne, il s'absente avec un léger mot d'excuse. Elle n'en revient toujours pas. Pourquoi tant de haine? Il revient, l'air sévère. Alors ça vous tente? Elle esquisse une moue. "Oui mais je pourrai revisiter avec une amie". "Si vous voulez", l'agent est très agaçé visiblement. Nous allons fixer un rendez-vous. Demain? Il regarde son agenda. Ce sera difficile, il y a beaucoup de visites. sVous ne voulez pas faire un petit efforts. "Je ne suis pas là pour faire des efforts, Mademoiselle, d'autres personnes sont interessées.


Aucune n'est prioritaire. Prenez le temps de réfléchir. "Mais quel goujat!" Le charme de Nini n'agit plus. Elle accepte un rendez-vous dans deux jours. L'agent redescend rapidement les 2 étages et la laisse sans ménagement devant l'immeuble. Elle soupire. Il ne me plait pas finalement, cet appart. Elle grogne et n'aperçoit pas le téléobjectif qui la fixe depuis tout à l'heure. Clic-clac.... l'affaire est dans le sac....

vendredi 3 juillet 2009

Toi


Sur ma route,

Il y a Toi

Toi que je ne connais pas

Pas envie de te connaître

Trop d'a priori,de petits moi

Sur ma route, il y a surtout Moi

Loin de tout, loin de toi..et loin de moi..

Mais petit à petit ce toi que je ne voulais pas

Prend de la place sur ma route à moi

Alors je dégage le chemin, je fais de la place

Le petit moi s'ouvre à ton petit toi et nous nouons un lien

Un lien ténu, invisible entre moi et toi, nous deux sur le même chemin

Et ce toi que je ne connaissais pas devient plus important que mon moiI

l y a Toi puis moi comme deux entités d'un nous qui n'ose pas se l'avouer

Et mon fardeau devient moins lourd à porter pour mon moi devenu plus léger

Jusqu'où iras-tu, petit toi qui maintenant fais partie de moi, seras-tu toujours là?

Peut-être pas, mais maintenant ce toi et ce moi, c'est bien nous..

A l'infini,sur la route de cette vie...

jeudi 2 juillet 2009

Nini dans le viseur

Nini ne sait pas trop quoi faire de sa fortune toute neuve. 500 000 euros, c'est pas mal mais ça paie à peine un placard à balai dans le centre de Paris. Au Népal, en revanche elle serait une reine. Mais a -t-elle vraiment envie de partir là-bas? La tournée des Grands Ducs ,c'est une option mais ça fait de l'argent fichu en l'air aussi.C'est loin d'être l'idéal. Et si elle plaçait sa fortune?

Elle n'a qu'à aller voir son charmant banquier. Celui qui la rappelle régulièrement pour lui mettre sous les yeux son superbe découvert bancaire. Il va lui dérouler le tapis rouge. Mais bon, elle le voit venir. Encore des placements à la noix de coco. Des trucs sur des valeurs immobilières pas nettes qui vont finir dans les choux. Elle n'en veut pas. Elle ne va pas glisser son fric non plus sous son matelas. Pas confortable. La princesse aux petis pois va faire de très mauvais rêves. Alors que faire? C'est l'ébullition dans son cerveau et c'est assez peu fréquent pour ne pas la mettre dans tous ses états. Normalement c'est dans 3 jours qu'elle est officiellement riche. Le téléphone sonne. Son esprit divague quand même depuis 10 bonnes minutes mais il faut travailler. "Nini Quincampoix?". "Oui". 'Bonjour, vous ne me connaissez pas mais moi je vous connais." Ah? "Enfin je vous reconnais. Tous les matins, vous passez à la boulangerie chez Louis pour votre petit croissant aux amandes fétiche.

" Oui..Nini sent son coeur qui s'accélère. "Vous êtes très belle". Merci..Mais comment savez-vous mon nom? "Le boulanger a les mains dans la pâte mais pas la langue dans sa poche. J'ai pris l'habitude de venir régulièrement acheter un flan au chocolat. Et à force il a fondu. Pas difficile aussi de savoir où vous travaillez..."Cela ne rassure guère Nini. Elle ose lui demander ce qu'il attend. "En fait je suis photographe et j'aimerais beaucoup faire des portraits de vous.Vous pouvez vraiment aller très loin avec votre superbe plastique.." Je vais réfléchir. Nini n'en mène pas large. Intuition féminine peut-être, elle se demande si cet olibrius n'a pas quelque chose à voir avec le nain hargneux qui lui tient lieu de famille. Je dois raccrocher.."Ne vous inquiétez pas, je vous rappellerai.."

mercredi 1 juillet 2009

Image faussée


Image nous sommes et image nous retournerons.Voilà notre monde moderne. Cumul d'individualisme mal placé. Placés les uns à côté des autres.Et incapable de voir plus loin que le bout de son nez, le bout de son âme.

Dangereux internet qui nous fait percevoir l'image d'une personne avant son coeur.Rapports faussés qui limitent l'autre à son enveloppe extérieur.La beauté ne serait- elle pas celle aussi de l'âme? Je ne sais pas si la corrélation se fait toujours. Mais l'ego attend qu'on lui renvoie cette belle image sur écran glacé.

Aime mon image et tu m'aimeras tout entier.Et alors tout le monde il sera beau,tout le monde il sera gentil.En rêve et en 2.0.Curieuse époque qui nous fait aduler des pops stars en pleine décheance et oublie le crève la faim sur le pas de sa porte. L'image, encore cette belle image.On ne voit bien qu'avec le coeur disait le pilote poète. Sauf que tout le monde le garde bien au chaud. De peur qu'il ne se brise.Et chacun se concentre sur son petit bout d'image si joli sur les pages de son histoire informatique.

Pauvreté que la nôtre.Richesse que celle de l'homme qui voit au-delà de ses yeux. Cela m'attriste.N'y-a t il que ce beau miroir qui jamais ne nous rassure? Donnons nous simplement un supplement d'âme.Au delà de l'image.Car un jour,elle aussi,sera poussière.