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C'est le nouveau blog de Nathalie Croisé...Sur ma route,la vie...La découverte que le bonheur est en soi..depuis, je fais mon chemin..

vendredi 27 février 2009

Ma bande originale..à moi que j'ai..

Grâce à Cécile, je suis un peu moins bête depuis hier soir. J'ai découvert que maintenant on pouvait être tagguée sur un blog. Non, ça ne fait pas mal. C'est même plutôt sympathique. Le principe est simple: créer une chaîne. Un blogueur ou une blogueuse répond à un questionnaire et passe à son voisin. Cécile nous livre donc sa bande originale http://ceciledequoide9.blogspot.com/2009/02/ma-bande-originale-ou-pas-tant-que-ca.html.

Il s'agit d'associer une saison, un sentiment ou une action à une chanson. Ca semble simple mais cela donne lieu à un énorme cogitage! Et voilà le résultat..Bon courage..


Générique: In the stone d'Earth Wind and Fire. Le jingle du film du Dimanche soir sur TF1 qui a bercé mon enfance


Naissance: Isn't she lovely? de Stevie Wonder. La plus belle chanson d'un père à sa fille. Je la fredonne sans cesse.

Le réveil: What a wonderful word de Louis Amstrong. Mon optimisme indécrottable.


Un jour normal: Juste quelqu'un de bien d'Enzo Enzo. Je m'y efforce tous les jours. Pas facile, parfois la barre est haute.


La ville: New-York, New-York. Je n'y suis jamais allée mais cette histoire d'ascension me plaît bien!


Printemps: Y'a le printemps qui chante. Le vinyl de Claude François de mon enfance était rayé à force d'être passé dans le mange-disque (vous ne savez pas ce qu'est un mange-disque? Vous êtes très jeune alors)


Eté: A bicyclette d'Yves Montand..la jupe au vent!

Automne: A la faveur de l'automne de Tété..Je ne comprends pas toutes les paroles mais c'est beau:)


Hiver: L'ennemi dans la glace (hi,hi!) d'Alain Chamfort. Quand on a peur de sa propre image, on est en hiver..


Tomber amoureux: Et si tu n'existais pas de Joe Dassin..Ce qui fait qu'on tombe amoureux..


Etre amoureux: Je suis en amour de Diane Tell: tellement belle expression..Vertige de l'amour d'Alain Bashung..Lumière du Jour de Michel Berger.."Mais moi, tu vois, j'ai toi.."


Se marier: Crocodile Rock d'Elton John..
Pour "4 mariages et un enterrement". Le "non-mariage"..je suis mariée mais je crois tellement plus aux sentiments qu'aux signatures sur un parchemin..


Rejet: Portishead Glory Box 'Give me a reason to be a woman".



Jalousie: Jaloux de Julien Clerc..

Se quitter: Ces petits rien de Gainsbourg.."Moi je ne veux pour rien au monde plus rien de vous,- Pour être à vous faut être à moitié fou." Comment te dire adieu.." "Sous aucun prétexte je ne veux..."Gainsbarre sait trouver les mots..



Se réconcilier. It had to be you Harry Connick Junior pour la reprise. Quand Harry rencontre Sally, quelles retrouvailles!



Cassure: All by myself de Eric Carmen. Seule avec son berger allemand!


Petage de plomb: Come as you are de Nirvana.."No I don't have a gun.." Ca c'est vrai toi "de Téléphone ...'Quelque chose en toi ne tourne pas rond.."

Sur la plage: Chico Buarque Essa moça ta diférente..En string! Ou Youssou N'Dour pour le Sénégal


En conduisant: Syndicate of law Accelerator.. Il faut que ça pulse au volant, FG, c'est parfait pour ça.


Tout va mieux: Love is in the air de John Paul Young..



.Une pensée profonde: A cause des garçons, "A cause des garçons", on met des bas nylons, on se crèpe le chignon.

Crépuscule: Sade "Smooth Operator Ou Diana Krall "I've got you under my skin"..grrrrrr..


A l'aube: "Toxic "de "Britney Spears ou "Erotica" de Madonna..J'enfile ma tenue d'hôtesse de l'air et mes bas résilles:))


Danse: la liste est longue..Allez..voile sur les filles "Alexandrie, Alexandra "de Claude François

Enfance: Colargol, l'ours qui chante en fa, en sol.

Espoir: Pour la femme veuve qui s'éveille de Daniel Balavoine..


Mélancolie: Jardin d'Hiver d'Henri Salvador, Quand je serai KO de Souchon.

Nostalgie: Rock Collection de Laurent Voulzy "On a tous dans le coeur.."



Mort: The Wind de Mariah Carey.."The wind has taken you, you're free, finally happy; so still you lied, living you cares behind, the pain is gone.."

Générique de fin: Ma révérence de Véronique Sanson Quand j'n'aurai plus le tempsDe trouver tout l'temps du courage..

Pas très joyeux d'accord. Mais si courageux. Assumer sa vie jusqu'au bout..Je passe le relais..à uglysally...http://uglysally.com/blog/

jeudi 26 février 2009

Diplomé pratique et pas cher

En ces temps de crise, il y a en a qui en ont sous le chapeau. Alors que le chômage continue de grimper en France (90 200 demandeurs d'emploi supplémentaires en janvier) et que le gouvernement n'a pas vraiment de solution, il est rassurant de constater qu'il y a encore de la matière grise. Et même beaucoup. Le chômage, nul n'y échappe désormais.

Et les agents de Pôle Emploi (dire que ça a failli s'appeler Noé!) voient aussi bien à leur guichet des jeunes que des cadres qui n'avaient jamais connu les files d'attente devant des agences. Bac+5, ce n'est plus la panacée. Ils sont nombreux à sortir de l'école. A multiplier l'envoi des CV sans résultat. Alors plutôt que de rester à se morfondre, certains prennent leur destin en main. En ces temps de communication à outrance, rien de tel qu'un bon buzz. Yannick Miel, 23 ans a tout compris. Il en a bien plus dans la cervelle qu'un Mickael Vendetta et cela lui rapportera sûrement plus. En tous cas, je l'espère. Après la énième lettre de refus, son esprit cogite. Et là sous la douche, l'illumination: "Eureka". Son corps n'était pas totalement plongé dans l'eau mais la bonne idée est remontée, fissa à la surface.

"Je vais me vendre sur Ebay". Les enchères grimpent, déjà plus de 1000 euros. Et cette grande opération promotionnelle sur l'Esplanade de la Défense. Un stand très sobre: "Jeune diplômé en solde. Faites votre offre". Il se décrit lui-même comme "pratique, peu coûteux et facile d'entretien". Mesdames,une opinion? Evidemment, ça peut faire sourire jaune. Avoir tellement besoin de travailler que l'on en arrive à se brader. Dans cette société où l'individu ne se structure et n'est structuré que par son travail. Ca fait froid dans le dos! Dans cette société où il faut parler de soi à tout prix pour se faire connaître. Martin Hirsch lui a fait une proposition. Impressionné? Ou envie de rebondir sur ce buzz?

Imaginons un grand rassemblement d'employés potentiels à travers toute la France. "On veut du travail, on veut du travail!". De quoi créer un beau malaise. Les enchères vont grimper. Pierre Bergé et ses objets d'art peuvent aller se rhabiller! Tiens, et si on se servait de cet argent pour relancer l'emploi...Oups, pas très correct, ce que je dis là. Je file de ce pas sur Ebay..:))

mercredi 25 février 2009

La où y'a plus d'humour, y'a plus de plaisir...

Maintenant il faut être politiquement correct. Pour ma part, je ne suis pas à la mode puisque je suis impolitiquement incorrect. Autrement dit, je ne m'empèche pas de dire ce que je pense. Même si cela dérange. Partout, il faut être policé. Jamais un mot plus haut que l'autre. Sinon attention, ça frise l'hystérie. Et quand c'est une femme, c'est encore pire puisque l'hystérie, étymologiquement parlant vient de la matrice féminine.

Un homme qui s'excite de l'utérus, ça ne le fait pas non?!?. Ah, c'est vrai, les hormones ne leur travaillent pas. Non!! Ils ont de la chance. Enfin, si parfois, ça les démange également dans cette zone- là.Mais c'est normal, ce sont des hommes! Faits pour afficher leur virilité. A l'instar d'un Dominique Strauss-Kahn. Ces parties de jambe en l'air n'ont pas excité grand monde quand on cherche encore à savoir qui est le père de la fille de Rachida Dati. Tellement plus drôle. Le président du FMI, c'était sûrement un complot. Ne poussez pas l'eau du bain dans les orties! Alors évidemment, les humoristes sont là pour nous rappeler ces dérapages. Et Stéphane Guillon se retrouve sur le grill. Certes oser dire qu'on a donné à l"auguste invité d'une radio non moins auguste une bonne dose de bromure et placer une caméra sous la table pour vérifier que rien ne se passe, cela peut prêter à sourire..Jaune.

Pas nécessairement fin. Mais surtout pas du tout politiquement correct . Quand Pierre Desproges s'en prenait à l'oeil de Le Pen et au reste..et quand Coluche se gaussait de VGE, ce n'était peut-être pas non plus de la dentelle. Mais depuis on hurle au génie. Et on diffuse en boucle leurs sketchs. A juste titre.Les temps changent. On voit des mal-entendants et des mal-comprenants partout. Et on n'appelle plus un chat un chat..enfin, je voulais dire, vous comprenez..mais si je le dis, je serai censurée. Plus le temps passe, moins l'homme a le droit de se laisser aller. Respect, non-respect. Où est la ligne jaune? Bafouer ses engagements serait apparemment moins honteux que de dénoncer des excès. Il y a une justice que je ne comprends plus.

Evidemment l'humour n'est pas apprécié de la même façon de part et d'autre de la frontière. Mais il a le mérite d'être encore en vie! Lui..."Où il n'y pas d'humour, il n'y a pas d'humanité. Où il n'y a pas d'humour, il y a des camps de concentration" nous disait Eugène Ionesco..Soyons drôles..avant d'être morts!

mardi 24 février 2009

L'infidèle tombe dans le panneau..

Attention, Facebook nuit gravement à la vie privée. Ca, on le savait déjà. A passer des heures entières devant votre écran, vous devenez chèvre, vos doigts s'allongent et vous devenez aveugle. Votre moitié ne vous voit plus et se met à douter. De votre état mental et de votre couple! Vous discutez avec des êtres virtuels. Mais qui sont-ils?

Heureusement quand on passe la barrière, cela peut se révéler fort sympathique. Mais parfois c'est la catastrophe. Un fan de foot de Manchester United s'en mord encore les doigts. Cet homme marié de 39 ans a rencontré un jour la délicieuse Emma. Echanges de mails , de fleurs, de petits coeurs. Bref, dérapage incontrôlé. Le monsieur s'enflamme et rêve déjà d'une grande histoire d'amour. Mais elle habite un peu loin, la donzelle. Une ferme reculée d'Ecosse à plus de 600 kms de son domicile. Qu'à cela ne tienne "Je vais chercher des cigarettes, chérie". Et hop il enfourche son cheval et part à la conquète de sa belle. Arrivé sur les lieux du crime, personne. Parce qu'Emma n'existe pas. Un vulgaire avatar créé de toutes pièces par des fans de..Liverpool! Oh, les vilains méchants. Le sport mène à tout. Même aux blagues de potache. Surtout, devrais-je dire. Le malheureux homme repart. Groggy, la queue entre les jambes. La belle histoire est finie. Cela aurait pu en rester là. Mais les mauvais plaisantins ont décidé d'humilier un peu plus leur victime. Ils l'ont appelé pour révéler le pot aux roses.

Une conversation surréaliste enregistrée sur Youtube. Madame, curieuse (comme toutes les femmes!) a découvert ces dialogues croustillants. Monsieur a fait illico un aller-retour. Perdant sa femme et ses illusions. Nul ne sait s'il est reparti compter fleurette sur Facebook. Chat échaudé...

lundi 23 février 2009

Minute de gloire!

Tout le monde a droit à son quart d'heure de gloire. C'est ce que nous disait en substance Andy Warhol. C'est vrai qu'à y regarder de près il y a des gens anonymes, des voisins, des amis qui mériteraient une autre couverture médiatique que les stars d'Hollywood et du petit écran. Mais la nature humaine est ainsi qu'elle préfère parfois s'aveugler sous les sunlights que de regarder la lumière qui vient du coeur. Heureusement que des Mère Thérésa ou des Soeurs Emmanuelle nous ramènent à d'autres valeurs. Je ne me sens pas religieuse pourtant. Mais habitée par l'envie d'aller vers la bonté humaine.

J'y crois très fort. Trop parfois. Nous sommes avant tout des êtres imparfaits. Et le mal l'emporte trop souvent sur le bien. Mais un petit geste anodin peut parfois rendre toute sa grandeur à un homme aux contours imprécis. Quart d'heure de gloire donc qui font se ruer des jeunes ados vers la télé réalité. Illusion éphèmere d'êrre un jour une Nouvelle Star. Reconnue des siens et des gens de la rue. Avec du talent, ça change tout. Oui mais voilà, certains croient qu'il suffit d'être devant une caméra pour en avoir. Curieuse culture du paraître.A petite échelle il y a des gens qui font avancer le monde. C'est ainsi que samedi nous avions rendez-vous à l'espace culturel Saraaba à la Goutte d'Or.Lieu de rencontre melting-pot aux carrefours de plusieurs cultures. Exemple parfait avec le groupe qui se produisait , Nuru Kané et Bayefall Gwana.

Sur scène un Sénégalais, un Marocain Jawad, un Algérien Abdelkader et un français Thierry. Deux continents, quatre pays et la même façon d'aborder la musique. Africaine, orientalisante, bluesy. Tout le monde est à l'unisson. Mes enfants sont là. Entrainés sur scène, ils dansent du haut de leurs 3 pommes. Les spectateurs sont amusés, ont envie de les suivre. Pause café durant le concert. Le temps de quelques échanges. J'entame la conversation avec Abdelkader, ses origines, sa musique. Je lui dis "c'est très beau ce que vous faites". Il me répond "vous aussi, c'est encore plus beau.Nous, c'est rien à côté.". Et là mon coeur explose.

Oui, nous, notre couple mixte, et tous les autres faisons peut-être avancer les choses. Si c'est ça, ma minute de gloire, je peux en être fière alors. Et je vous léguerai, simplement, le sourire de mes enfants. Pour un monde...de bonté humaine.

vendredi 20 février 2009

Note-moi..je saurai qui je suis!

Dans le genre "on n'arrête pas le progrès", voici un nouveau truc qui fait fureur sur les blogs:la notation des articles. Simple comme un jour sans pain et instructif comme la main de ta soeur. Bref, un truc qui ne sert à rien. Mais comme tous ces trucs qui font joli, il y a une soudaine envie de se ruer dessus. Comme la misère sur la culotte d'un zouave!Le résultat, lui me laisse très perplexe. Il ne faut pas sortir de l'ENA, de la cuisse de Jupiter ou de son salon pour s'y essayer.

Des petites étoiles au nombre de 5 vous ouvrent la porte du vice le plus caché qui soit: juger l'autre par des bons points. Comme dans le Guide Michelin, plus il y a d'étoiles, plus on s'approche du Nirvana. 0 ou 1 c'est l'hôtel borgne. 5, c'est le Palace. Lecteurs pervers, vous vous apprêtez à infliger au malheureux scribouillard son humiliation suprême ou à le porter aux nues pour quelques instants. Comme c'est jouissif! Mais voilà le hic.C'est un blog que vous notez. Evidemment si c'est un condensé de fiches de cuisine ou de nouvelles techno,plutôt facile de donner son point de vue. Ta tarte aux pommes, elle craint, le dernier Iphone, il déchire sa race!! Imaginez un peu le même système appliqué à vos vies de tous les jours. Martine vous raconte mes déboires avec sa machine à laver. Le bricolage vous sort par les yeux: zéro pointé.Vous vivez une histoire d'amour tordue avec un plombier honnête: 5 étoiles garanti. Et son lave-linge vous fait soudain vibrer.

Autre exemple, il prend l'envie à Albert de vous décrire la journée de son labrador adoré. Le côté cocker battu vous a toujours fait craquer: c'est une déferlante de bonne note.Vous adorez les chats et cette histoire canine vous hérisse le poil. Sanction immédiate. Y a un os. Et pauvre blogueur qu'il est, il se met à déprimer sévère. Sa vie est décidement trop nulle! Alors que dire de mes considérations sur l'amour, l'amitié, les relations hommes-femmes et le monde du travail? Quand je jette un oeil en arrière et que je vois en condensé mes écrits, j'ai froid dans le dos. Mettre des étoiles sur mon coeur comme des médailles sur le thorax d'un général russe. Noter ce qui n'est que sentiments et élans de l'esprit. Un blog, il n'y a rien de plus perso. Impossible de juger. Ou alors, c'est que l'on attend autre chose que le partage. On attend la récompense comme mon labrador malheureux. Et on frétille devant son su-sucre..

Et s'il n'y a plus d'étoiles, que devient l'écrivain amateur? Il a la vie. La vraie vie. Loin de l'école et des bons points de notre enfance. Et cette satisfaction d'avoir peut-être un jour toucher certains qui ne lui offriront pas des étoiles sur un plateau d'argent. Mais lui resteront fidèles!

jeudi 19 février 2009

La femme est l'avenir de l'homme:-)))

Née après 68, je vis au quotidien et depuis 20 ans l'évolution des rapports hommes-femmes. Le contact est plus direct, plus franc. Parfois très brut mais pas pour autant moins complexe. Parce que justement, nous, les femmes osons dire tout haut ce que nous pensons tout bas. Osons affirmer que nous pouvons être fortes un jour et faibles le lendemain. Ou parfois dans la même journée! Que nous avons des certitudes mais que nous doutons aussi.

C'est notre mystère! Ce petit truc qui fait que vous les hommes, vous prenez peur parfois. Parce que finalement nous vous renvoyons à vos propres imperfections et à vos interrogations. Parler ouvertement (!) de sexe a-t-il fait évoluer les relations? Sûrement en matière de désir. En ce qui concerne le coeur, c'est une autre affaire.Et on ne sait pas plus dire "je t'aime" maintenant qu'avant. Peut-être moins encore. Par peur de l'autre, de soi. De ne pas être à l'hauteur. Et comme j'aime à le répéter: en Occident, les choses se gâtent. Les coeurs se ferment. Et le rapport est faussé.

Que dire alors du monde du travail?Etonnant de voir que les femmes sont de plus en plus présentes mais rarement à des postes à responsabilité. On vous parlera maternité sûrement...Mais aussi plafond de verre. Barrière des sexes invisible qui pourrait se résumer ainsi: dès qu'une femme a un brin de cervelle, la majorité des hommes a la trouille. Qu'elles leur prennent leur place. (En les émasculant au passage!). Alors, ils se serrent les coudes.Observez ces groupes d'hommes prompts à la grosse blague virile pour se rassurer et au rire gras autour du dernier match de foot. Une femme leur parle ballon rond, elle n'y comprend rien. C'e'st sûr! Ou si elle comprend, elle n'a pas, dans tous les cas la même érudition. Elle doit tout prouver face à l'as du dribble et de la passe décisive! Et alors quand il s'agit de parler réorganisation du temps de travail, on sent passer une inquiétude dans le regard du mâle dominant. Colosse au pied d'argile.

Bon, allez, je schématise. Pas tous. Il y a encore de l'espoir! Mais il y a aussi des spécimens indécrottables qui s'accrochent comme des sangsues à leurs acquis. Passé 40 ans, difficile de leur faire entendre raison! Qu'une femme puisse un jour les supplanter, c'est la mort assurée. Il ne leur restera plus qu'à aller pleurer dans le giron de maman! Le monde se partage entre hommes et femmes, c'est indéniable. Et heureusement..sinon je ne sais pas comment on ferait des petits! Mais avant tout entre cons et intelligents, incompétents et efficaces, lâches et courageux, glandeurs et bourreaux de travail. Vous aurez remarqué que je mets tout au masculin. Fâcheuse tendance qui fait que le féminin passe au second plan! Ces qualités et ces défauts reviendront aussi bien à une homme qu'à une femme. Sauf que conne, lâche, incompétente et glandeuse, y'a rien de pire au monde:-) Alors, si on dépassait un peu ce clivage... Les femmes avancent ,inutile que certains hommes reculent! Quand on ne nous demandera plus d'être au top, on aura fait un grand pas. J'espère être là pour le voir!

mercredi 18 février 2009

La jouissance et l'extase

N'en déplaise à certains (certaines?), je n'éprouve pas une passion démesurée (observez le choix des mots:!) pour la littérature érotique. Exercice ô combien délicat et périlleux. Il faut avoir une plume (bien trempée)pour transcrire l'alchimie des corps et le paroxysme de l'orgasme. Sensation unique en son genre qui dépasse bien souvent les mots. Si le talent n'est pas au rendez-vous, nous voilà face à un enchevètrement informe, un mélange des sexes sans saveur.

Un catalogue La Redoute des positions du kamasutra. Des auteurs s'amusent à décrire leurs aventures.Un homme dans un train, un rendez-vous dans un hôtel.Mais parfois la chair est triste. Et la description ne provoque pas la moindre excitation. Comme un film porno mécanique que l'on regarderait d'un oeil distrait...un soir de pluie?!? Alors que lorsque amour et sexe sont imbriqués (!) l'histoire prend une toute autre saveur. C'est ainsi que "La jouissance et l'extase" de Françoise Rey m'a séduite. L'histoire de la passion entre Anais Nin et Henry Miller. Pourtant, rien ne nous est épargné comme ces deux prostituées qui se livrent à un simulacre d'accouplement sous les yeux du couple excité ou le psychanalyste qui estime que le contact charnel avec sa patiente fera progresser beaucoup plus rapidement la thérapie. Les mots sont crus, les postures sans équivoque. Et pourtant tout n'est que passion.

Des moments d'extase à répétition. Et ce lien de plus en plus fort qui unit ces deux écorchés."Henry, je vais te tuer de mon plaisir furibond, je vais t'étouffer, te réduire, tout se crispe en moi, tout m'échappe, tout me trahit et me dépasse". Portrait de deux coeurs à l'unisson. Et portrait d'une femme. Presque frigide avec son mari, elle découvre l'amour physique. Y prend progressivement plaisir. Jusqu'à multiplier les aventures. Pour séduire et se sentir une reine.Elle est imparfaite, manipule les hommes, se sent séduite par les femmes. Forte et fragile.Parfois Henry ne sait plus.Partagé entre sa femme June et ce nouvel amour. Il la méprise soudain, la prend violemment.La frontière est ténue.Le sexe peut devenir violence et pourtant ils s'aiment. Mais soudain l'autre devient un instrument. Pour chasser ses propres angoisses. Ses propres doutes. Etonnant mystère que cet autre dont on ne pouvait pas se passer qui soudain devient un étranger. L'attirance qui s'éteint avec le désir. Le sexe est parfois égoïste. Sa jouissance avant celle de l'autre. Scène terrible où Henry prend sa maîtresse sous les yeux de sa femme dans un accès de colère.

Rien n'est moral. Mais on ne peut pas se sentir choqué. C'est plus que du sexe à l'état brut.Tous les êtres vibrent.Et se perdent dans cette jouissance. Cela dépasse l'érotisme. Et ce journal secret d'Anais: "Je suis devenue une autre, ondoyée au fluide de la vie.Ma bouche qui a reçu ce baptème se fera bientôt à des prières et à des psaumes impossibles.Mes rêves vogueront sur ce fleuve, désormais, je suis une voyageuse sans frontière en pays de chair".

mardi 17 février 2009

Aimer


L'amour, comme les êtres humains, a un double visage. L'instinct et la raison. L'envie et le dégoût. La fougue et la patience. La frontière est ténue entre les deux. Mais parfois, le point de départ est faussé. On aime l'amour, on n'aime pas l'autre. Et si cela dérape, il ne faut se faire aucune illusion. Nous n'avons pas pris le bon chemin tout simplement. Heureusement que nous pouvons parfois nous en rapprocher ...
Il y a deux façons d'aimer. Comme deux façons d'être. Primaire d'abord. Dans l'impulsion. Jalousie, possessivité. L'autre vous appartient. Il devient votre chose, votre objet. Doit répondre impérativement à vos attentes. Que pense-t-il? Peu importe, il vous aime. Pas besoin d'en dire plus. D'en savoir plus. On fusionne avec l'autre. Il nous renvoie un miroir. Beau miroir de ce bel être que l'on voudrait être. Evidemment ce n'est pas réel. Puisque l'être aimé n'existe pas. Il n'est qu'un objet. L'objet de son désir. L'irréel a ses limites. Et un jour, on se heurte à un mur. Celui de voir les failles de l'autre. Et que l'être aimé se mette à vous dire des mots que l'on ne veut pas entendre. Il n'y a plus fusion. Et tout explose. C'est un amour enfantin. Celui de l'enfant pour sa mère. A 10 ans, à 20 ans, ce n'est pas trop grave. A 40 ou 50 ans, c'est sans retour...

Alors, il y a l'amour secondaire. Celui qui est dans le partage. L'autre n'est pas vous. Et surtout il ne vous appartient pas. Il existe dans sa liberté. Celle de vous aimer et parfois de vous détester. De ne pas être au diapason, ni à l'unisson de vos désirs. Il ne vous ressemble pas..Mais vous vous retrouvez quand même en lui. Vous n'avez pas besoin de lui pour vivre. En permanence. Et en même temps, sans lui, vous n'êtes plus tout à fait vous-mêmes Vous avez besoin de ses conseils. Mais vous gardez votre liberté de décision. Et si un jour, il s'en va, vous aurez de la peine. Beaucoup de peine. Mais vous ne serez pas perdu car vous aurez appris à vivre seul. Ca, c'est un amour de grand. Un amour Grand tout court.
Notre société est celle de la consommation. Chacun cherche à combler un vide. Matériel. Et la plupart du temps un vide affectif. Regardez comme nous nous accrochons aux réseaux sociaux (!) Et à son illusion virtuelle. Miroir, mon beau miroir.
Aimer, ce n'est pas combler le vide. C'est donner sans partage. Et recevoir sans retour. Aimer vraiment, c'est savoir grandir. Je pense être sur la bonne voie....

Empathie petite souris

Comme toutes les femmes, j'ai cet immense défaut de vouloir tout comprendre. Tout décortiquer. Analyser le comportement de l'autre, le pourquoi, le comment. Sur soi, c'est parfois très efficace. Ca n'empèche pas de faire des erreurs et des bétises.Mais à force on se sent mieux!

Au milieu de mes multiples tares, j'ai, sans prétention (!) une qualité: celle de sentir la nature des autres. Parfois, je vois mais je fonce et je me casse le nez! Parfois je vois et je fais marche arrière! Au final, je me trompe rarement. La première impression est, en général la bonne. Je ferai mieux d'ailleurs de rester sur celle-ci. L'être humain est si complexe que l'on perd parfois le fil. Son propre fil, celui des autres. Et l'on discerne des qualités alors que le défaut rédhibitoire aurait dû vous faire faire demi-tour en un rien de temps. Il y en a certains que cela dérange. Voir en eux ce qu'ils se cachent à eux-mêmes, ce n'est pas très agréable. Mieux vaut se voiler la face. Et se tourner vers des relations superficielles. Mais tellement rassurantes.Tant mieux pour eux..ou tant pis. Je ne changerai pas pour autant...




Je me croyais donc un être d'exception en la matière, une sorte de "sur-femme"!!. Et voilà que je découvre que tout cela est génétique. Des chercheurs du Wisconsin et de l'Oregon se sont penchés sur l'empathie. Enfin, pas trop, ils seraient tombés!.Pour ceux qui ne le sauraient pas, l'empathie c'est la capacité à souffrir avec l'autre, à partager ce qu'il vit.C'est encore une souris qui a trinqué. Petit animal doté d'un coeur comme la plupart des représentants de l'espèce humaine! Les chercheurs l'ont choisie particulièrement sociable (allez, savoir comment on détecte une souris sociable, elle vous fait des clins d'oeil en rigolant?!?) à qui ils ont fait observer une scène dans l’espoir de susciter une réaction de sa part. Son rôle était d’observer une autre souris recevoir un coup. Celui-ci était associé à un son. Plus tard, la souris sociable, à qui on faisait réentendre le son, montrait des signes d’aversion alors même qu’aucun coup n’était porté.

D'autres sont restés de marbre. Quels rats! Conclusion:un gène pourrait être en partie responsable de l'empathie. Déjà bébé, je devais avoir l'envie de me pencher sur le berçeau de mon petit camarade. Imaginez un peu, si on pouvait tous nous inoculer le germe de l'empathie, on s'aimerait tous les uns, les autres. On se comprendrait sans rien se dire. Plus de haine, plus de guerre. Mais bon, on s'ennuierait. Et au final l'homme, jamais satisfait en..pâtirait!

lundi 16 février 2009

Mon blog à la une!

Etrange sensation que celle d'inverser les rôles. Me voici dans un taxi qui m'emmène à la Maison de la Radio. Dans quelques minutes, les studios de RFI. Je suis à la fois heureuse et un peu anxieuse. Et pas peu fière de venir parler de mon blog. Et des blogs au féminin au contact de deux autres "mordues" d'internet. Je rejoins les studios. Et me vois 10 ans en arrière. Quand j'arrivais la nuit pour les journaux. Atmosphère toujours aussi feutrée et studio accueillant.

Mais voilà je ne suis pas l'intervieweuse mais l'interviewée.Je dois résister à l'envie de m'emparer d'un casque et du micro. De répéter 3,2,1,0. On se calme?!? Non! Philippe et Cédric de l'atelier des médias sont là pour me "cuisiner". Très gentiment. En ligne, une blogueuse tunisienne. Et à mes côtés Uglysally alias Sarah. Une jeune femme noire dans un monde dirigée par les vieux hommes blancs. Je trouve qu'elles ont toutes les deux un beau courage.

Celui de dénoncer des excès, de parler politique ou discrimination là où d'autres se voilent la face. A côté j'ai l'impression de faire un "bloggounet"...Mais mon expérience de femme blanche mariée à un noir à une époque où le métissage renvoie à d'autres valeurs séduit visiblement. Ce n'est pas pour me déplaire?!?Alors y-a-t-il des blogs de femme? C'est un peu le coeur de la question. Il semble que l'on ne soit pas si nombreuses que ça. Alors, allons-y! Blog de femmes. Sûrement. Parce que nous ne parlons pas de la même façon des faits de société, de la politique ou de la sexualité. Parce que les femmes s'autorisent parfois à parler plus librement. Parce que l'écrit offre cette liberté.

Mais ne pensons pas que les blogs de femme ne s'interessent qu'à la dernière petite robe à la mode ou à la crème anti-rides la plus efficace. Dans un monde en perpétuel mouvement, il n'y a pas de raison de se dire que les femmes ne feront pas aussi bien que les hommes. Non, pas de guerre des sexes. Le blog, c'est un nouveau mode !

d'expression. Et j'étais ravie de voir que mes petites considérations sur la vie, sur l'amour, sur le rapport à l'autre peuvent en toucher certains. Ici et ailleurs. Beaucoup de témoignages souvent d'hommes-de femmes, partagés entre l'Afrique et l'Occident. Mon blog n'a même pas un an. Il me fait grandir. Et ce tout petit écho prend un soudain une autre dimension. Drôlement chouette la radio!Alors pour tous ceux qui n'auraient pas suivi mon intense travail de lobbying, une petite piqûre de rappel de façon à doper un peu plus la fréquentation du site: http://atelier.rfi.fr/profiles/blogs/emission-n694-les-femmes-et. Il va falloir que je songe sérieusement à la pub!

vendredi 13 février 2009

Aimons nous comme des bêtes!

Demain la St Valentin! Le compte à rebours est enclenché! Observez ces hommes fébriles courant chez le fleuriste ou le bijoutier. Suant à grosses gouttes de peur de commettre une gaffe. La gaffe qui changerait leur St Valentin en vendredi 13. De vrais zombis. Ils en bavent.

Ca fait plusieurs jours que leur moitié les bassine, les observe d'un air de cocker battu dans l'attente de l'heureuse surprise. Va-t-il oublier? Si je faisais un noeud à sa cravate. Que va-t-il m'offrir? Non, pas encore un fer à repasser. C'est l'angoisse de part et d'autre. Pour cette preuve d'amour. Eternel. Je déteste, je le dis haut et fort. Société de consommation qui nous invente des fêtes débiles pour dépenser plus. Quand on aime, on ne compte pas. Y paraît. Le portefeuille est près du coeur. Peut-être. Mais cette contrainte stupide frise parfois le ridicule. Faisons l'amour, pas les courses!Alors si l'idée vous en dit, petit détour par le parc de Thoiry! Nos amis les bêtes ont beaucoup à nous apprendre:-)

Les Américains ne s'embarrassent pas! Plusieurs zoos proposent des visites réservées aux adultes pour ce week-end de la Saint-Valentin. Au menu, observations des moeurs amoureuses...Pêle-mêle: les tortues géantes qui aiment mordre les doigts de pied pour mieux se connaître (Robert, lâche-moi le gros orteil!), les chauve-souris qui dorment à l'envers et pas seulement (chéri, viens faire le poirier!), les girafes qui aiment se frotter le cou (Albert, ça pique!). Vous avez les araignées dont les femmes croquent souvent la tête du mâle après un gros câlin (on appelle ça faire l'amour à la Louis XVI).

Et puis ce charmant oiseau appelé Calao Rhinocéros. Il scelle sa femelle dans le trou d'un arbre avec de la boue et la nourrit jusqu'à ce que les petits puissent voler tout seul (Gertrude, tu feras plus chauffer la carte bleue!) Pleins de bon sens, ces animaux-là. Prenons en de la graine. Et oublions les fleurs!

Amour..sous drap...

Qu'est ce qu'il ne faut pas inventer? Pour rester fidèle à ma réputation, je vous livre ici une petite trouvaille d'une société basée à Tours. Ils doivent s'emmerder ferme là-bas car ils ont visiblement besoin de gros, de très gros câlins.

Si vous êtes fatigués, que vous ne partez plus au quart de tour, voilà la solution testée dans les champs (!): le "Kama-sousdrap". Simple comme bonjour. Ce drap housse est équipé de milliers de micro-capsules aux huiles essentielles. Gingembre, Ylang-Ylang, bois de santal ou bois de rose..et cannelle. Cocktail détonant qui réveille vos narines..et pas seulement. Il a fallu 6 mois et pas mal d'exercices pour en arriver là!Imaginez un peu les "testeurs" quelques secondes. D'abord se détendre..Ensuite s'allonger confortablement. Et laisser les sensations vous envahir! On compte les bébés après...Le produit fait fureur. Déjà 30 000 draps-housses écoulés. Essentiellement sur Internet. Encore un peu pudique le Français! Le produit reste efficace après une bonne vingtaine de lavages...Prenez en quelques-uns d'avance. On ne sait jamais!

Son coût: 19 euros! Pour quelques minutes de bonheur, c'est pas cher! Le secteur est en pleine expansion. Tiré vers le haut par un attrait grandissant. La société tourangelle estime que le marché va enregistrer une croissance annuelle supérieure à 25% dans les prochaines années. De quoi laisser rêveur! En ces temps de crise, rien ne vaut un bon retour à l'essen..tiel!!

jeudi 12 février 2009

Histoire d'un grand roman

Il y a des romans qui ne vous quittent pas à la dernière page. Ils restent en vous. Reviennent vous hanter. Vous les reprenez quelque temps plus tard. Avec plaisir. C'est le propre des grandes oeuvres. C'est le cas d'"Une vie familiale "de Jean-Paul Dubois.Chaudement recommandé par Cécile, j'ai eu la grande joie de l'avoir en ma possession à l'issue d'un dîner livres-échanges.

Plus qu'une vie familiale. C'est celle d'un homme de 1958 à 2002. Un homme comme vous et moi. Famille bourgeoise, classique. Gaulliste en son temps puis progressivement de gauche. Sans grande conviction. Les chapitres suivent les différents présidents de la Vème République mais l'histoire, la grande n'apparaît qu'en filigrane. Mai 68, exécution de Christian Ranucci, élection de François Mitterrand, affaire du Rainbow Warrior ou encore suicide de Pierre Bérégovoy.Autant de flashs sur l'histoire qui nous rendent le personnage principal plus familier. Ancré dans notre temps. Mais son parcours vaut toutes les histoires. Ce frère mort à 10 ans de complications dûs à une appendicite. Lui restera toujours dans l'ombre. Pour son père et sa mère. De sa découverte de la sexualité et d'un amour éternellement perdu, Marie.

De ses 20 ans très libérés à son mariage avec une jeune fille de bonne famille, Anna. De sa vie de père au foyer puis de photographe indépendant dans la plus grande insouciante. De ses doutes d'enfant et de ses angoisses de père. De la mort de son père à celle de sa femme. L'écriture est belle, dense. Jean-Paul Dubois nous emmène dans une fresque foisonnante tout en restant toujours proche du coeur. Avec des scènes étonnantes. Paul, le héros est devenu photographe. Il remporte un immense succès grâce à ses photos d'arbres prises à travers le monde. Un jour, un coup de fil. C'est François Mitterrand qui souhaite vivement être pris en photo à côté de ses arbres favoris. Paul dira non. Parce qu'il n'a rien à voir avec ce président. Et ne veut pas se laisser dicter sa loi. Il y a une grande force dans ce roman. Celle de la liberté; la liberté prise avec l'Histoire. La liberté de l'homme de tracer sa propre histoire. Résumer 40 ans d'une vie en 400 pages. Qui sommes-nous finalement?

Et cette conclusion flamboyante: "Je songeais à tous les miens.En cet instant de doute, au moment où tant de choses dépendaient de moi, ils ne m'étaient d'aucune aide, d'aucun réconfort.Cela ne m'étonnait pas: la vie n'était rien d'autre que ce filament illusoire qui nous reliait aux autres et nous donnait à croire que, le temps d'une existence que nous pensions essentielle, nous étions simplement quelque chose plutôt que rien". J'en frissonne encore.

mercredi 11 février 2009

La force de l'âge

Ca y est, le compte à rebours est enclenché. J'ai 39 ans..et demi.Aujourd'hui! Comme les gamines, je compte en demi..Petite, on en est toute fière. Grande, on retarde seulement en peu l'échéance. Enfin, pas trop en fait.

Dans 6 mois donc 40 printemps..le compte rond. L'âge où je me suis dit que tout changerait. Je serai une autre femme! L'envie de faire ce que l'on veut de sa vie. Ou plutôt de ce qu'il en reste. Quand on regarde en arrière, 40 ans, ça passe vite. Très vite. Il y a 30 ans, j'étais en CM2, plutôt bonne élève et très timide. Un calvaire. A regarder mes chaussures quand je parlais. Avec la radio, j'ai tout oublié. Une vraie pipelette?!? Y'a pas à dire, la timidité, ça se soigne..comme un bon rhume. Avec de la patience..et gare à la récidive..Mais qu'est- ce que j'ai pu rougir?!

Il y a 20 ans, j'avais 20 ans. Elève encore studieuse, j'usais mes fonds de culotte (et pas de string!) sur les bancs de la Sorbonne à traduire les auteurs classiques latins. Super! Les seuls gars à deux mètres étaient boutonneux et sentaient la poussière de rats de bibliothèque. Je me voyais moi-même finir toute grise. Prof, à non jamais!

Car une passion secrète me rongeait: le journalisme. Les études sérieuses, c'est pour faire plaisir aux parents..Maîtrise de lettres classiques, ça en jette mais après direction... l'école de journalisme..On n'est pas sérieux quand on a 20 ans...Il y a 10 ans, je devais mourir..C'est Paco Rabanne qui l'avait dit! Le 11 août, éclipse du soleil et apocalypse!Alors j'avais été fêté mon anniversaire en Grèce (on revient toujours sur les traces de osn histoire!?!) Autant m'entourer d'éphèbes en mangeant des feuilles de vigne et en buvant de l'ouzo. Un sirtaki éternel..à l'abri des dieux! Eh, bien, non, un tremblement de terre en Turquie quand même et beaucoup d'agitation à Mykonos mais c'est tout! Le bouleversement, il a eu lieu quelques mois plus tard..au Sénégal. La rencontre avec l'Afrique et un destin qui se scelle..10 ans ont passé. Comme un éclair. Deux enfants..toujours de beaux projets et l'écriture maintenant très présente dans ma vie..

Et encore plus de passion qu'à 20 ans, qu'à 30 ans. Comme si le temps qui s'accélère donne envie de vivre toujours plus. A fond la caisse. 6 mois encore..Et peut-être encore 40 ans de plus..Ca laisse du temps pour grandir..Encore

mardi 10 février 2009

Elaguer Bush?!?

Verra-t-on un jour George Bush au banc des accusés? Sûrement pas. Barack Obama fait lui-même preuve d'une grande clémence. Le nouveau président américain accueille sans grande motivation l'idée d'une commission vérité destinée à enquèter sur les abus présumés de l'administration Bush.

Le chantier est vaste.Des techniques d'interrogatoire apparentées à la torture (rappelez-moi, les Etats-Unis sont un pays civilisé, c'est bien cela?!?) mais aussi des écoutes téléphoniques extrajudiciaires. On n'est pas là pour faire le grand ménage, semble se dire la nouvelle direction. Ne revivons pas l'Afrique du Sud de l'après-apartheid. Pourquoi pas? Les réglements de compte ne sont pas toujours louables.Saddam Hussein méritait-il de finir au bout d'une corde? La question ne se pose même pas. Ce n'était pas un enfant de choeur. Et c'est un euphémisme. Mais là où il est, il doit rager de voir George Bush partir sans éclat mais sans dégât. Chef d'état qui a conduit des milliers de jeunes vers la mort en Irak.
Ceux qui restent debout ne savent pas ce qu'ils y font encore. En en prime , il ne fallait rien montrer. L'administration Obama veut jouer la transparence. Elle pourrait autoriser la presse à couvrir le retour des soldats morts. Signer des lettres destinées aux familles des victimes, c'est l'épisode le plus douloureux que le nouveau dirigeant ait eu à vivre depuis le début de son mandat. Démago? Oui, diront certains. Sincère en tous cas..et c'est déjà beaucoup.Côté économie, le bilan est désastreux. Un système bancaire réduit en cendre. Bon, George n'est pas le seul responsable. Bill Clinton et la mise en place des prêts à taux très bas dès les années 90 ont accéléré la manoeuvre. Laisser faire...et vous êtes fait! Sans compter les affinités pétrolières bushiennes avec la famille Ben Laden. Souvent soulignées, jamais égalées. Mais bon, il a eu le mérite, ce président, de détruire son système financier lui-même. Même pas besoin de passer un brevet de pilote.

Des chômeurs, des familles endettées et des morts. Joli bilan. George aurait mieux fait de se donner un coup de pied aux fesses un peu plus tôt...Avec une bonne paire de pompes, cela aurait fait l'affaire. Mais il a dû mal viser...

lundi 9 février 2009

La guerre des sexes n'aura pas lieu

"Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus."Que celui qui n'a jamais eu ce livre entre les mains lève le doigt. Ou plutôt celle! Car, c'est bien connu,les femmes ont toujours besoin de comprendre, d'analyser, de décortiquer. De chercher la petite bête à défaut de titiller la grosse bête qui sommeille en vous, Messieurs..Enfin un ouvrage les éclaire sur ce mystère permanent qu'est..l'Homme?!?

La guerre des sexes, ça fait parler. Pour preuve en une du JDD, hier..."Les Françaises deviennent infidèles". Belles, indépendantes, elles s'assument maintenant..Comme les hommes..Donc évidemment ça se met à ranger ses torchons et à penser à la gaudriole. Bientôt elles vont venir de Mars, ça, je vous le dis. Les planètes ne tournent plus rond...Mais les hommes, on en parle encore!Tous les jours, je m'échine à écrire quelques petites notes sur ma misérable condition (sic!) sur l'amitié, sur un sujet d'actualité ou un phénomène de société...quelques commentaires sympathiques viennent les agrémenter..mais sans commune mesure avec la déferlante de jeudi dernier...Pour une fois, cet article n'était pas écrit de ma plume mais repris d'une note retranscrite par une amie. Un truc très simple..en apparence: "Comment rendre une femme heureuse?!?" Aussi facile que les pensées qui traversent le cerveau d'une participante à un jeu de télé-réalité! Il en ressort donc que ces messieurs doivent réunir, au bas mot, une cinquantaine de qualités.

Attentifs, doux passionnés mais aussi multi-casquettes (plombier, menuisier, serrurier, mécanicien auto et machine à laver!) évidemment ils doivent être des bêtes de sexe..sans jamais se plaindre. Et encore la satisfaction féminine n'est pas garantie. Parfois jamais! Pour l'homme, deux critères: faire l'amour (pour parler poliment) et le laisser en paix. Il n'en demande pas plus. Et là les commentaires se sont multipliés..Que dis-je? Sur les qualités intrinsèques des hommes et des femmes. Sommes-nous si compliquées? Oui, sinon, nous ne serions pas des femmes... Aimez-vous ça, messieurs? Apparemment oui, les hommes aiment les chieuses!?! En même temps souvent il les fuit..au bout d'un certain temps...Quel constat terrible! Pourquoi allons-nous toujours nous chercher mutuellement? Dans des conditions aussi effroyables? Bon d'accord, il faut bien un peu se reproduire...et puis l'humain aime bien les soucis...Mais ça va quand même un peu plus loin!? Non? Tous semblables, on s'emmerderait ferme.Ne dites pas le contraire, les filles. On clonerait (cloonerait?) George Clooney doté du cerveau d'Einstein, on ne serait pas contente. D'abord on ne pourrait pas être jalouse.

Puisque les autres ont le même que nous! Et on n'aurait même pas envie de regarder d'un air dégouté la copine de notre voisine George. Elle a la même chance que nous! Alors que petits, grands, moches, sexys, minces ou gros, nous avons l'embarras du choix. Et le choix dans l'embarras. Et la faculté de dénicher la perle rare..Bon d'accord, nous sommes parfaites, ayons juste un peu d'indulgence pour ces mâles en mal de tendresse. Eux aussi aimeraient bien qu'on les comprenne. Dans les astres et ailleurs. Mais sans trop leur parler..Moi je vous dis, y'a beaucoup d'amour dans tout ça (non non je ne vous parle pas de sexe, bande de vicieux!), c'est pour ça qu'on en parle autant... au bout du compte. De l'autre..sexe!