Ma photo
C'est le nouveau blog de Nathalie Croisé...Sur ma route,la vie...La découverte que le bonheur est en soi..depuis, je fais mon chemin..

lundi 31 août 2009

La petite fille


La petite fille sur la photo a 5 ans. C'était hier. Mèche rebelle et sourire en coin. Je la regarde avec affection. Les bancs de l'école, elles les a connus.Comme les enfants que je vois dans les rues. Comme les miens, enfin un pour le moment. L'autre ne va pas tarder. Demain ce sera le grand jour. "L'école de Solange" comme dit mon aîné. La maîtresse, importante. Une nouvelle femme de sa vie. Quand on est petit, ce temps semble s'étirer comme le chewing gum que l'on prend du bout des doigts. Ou l'élastique de son pantalon. On n'en sort pas. Mais qu'est ce qu'on sera grand? Quand est ce que l'on va faire ce que l'on veut? On la sent cette patience quand on met un pied dans une classe. Ce bouillonnement. Cette envie de prendre la vie à pleines mains. Elle se lit sur le visage de la petite fille que j'étais. Dans les yeux pétillants mais aussi un peu lointains. Comme s'ils guettaient l'horizon, l'azur de mes rêves.

Et puis quand enfin on est grand, on revient au petit que l'on était. On se souvient. De ce que l'on voulait être. On tourne aussi son regard vers l'avenir qui se rapproche tellement vite. On apprend encore mais plus sur les bancs de l'école. On se prend des coups mais pas dans la cour de récré. Et on attend aussi la fin de la journée pour savourer un instant de liberté. Nous portons en nous cette enfance. Si proche, si lointaine. La rentrée m'y fait penser. A cette petite fille qui a voulu tracer sa route. Elle est peut-être à mi-chemin. Elle ne sait pas. Mais elle veut garder toujours ce regard fier et pétillant. Et toujours l'avenir, loin,là plus loin. Toujours plus loin.

samedi 29 août 2009

Enfance


J'aime cette photo d'enfance. C'est tout moi. Des yeux qui pétillent, un peu malicieux. Un sourire en demi-teinte. Une pointe d'ironie.
Un mèche rebelle. Et déjà un besoin de croquer la vie. J'avais 5 ans, 35 ans après je suis la même..à peu de choses près:))

vendredi 28 août 2009

Tu t'la pètes avec ton Iphone!



J'aime pas les Iphone! Toujours étais hostile à ces petits bêtes. Ce truc tout plat et son écran tactile. Je l'avoue, je fais de l'urticaire. Pourtant je n'ai jamais été allergique aux pommes. Mais là le truc d'Apple, j'en ai jamais voulu. Je vous promets, c'est pour les djeunes. Ce machin. Dès qu'on a les doigts un peu boudinés, ça glisse. Et on tape n'importe quoi. Du style, vous êtes au théâtre.


Vous vous apprêtez à jouer le rôle de votre vie. Ravi du succès qui vous attend. Vous voulez prévenir votre moitié encore chez la manucure. "Si tu voyez comme le pubis est au rendez-vous". Et le public aussi, mais il a disparu aux oubliettes celui-là! Je vous dis pas le doute qui m'habiterait si je devais écrire sur un Iphone!J'aime avoir un clavier donc en bonne working girl, j'ai opté pour un Blackberry. Ca fait chic et bourge à souhait. On dérape aussi mais avec élégance. Et pas de risque d'exploser en vol!






Non mais regardez moi ces merveilles de technologie. Les incidents se multiplient. En Grande Bretagne mais aussi en France. Dans le Sud. Ils en font trop, vous me direz. Parole de marseillais. Peut-être mais l'éclat de verre, il l'a senti passer l'agent de sécurité du Gard! Faut pas le prendre pour une pomme. En même temps il fallait pas qu'il se la pète avec son téléphone!Maintenant tout le monde est sur les dents. Regard en biais sur ce bout de métal. Etat d'alerte maximale. Bruxelles réclame des informations à Apple. Enfin elle l'invite à s'expliquer. Dans un langage hautement diplomatique. Ouh, pas de quartier, ça chauffe !La direction de la consommation et de la répression des fraudes s'empare du dossier. Pire que la grippe A. Je sens la grande campagne d'infos. On nous parle d'incident isolé mais ça commence comme ça et après c'est la fin du monde. Des explosions en série d'Iphone. Nous sommes assis sur une bombe atomique et personne ne nous dit rien. Et que dire de ce débat à l'assemblée "On vivait mieux avant sans téléphone"? Nicolas Sarkozy va nous mettre en place une commission.

jeudi 27 août 2009

Je l'aimais


Anna Gavalda a l'art de vous prendre par les bons sentiments. "Ensemble,c'est tout",ces rencontres d'écorchés de la vie,c'est simple et pourtant...Avec "Je l'aimais".Rebelote. le poche m'est arrivé entre les mains. Moins bien construit quand même que l'autre. Pas de grande narration. Des portraits stylisés. Une jeune femme abandonnée par son mari se retrouve en tête à tête avec son beau père.Homme un peu bourru,pas causant.Une parenthèse dans leur vie.Elle se désespère, ne comprend pas que son mari soit parti pour une autre. Dans cette existence un peu étriquée. Et soudain l'homme se livre et dévoile la passion qu'il a osé vivre. Ou pas vraiment . Sans partir.Une femme qui surgit dans sa vie quand il avait 42 ans,quand il n'attendait plus rien. Plus jeune et libre.Il tient à elle mais ne l'avoue pas. Il est marié, 2 enfants. Symbole de lâcheté masculine,il préfére les rencontres dans les hôtels à l'amour au grand jour. Au nom de quoi?


Rien d'original. L'écriture est simple,le récit aussi,petits moments heureux ,des flashs et cette femme qui souffre.Jusqu'à la rupture provoquée par la lassitude.C'est la femme qui le laisse. Enceinte. Elle a attendu 5 ans et 7 mois. Pas plus. Nombreux sont ceux qui ont vécu ça? Et pourtant on se laisse prendre.Comme un oiseau tombe du nid.Cette femme qui énumère dans une lettre tout ce qu'elle rêve de fermer avec son amant qui fuit. Des instants sans fioritures: lire le journal,voir la mer,chanter sous la pluie.Si simple et si inaccessible.L'émotion vous prend.L'homme avoue ses regrets..il n'a rien fait. Pour la retenir. Pour aimer pleinement. Et cette question finale:vivre un bonheur,n'est pas là l'essentiel?Alors oui Anna Galvalda ne s'est pas transcendée avec "Je l'aimais" mais elle a trouvé le chemin du coeur.Et donner envie de vivre plus que jamais ensemble..c'est tout!

mercredi 26 août 2009

Et toi


Sans toi ma vie n'est plus la même

Sans ton regard je ne vois pas

Sans ta voix je ne parle pas

Sans ton souffle je ne respire pas

Sans ton coeur, je ne bats plus.

Il y a tes clins d'oeil qui me sourient

Il y a tes mots qui me portent

Il y a tes respirations qui me donnent vie

Il y a tes élans qui m'entrainent toujours plus loin

Il suffit de peu pour être bien

Il suffit de toi pour être moi.

mardi 25 août 2009

Regarde ma face, pauvre bouc!



Rien de plus drôle que de lire certains statuts Facebook. Bon nombre de mes petits camarades sont très inspirés. Jeux de mots, allusions subtiles. C'est par ce statut que la communication passe en premier. Et quoi de mieux que de faire preuve d'esprit. Tout de suite vous gagnez quelques amis supplémentaires prêts à aller voir de plus près votre gros cerveau. Alors, vous la triturez cette matière grise pour en sortir le meilleur. La formule qui vous rendra inoubliable..5 minutes. Et qui vous vaudra au moins 10 commentaires. Ca c'est le baromètre idéal!


Quel génie, quelle plume bien trempée!! Mais voilà parfois nous ne sommes pas au top. Et les statuts non plus. Logique. Du style "je suis allé me promener"ou "il fait chaud" sans compter le traditionnel "j'irai bien me coucher". Aïe, déjà on perd de sa superbe. Et toute une réputation qui part en fumée. On est bien peu de chose.Faites attention, les études le prouvent de plus en plus. Vos patrons vous observent, de très, très près. Et les recruteurs jettent un oeil goguenard sur vos photos de beuverie.


En Grande Bretagne, une femme a eu la mauvaise idée de s'en prendre à son patron. Ca peut arriver à tout le monde. Mais elle n'avait pas gagné au loto. Et la tête de canard-virtuelle-n'a pas été du plus belle effet. La voilà à qui se met à écrire "Oh mon Dieu je hais mon boulot". Bon, je ne crois pas que le Trés haut puisse faire quelque chose pour elle.. d'ailleurs il l'a lâché, le traitre.. Mais sûr du soutien de l'être suprême, elle en a rajouté du style "pauvre pervers". Aurait-il des propos mal placés? Quel suspens! La réponse n'a pas tardé.

"Tout d'abord arrêtez de vous flatter, cela fait cinq mois que vous travaillez ici, vous n'avez pas remarqué que je suis gay. Ensuite, votre boulot de m.... comme vous dites est le travail pour lequel je vous paye. Vous semblez avoir oublié qu'il vous restait encore deux semaines de travail en période d'essai. Ne prenez pas la peine de revenir demain."Voilà c'est clair. Plutôt bien tourné, non. Pas très drôle mais le commentaire a le mérite d'être explicite. En même temps tout le monde sait désormais que le fameux patron est gay. C'est du coming-out à moindre frais. Un licenciement et des révélations. Je ne cesse de le répéter: Facebook c'est merveilleux!

Quand je vous dis que les entreprises regorgent de bonnes idées. En tant que femme de musulman, je n'ai pas manqué de remarquer le début du ramadan. Juste de le remarquer. Malheureusement la religion et moi-même ça fait deux. J'ai serré la main de Jean-Paul 2 mais je n'en ai pas gardé la ferveur. La religion se vit. Pour moi elle doit être amour..alors je doute encore..Mais bon il n'y a pas que moi qui regarde le calendrier musulman.


Les fabricants de portables sont à l'affût. Nokia et Apple multiplient les applications. Heures des prières programmées. Evitez la sonnerie bruyante à 5 heures quand même. Votre Iphone se transforme aussi en boussole pour vous indiquer la direction de la Mecque. Ou encore en calculatrice pour évaluer l'aumône à verser en fonction de vos revenus. Enfin maintenant, à moins de se balader avec un minitel sous le bras, tout mobile possède une fonction qui permet de faire des additions et des soustractions rapidement! Evidemment les paroles du prophète ou encore le Coran sont à disposition. Maintenant si tu rames Adam, c'est ce que tu n'es pas très doué!Bon des versions catholiques ou bouddhistes, ça existe? Il va falloir que je fasse mon métier de journaliste pour enquèter un peu. Un mobile qui se transforme en chapelet ou qui vous récite des Bénédicite. Ou qui se croise les jambes pour entrer en lévitation. On n'arrète pas le progrès. Tout est possible L'homme communique avec sa religion. Et entre les religions, y'a une application en vue?

vendredi 21 août 2009

Elle est bonne ma nouvelle, elle est bonne



C'est bien connu, le journaliste, c'est une sale race. Oiseau de mauvaise augure, charognard, ignare, inculte et prétentieux, j'en passe et des meilleurs. Bon, ce n'est pas parce que je suis du métier mais je reconnais que certains mériteraient de belles claques voire des fessées (cocher l'option que vous préférez, nous ferons suivre!). La profession change et parfois ça ne s'arrange pas du tout. Entre les déçus du métier, les aigris de service et les petits jeunes qui croient que savoir taper avec deux doigts sur l'ordinateur fait de vous un grand nom..la liste est longue. Je ne la donnerai pas. Pas de regard circulaire non plus. Bref, les journalistes ne sont pas parfaits comme les hommes. Mais dans leur cas, le ridicule fait mal parfois. Alors j'aime bien quand des gamins nous font de jolis pieds de nez!

Un canadien haut comme trois pommes...Canada Max Jones lance sur internet le journal des bonnes nouvelles. Chouette alors! Max Jones, c'est son nom, apprenti journaliste est le rédacteur en chef de Weekend News Today (traduisez par "les nouvelles du jour du week-end:"). Pas de guerre, d'assassinat et de sordides histoires. Des sourires. Déjà 5000 connexions par jour. Avec lui ,y'en a qui ont la patate!Consciencieux, il se couche tous les soirs à 21H, ce qui n'est pas le cas de tous les journalistes! Bon, il n'est pas encore riche, comme beaucoup de scribouillards mais il a tout l'avenir devant lui et le temps de casser sa tirelire.

Il enregistre même un petit journal télévisé. Et l'avion, lui ne s'écrase pas sur ses pieds. Ni tout court. Stupide? Pas si sûr. Max (je l'appelle déjà par son petit nom..) aime à dire:" le bonheur est un objectif, pas un acquis". Pas mal comme précepte, non? J'adhère. Avis aux amateurs, il recrute des pigistes dans le monde entier. Alors, si vous aussi, vous voulez être heureux....

jeudi 20 août 2009

Sexus in vino


Tu vas trinquer, chéri! Si, si, ce sont des chercheurs italiens qui le disent et en matière d'amour, on peut dire qu'ils en connaissent un rayon.. ceux-là. Ils nous affirment que les femmes qui boivent ont une vie sexuelle plus épanouie. Je la vois d'ici la gueule de l'étude. "Viens mon amour déguster un petit chianti que j'ai gardé pour toi. Et hop!".

Après comment mesurer le niveau d'excitation et la puissance de l'orgasme, mystère! Surtout que si le professionnel est dans le même état que le cobaye. Mais bon, ils sont formels. Deux verres de vin et c'est l'extase. Suffit de lever le coude..après, ce n'est plus sous contrôle! Mais attention, je vous parle de vin. Si vous testez un alcool plus fort rien de garanti. En tous cas, on est drôlement fortes, nous les femmes. Quand le vin nous stimule, il a plutôt tendance à vous ramollir. La femme est l'avenir de l'homme, c'est écrit. Nul besoin de s'abriter derrière une feuille de vigne. Vive l'amour. A consommer lui..sans modération!!

Eternelle jeunesse

N'en déplaise à certains, quand on part en vacances, on a besoin de se remotiver après. Alors, je vous le dis haut et fort: le travail c'est la santé. Pour preuve ce bientôt centenaire de Toulouse. Au turbin tous les matins. Et même pas peur. Abdrahman ancien gendarme a servi au Maroc et au Liban. A 80 ans il a ouvert une laverie automatique. Et il ne compte pas en rester là. Bientôt une autre...Jeanne Calment is back!Bon c'est bien beau tout ça mais il a un secret, cet homme là. D'abord il fait beaucoup de sport. Aïe, le bât blesse. Le sport et moi, ça fait deux. Dès que je vois un engin quelconque, je frémis. En même temps je n'en vois pas à tous les coins de rue. Et j'évite les salles de sport. Au prix d'un long détour.Bon il n'a jamais vraiment été malade. Un bon point. A part quelques rhumes, je me tiens. Je vais tenter de garder la grippe A à distance!

IL suit un régime drastique.."Au petit-déjeuner : bol de lait avec deux cuillerées de miel, jamais de sucre. Et huit petites tartines de pain grillé. Vers midi, jus de quatre oranges pressées. Vers 17-18 heures, repas avec légumes, lentilles, carottes, pommes de terre, un peu de fromage, des fruits...".Bon, y a pire mais de temps en temps je ne crache pas sur un petit cassoulet ou une bonne andouillette. Bonjour, les graisses mais c'est tellement bon. Un bon coup de fourchette, oui mais avec modération.Alors ça n'arrange pas mes affaires! Vais-je finir vieille, très vieille? Abdrahman éclaire ma lanterne. "Je ne me sens pas vieux; j'ai toujours 30 ans."nous répond le fringant papy. Et bien voilà! Je viens de fêter mes 40 ans mais j'en ai 15. Alors, tout va bien. Bon, je vais peut-être filer faire un peu de sport quand même. On ne sait jamais!

mercredi 19 août 2009

Imperfections et deux perceptions


J'adore quand le vernis craque.Quand les aspérités apparaissent.Rien de plus beau pour moi qu'une maison un peu bancale ou un visage marqué par le temps.Il y a de la vie,de la chair,un sang qui coule avec ses grands moments et ses égarements.Qui peut dire "nous sommes parfaits" ?Personne et tant mieux.Car nous nous nourrissons aussi de ces erreurs. De ce qui fait l'expérience.Qui n'a pas oublié un anniversaire ou le pain? Bon,je reconnais,l'erreur n'est pas la même:pour la première ce sera un bon fouettage... de crème anglaise et pour la seconde une légère claque sur les miches..de pain.Vous suivez?

Mais que vois-je alors sur Facebook? Un oubli et c'est Tchernobyl .Pire encore.. la fin du monde.Tu n'as pas commenté mon statut: vade retro satanas !.Et tant mieux,j'ajoute parce qu'on a une vie, zut et que l'on ne passe pas son temps,j'espère,à guetter cette petite phrase qui tue. Et en même temps,c'est une accro a FB qui vous le dit! Aie,je ne suis pas parfaite,je vais me flageller un peu et je reviens vous voir...L'usage abusif d'Internet peut finir par faire croire que l'autre vous appartient.enfin pas l'autre mais le miroir agréable qu'il nous renvoie.Mais non..réapprenons à ne pas regarder seulement notre nombril mais ceux qui nous entourent. Prenons le temps d'écouter,de partager et de pardonner.D'accepter que l'autre ne soit pas toujours drôle et brillant.et surtout que nous mêmes ne soyons pas toujours drôles et brillants.pour grandir jusqu'a notre dernier souffle. Bon,c'est pas tout mais faut que je m'y mette...à plus!

mardi 18 août 2009

Un Lévy sinon rien:))


Ca y est,c'est fait.J'ai lu un Marc Levy:)"Et si c'était vrai.". A l'approche de mes 40 ans,ne pas le faire aurait été un gros manque dans ma vie.Vous ne vous rendez pas compte. Imaginez, passez un tel cap sans avoir plongé mon nez dans ces lignes...Quel gâchis! Il me tendait les bras et je lui refusais ma tendresse bienveillante.Maintenant je le sens serein,avec cette lectrice supplémentaire.C'est encore à un dîner livres-échanges qu'il est arrivé dans mes mains,le Poche,je précise pas.. Marc Lévy.Quoique tant qu'à faire c'est peut-être l'auteur-dois je employer le mot? -que j'aurais davantage feuilleté. Un moment d'égarement est si vite arrivé..

Bon ,je tairai le nom de celui qui est venu avec le livre..par compassion pour lui...mais j'en profite pour lui faire un bisou..où il se trouve!Bref avec ces dîners il m'arrive de ces choses,des ballades dans des coins paumés et des pique-niques sous les grelons. Des rencontres sympas,voire plus si affinités et surtout ce moment de lecture! Que demander de plus!Allez,je vais être franche,je n'ai pas tout lu. Impossible,je ne sais pas, la complexité de la structure narrative ou la psychologie des personnages mais parfois j'ai survolé.Cette femme dans le coma qui hante le placard d'un architecte beau comme un Dieu.Mais si c'etait vrai! Quelle puissance! J'ai un Pennac sur le feu mais je crois qu'il va me fallloir deux jours pour m'en remettre. Avant le passage à la quarantaine. Ce bilan nécessaire,mes amis,mes amours...mes emmerdes..:)

Sans voix



Parler photographie.Difficile.Comment mettre des mots sur des images,transmettre une émotion qui passe par la vue? Exercice périlleux auquel je me livre par respect pour un collègue David Dauba dont la sensibilité me touche. Homme discret,le voilà sous les feux de la rampe avec sa premier expo.


Des images glanées au fil des voyages,Cuba,l'Inde mais aussi les bancs de Paris. Devant nous, des femmes voilées,un homme assis dans un cimetière,un couple de petits vieux,des amoureux,une femme éperdue.Du noir et blanc,quelques touches de couleur sans plus. A priori banal,oui mais voilà ces héros du quotidien n'ont pas de... visage. Pris de dos dans un moment de joie,d'exaltation,d'abandon ou de tristesse.Seule une petite fille et son fagot de bois sur l'épaule..de face. Son oeil brille..d'où le nom de l'expo "Sans et un visage".D'emblée je suis saisie.Génée. C'est indéniable. Rien de plus beau pour moi que le visage de l'autre. "Oui mais parfois ce visage prend toute l'émotion",souligne l'artiste.Pas faux.Là pas de fard,émotion brute.




Mais pourquoi alors cette absence de visage? Cela me taraude. "La radio" me répond David.Nous qui tentons de vous émouvoir,vous informer,de vous faire sourire n'avons pas de visage et pourtant vous appréciez aussi ce rapport qui peut sembler tronqué.C'est vrai, c'est simple. Et ces photos prennent sens.Traduire en image ce qui se passe sur les ondes. Eh oui, l'emotion nait aussi d'un mouvement d'épaule et d'un geste fugace. Comme l'inflexion d'une voix. Ces hommes,ces femmes m'ont pas de visage mais une histoire contenue.Et on les regarde autrement, on imagine. Il y a de la pudeur,comme chez David.Il y a une petite voix intérieure qui dépasse l'image. Des photos qui vous emportent comme le murmure... des ondes. C'est court mais faites un détour jusqu'au 24 août au Lawomatic 10 rue Jean Moinon dans le 10eme à Paris..Histoire d'avoir un autre regard...Sans voix..

lundi 17 août 2009

Normand...










Retour....


Les jambes qui tremblent, les mains moites, le coeur qui bat un peu plus vite. L'angoisse qui vous saisit quand vous montez dans votre voiture ou dans le métro (n'est pas parisien qui veut!) Très curieuse sensation de ce vide qui vous saisit. Mais que vous arrive-t-il? Serait-ce l'amour qui vous étreint, la frayeur d'un moment unique?
Vous ne savez plus trop où vous êtes. Là. Dans votre petite bulle. Bien au chaud.
Les gens ont le sourire, non? Il se passe un truc. Il faut y croire. Un peu dans le coton, vous marchez vers votre destination finale. Bientôt une porte qui s'ouvre. Et une nouvelle vie qui recommence. Ils sont là: ils vous disent bonjour mais vous n'êtes pas tout à fait avec eux. Vous flottez encore. Loin au-dessus. Il y a une vie ailleurs, si, si, vous le savez, vous venez de la vivre pendant une, deux, trois voire quatre semaines pour les grands veinards. Il va falloir se poser..sortir ses cahiers. Et retrouver son joli ordinateur.



L'impression n'est pas tout à fait la même. Votre rythme est encore calé sur celui du soleil. Pourquoi mais pourquoi? Dans quel état j'erre? Où cours-je? Mais dites moi pas que c'est pas vrai? Et ces superbes dossiers qui s'entassent. Chaque fois c'est pareil et c'est différent. Il faut s'y remettre lentement mais sûrement. Prononcer à nouveau ce moment: travail! Epelez lentement. Prenez le temps de l'apprivoiser. Il peut être docile mais pas vous. Vous vous cabrez encore un peu. Du sel de la mer et des rayons bienfaisants, c'était si bon. Là-bas. Là où le téléphone ne sonne pas toujours. Et là sur votre visage,un sourire béat. Oups. Votre patron est tout prêt. Vite retrouver la figure d'usage. Et se concentrer. Encore plus. Réhabituer son corps et sa tête..jusqu'aux prochaines vacances....

vendredi 14 août 2009

Effet soin du visage:)))


Bonheur

Un tourbillon d'émotions et de sentiments
Des instants étonnants et inattendus
Se découvrir comme on ne soupçonne pas..autrement
Ne plus chercher à expliquer pourquoi..impromptue
Etre vraiment soi-même sans maquillage et sans fard
Ne pas jouer mais laisser progressivement venir le hasard
Rien de tel que faire couler la parole de son propre coeur
Et vivre vraiment pleinement et simplement sans rancoeur...
Un bonheur

mercredi 12 août 2009

Anges ou démons?

Quelle éducation pour des enfants de 4 et 2 ans? Vaste question. Jean-Luc Delarue ferait une tournée en Dordogne, je me précipiterai. Pour un grand témoignage à chaud. Un enfant, ça doit se tenir droit, s'habiller tout seul et correctement, ne rien dire et bien tenir sa fourchette. Certes, il y a des principes de base. Mais un enfant, ça doit vivre aussi. Non? Les parents sont un peu perdus maintenant. Avant même la naissance, on les couvre de conseils, on les assomme de livres. Non à la fessée et oui aux explications bien senties. Bon, quand votre petit épuisé n'a qu'une envie, vous mordre..le parent énervé a beau feuilleté désespérement les pages du livre..pas de réponse. Diantre, mais dans quel état j'erre?


Alors évidemment il y a la vision de l'ancienne génération. Fais pas ci, fais pas ça. Aie! Quels gamins mal élevés! Ils bougent, ils parlent, ils répondent. Ils ont envie de chanter à tue tête à 7 heures du matin et d'arroser les plantes à 21h. Ils ont des envies..ahhhhhh mais quelle horreur!! L'ancienne méthode a t-elle du bon? Rien n'est sûr. J'étais une petite fille très sage. Pas un mot plus haut que l'autre à table. Les coudes bien posés et un port de princesse. A 3 ans, il parait que personne n'en revenait. A presque 40 ans, je m'affale et je raconte des histoires peu reluisantes..:)) Je me défoule quoi. Si c'est pour faire une crise d'adolescence tardive..Bon, ça n'arrange pas mes affaires. Des enfants qui sourient et saluent les autres, c'est déjà pas mal,non? Et la liberté, la liberté d'être celui que l'on veut avec le respect qu'il faut de l'autre, c'est important aussi.



De toute façon il y a un baromètre qui ne trompe pas. C'est l'attitude de vos enfants. Avec les gens aimants et compréhensifs, des petits anges ou presque. Dès que la tension s'installe, les angelots virent aux petits démons. Impossible de les tenir. Juste pour en faire baver.. Les têtes blondes ou un peu métisses le sentent..l'amour change tout. J'en ai manqué parfois..je veux en donner. Et faire de mes deux petits monstres des hommes fiers d'eux et ouverts. La tâche est rude certains jours. A d'autres, c'est tout simplement le bonheur. Préservons l'enfance. Cet instant où l'être en devenir est à l'état brut. Pour que ces enfants ne regrettent pas leurs plus jeunes années. Eduquer, c'est donner à voir mais aussi laisser pousser un peu...

mardi 11 août 2009

40..ans!



C'est le grand plouf. Le plongeon vers l'inconnu. La quarantaine! Deux fois vingt ans en un rien de temps. Je ne sais pas pour vous mais pour moi c'est passé très vite!! Il y a 30 ans, je plongeais dans une piscine en Espagne. Un vrai plongeon..Morte de trouille mais tellement ravie que j'ai recommencé toute l'après-midi. La même chose s'est produite quelques années plus tard dans d'autres circonstances que je tairai car il est trop tôt pour les enfants!

A 20 ans, mon permis en poche je partais pour mes premières vacances toute seule. Dans le Sud. Le temps y dure plus longtemps et la vie sûrement plus d'un million d'années. Fière comme un bar tabac dans ma super 5. Les cheveux aux vents, l'aventure en bandoulière. C'était hier.Il y a 10 ans, Paco Rabanne avait prédit la fin du monde avec l'éclipse de soleil. Il nous avait mis au parfum. Quel nez creux! Pour mes trente ans et ma disparition de la surface de la planète, je filais donc en Grèce. Sur les îles. Autant aller se faire voir chez les autochtones. Et finir ses jours à Mykonos entre des éphèbes..Rien ne s'est passé. Enfin si..un gentil GO dans les bagages..rien de plus..Trois épisodes parmi d'autres d'une vie qui ne cesse de se remplir. Au fil des rencontres, d'Afrique et d'ailleurs. Parfois les souvenirs reviennent comme des flashs. Souvent des odeurs..des moments. Des éclats de rire, des sourires d'amis et des paysages enfouis. Depuis, deux enfants sont venus éclairer cette vie. Aucune raison de regretter ce passage. Au contraire. Ce n'est qu'un début. Un beau début. Une jeunesse...

dimanche 9 août 2009

Ö Dordogne, ton foie gras, tes rivières et tes aberrations historiques:)

Mes parents ont eu la bonne idée-ils en ont parfois-de venir s'installer en Dordogne. Pas tout à fait le fruit du hasard puisque ma mère est de là-bas et comme les femmes ont toujours raison! Bref maison douillette entre Bergerac et Sarlat en plein Périgord Noir. A cause des truffes bien entendu. Rien à voir avec l'Afrique..Les Arabes se sont arrêtés à Poitiers mais faut pas pousser.

Alors, à chaque fois qu'on parle de Périgord vous salivez..je ne compte pas les statuts me parlant foie gras, magret ou confit de canard et autre gâteau au noix. Moi-même je vous aguiche en évoquant ces mets succulents qui vous font prendre 15 kilos en deux semaines. Mais, il faut l'admettre, la formation de bouées naturelles se révèle finalement très efficace pour la nage en rivière..En revanche gare au canoé. Coincé dedans avec sa rame, on a vite l'air d'un plouc!La Dordogne, il fait bon y vivre et attention, on ne croise pas des obèses. Ce sont juste les Hollandais et les Angais en short qui trinquent. On profite de la campagne verdoyante..d'une luminosité sans pareil. Le ciel est plus beau qu'ailleurs. Je ne sais pas pourquoi mais tout de suite, ça vous saute aux yeux. Un photographe se régale. Et puis, si vous êtes inculte, ce département vous permet de rattraper votre retard en la matière. De la Préhistoire au 19ème siècle en passant par le Moyen-Age, une leçon..en quelques jours. Avec des châteaux en pagaille.

Pas plus tard que ce matin j'en avais 4 sous les yeux pour le prix d'un. A l'occasion d'une ballade sur une gabarre (pour les néophytes, il s'agit de bateaux à fond plat qui descendaient les rivières avec les marchandises..je dois tout vous apprendre, je sais!). Pour le plaisir des touristes, certaines ont été restaurées et vous emmènent au fil de l'eau contre quelques euros sonnants et trébuchants. Départ au pied de Beynac, superbe forteresse bâtie en haut d'un rocher. C'est là que Paul Eluard a fini ces jours. Rien que pour cette raison, j'ai le coeur serré à chaque fois que j'arrive dans le village. L'un des plus beaux de France. Un peu plus loin Castelnaud, lui aussi sur son rocher mais aussi Fayrac et Marqueyssac. Splendides bâtisses et beaux exemples... de la connerie humaine.

En fait, par pair chaque château a été édifié pour surveiller l'ennemi. Anglais d'un côté, Français de l'autre. Fut un temps où nous ne pouvions pas nous voir en peinture, entre Rosbeef et mangeurs de grenouille. Ce n'est peut-être pas mieux aujourd'hui mais on sort le litre de bière plutôt que l'épée pour se bagarrer. Et donc les ennemis de toujours ont bâti ces châteaux pour se faire peur. Mutuellement. T'as vu mon gros donjon et moi mon énorme douve. Pffff...Maintenant cela nous fait un superbe décor. C'est toujours ça de gagné..

samedi 8 août 2009

Vacances j'oublie tout...


Si j'étais un poisson rouge...:)


Mon regard a croisé celui d’un poisson ce matin. Brèves secondes suspendues. Pas de coup de foudre mais une curieuse expérience. Dans cet œil entre le vide et l’infini. C’était dans un aquarium quelque part en Dordogne. Improbable rencontre. J’en frémis encore.

Mais que peuvent bien penser les poissons ? Il parait qu’ils n’ont pas de mémoire. D’où leur capacité à tourner en rond. Enfin les poissons rouges n’ont pas de mémoire parce que certains autres ont l’air bien affuté et réveillé ! Ils vous scrutent derrière leur paroi de verre. Mais qui des deux, de l’humain ou de l’animal observe l’autre ? Et si nous étions des poissons ? Des poissons rouges sans mémoire ? Mais quel cauchemar ! Nous voilà de retour du supermarché. On retire quelques croquettes d’humains panés du panier, on remplit le frigo. Et hop on repart. Un jour sans fin. Et que dire des repas. Qui s’éternisent ou plutôt recommencent à l’infini. La belle-mère nous bassine sérieux. Un coup d’éponge, on a oublié mais non, on a droit à un tour supplémentaire. En même temps si on ne se souvient pas, ça ne doit pas trop faire souffrir. Non ?


Bon prenons les choses du bon côté. On ne se rappelle pas avoir payé ses impôts, ses charges, avoir croisé l’imbécile de voisin ou ne pas avoir fermé le gaz ! Donc rien de douloureux..juste l’instant présent. Et alors avec sa moitié, le pied intégral. On s’envoie en l’air. Puis le trou noir. Une vraie petite mort. Alors la beauté repasse dans le champ de vision et le mâle frémit à nouveau. Au garde à vous. Si c’est pas Bonobo, ça ?! Finalement être un poisson rouge, ça a du bon, non ? Certains humains y arrivent sans souci..pourquoi pas vous ?

vendredi 7 août 2009

Moâ, la nature et des gnomes...



Quand on aime, on ne Vola pas...:))



Fidèles lecteurs, voici déjà la suite des aventures de Miss Vola en Tunisie, nous l'avons laissé dans l'avion à son arrivée et là voilà prête à se lancer dans la grande aventure. Pour mieux comprendre tout l'enjeu de ce nouvel épisode, il s'achèvera encore par un commentaire excellentissime de ma part..va s'en dire..bonne lecture....Et merci l'auteure...








Loft Reality à Djerba - Part II : la presqu'entrée dans la villa...


Les hourras et les bravos tonitruants qui éclatent à l'atterrissage cessent soudainement lorsque la voix masculine et suave du commandant himself (et oui encore lui, position aérienne hégémonique oblige), félicite son copilote pour la parfaite maîtrise de son premier vol et premier avion posé sur une piste !

Tout comme moi, les autres passagers ont poussé un ouf restropesctif de soulagement. Après le plateau-repas payant... un novice aux commandes ! Quand on est pauvre et qu'on décide de mener la grande vie, non seulement on risque de mourir de faim, mais on sert aussi de cobaye à un bleu de l'aviation ! Je n'ose penser aux conséquences si le bleu avait été pris de la même angoisse que l' écrivain face à la page blanche qu'était pour lui la première étape de ma quête spirituelle et corporelle (cf solitude et thalasso).Trêve de jérémiade ! Après un plateau frugal chèrement payé et une halte dans les bras de Morphée, debout devant la passerelle, le steward rayonnait à nouveau d'une beauté toute exotique à mes yeux endormis : «là tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté»! Il faut dire que son mètre 85 est doté d'une musculature parfaite à force d' additions tendues à bout de bras et de va et vient incessants dans les étroits couloirs de l'aéronef ! De plus, les rapides incursions sur le tarmac en plein désert n'ont pas manqué de recouvrir son corps et son visage d'un léger hâle marronâtre. Cependant, le vert de gris de ses grands yeux de biche me font rapidement oublier ce petit défaut épidermique. Je m'apprête à lui glisser mon numéro de portable lorsqu'un vent bouillant qui semble venir tout droit de l'enfer balaye toute pensée de mon cerveau. Telle Nono le petit robot (réminiscence de l'enfance : le dessin animé Ulysse pour les plus jeunes), c'est d'un pas saccadé et chancelant que mon corps entame les premières marches de la passerelle ! Adieu donc beau steward au bronzage imparfait !!! De toute façon, j'étais venue pour une retraite solitaire ou presque, alors...Un petit car local, bondé me conduit dans les locaux de l'aéroport de Djerba Zarzis, un nom qui fait surgir dans mon esprit les souvenirs de mes lectures d'ado frustrée d'être enfermée dans la grisaille parisienne : «Un thé au Sahara, Leurs Mains sont Bleues (excellent roman de Paul Bowles), Captive du désert...». Ça y est, je suis l'héroïne, belle, mystérieuse et solitaire qui débarque dans la blancheur immaculée du palais des vacances lowcosts !

Malgré les bousculades des touristes affamés (pour cause le frugal petit-déjeuner hors de prix), je reste digne et fière. Tellement digne et fière d'ailleurs qu'au lieu de remplir la fiche de police «arrivée», je remplis celle du «départ». Après une queue qui m'a parue interminable, un douanier parfait sosie d'Omar sharrif dans Lawrence d'Arabie, si on fait abstraction de son ventre bedonnant et de sa calvitie naissante, m'explique mon erreur dans un français tinté d'une musique arabisante. Un sourire d'un jaune aveuglant en prime ! Après une explication chaotique sur le bon formulaire à présenter, un local fort charmant me laisse passer. Excitée par ma délivrance qui sera rapide, suppute-ai-je, je tends mon passeport et le fameux sésame impeccablement rempli. Que nenni, Omar, se prend d'une passion soudaine pour la belle héroïne distraite :«Ti vin d'où ? Je viens de Paris ! Na, Péï..., Ah, pays, de Madagascar ! Machachaschar ?.. Oui, Monsieur». Heureux sans doute de retrouver une cousine africaine parmi la multitude de corps blancs venus tester en avant première les flammes de l'enfer (la température locale est déjà montée de plusieurs degrés depuis l'atterrissage, le thermomètre affiche insolemment 32°, et on n'a pas encore quitté l'aéroport), il en appelle à son collègue le plus proche pour partager son enthousiasme ! Le collègue rapplique aussi sec. Collés l'un à l'autre, leurs yeux font un aller-retour incessant et libidineux de mon passeport à ma face fatiguée et baignée d'une eau non point limpide mais collante et salée, leur visage irradie à chaque parole qu'ils prononcent et qui reste du chinois, oups, de l'arabe pour moi.«Cé quel hotel où ti va ? - Je vais séjourner à Célivacances, Monsieur. - Pas organisme : hotel ! Heu..Attendez, je vais vous donner mon contrat, le nom et l'adresse doivent y figurer». Après une lecture attentive et un nouveau conciliabule, Omar me demande d'une voix profonde et sensuelle :«Ti cicilibatire... ? J'tivit !»Impatiente et quelque peu outrée, je lui jette à la figure ma main parée de ma bague de fiançailles aux 7 diams (petits mais certifiés 100 % diams), assortie de mon alliance 18 carats récemment astiquée. Belle inspiration que de les avoir laissées à mon annulaire, qui plus est gauche. Je lui rétorque que je suis mariée, mais que je viens me reposer de ma vie de femme, de mère et tutti quanti ! Je pensais m'en sortir ainsi à bon compte. C'est méconnaître le douanier Omar et sa légendaire opiniâtreté. Et c'est reparti pour les «t' i bel, li serti au clair de lune"...









Mon angoisse sur le ratage de mon rendez-vous avec le chauffeur Célivacances commence à devenir lancinante. Après une demi-heure de queue et autant de temps pour convaincre Omar que ballade au clair de lune il n'y aura, je suis de plus en plus convaincue que le chauffeur, vaincu par la chaleur et l'attente, est retourné dare-dare, sans moi, au loft ! Cela d'autant qu'après avoir effectué un virement international à Célivacances Djerba (réservation de dernière minute oblige), je n'ai eu aucune nouvelle de mon prestataire !Au bout d'une demi prière et d'une paume tendue en offrande au plafond pendant plus de 5 minutes, Mister Sharrif daigne enfin me tendre les papiers de la délivrance. Ni une , ni deux, je les lui arrache des mains et m'enfuis vers le panneau «bagages». Cet épisode a eu une conséquence heureuse pour l'héroïne qui a quelque peu perdu de sa morgue au cours du face à face policier : celle d'avoir vidé le tapis des bagages des hordes de touristes blanchâtres et affamés . Le cœur léger, la valise lourde, je me dirige vers la sortie. Et là, la surprise du siècle : un panneau géant portant en caractère plus que gras le mot «Célivacances», accueille l' héroïne qui vit un grand moment de solitude sous le regard moqueur et lubrique de quelques spectateurs épars (que des mâles comme par hasard) !A suivre...









Commentaire d'une lectrice avide de sensations fortes: Alors là, chapeau bas, Vola..d'abord le subtil mélange angoisse et sexe. Le co-pilote novice et le steward plus qu'expérimenté. On attendait un vol en perdition. Que nenni. La dextérité du pilote y est sûrement pour beaucoup. Le coeur s'accélère...quelle frayeur. ET voilà le lecteur ou plutôt la lectrice qui frémit..surtout à la description de l'homme de bord..un brin bronzé bizarre mais ce n'est pas grave. Une tension torride se dégage de ces quelques lignes. Va-t-elle conclure? Non finalement elle préfère renoncer et se draper derrière un chaste voile. Ah, soupir. Mais bon si l'on suit la queue qui paraît interminable, c'était prometteur. Oups, je dérape.... Plongée dans le gris des yeux du steward. Exit Ken, il faut penser à l'avenir et aux vacances...

Mais là encore c'est la luxure qui guette. Entre un Omar Sharif adipeux et son collégue libidineux..de quoi vous retirez vite faite l'envie de vous envoyer en l'air. La belle échappe de peu au pire, une virée au clair de lune. Par la face nord. Le Tunisien pur jus a sorti le grand jeu. Mais la vacancière intrépide a plus d'un tour dans son sac. Pas mal le coup de la bague. Certains hommes n'auraient pas fait mieux.Bon,à nouveau une queue, on ne sait pas trop ce qu'elle fait là, celle-là mais elle se fait ostentatoire....Et puis enfin le panneau salvateur: Célivacances. Vous aurez noté l'oeil concupiscent là encore de certains mâles. J'en connais qui traînent sur Facebook mais je ne les citerai pas..de toute façon ils sont partis en Tunisie! Pour résumer, à peine posé le pied, au moins 4 ouvertures en perspective pour l'héroïne du désert. Moi je vous dis, ça promet..Pour la peine, la suite ce sera à lire sur son blog.http://www.over-blog.com/profil/blogueur-848590.html









Pour ma part, je vais me reposer. Critique littéraire, pas facile quand il fait chaud et puis toutes ces files d'attente, ça m'a mise dans un état;))

mercredi 5 août 2009

Et c'est reparti pour un commentaire de texte..youpi:)



C'est l'heure de la sieste, les enfants sont couchés, Maman peut délirer à nouveau. Sur les conseils de l'auteur lui-même me voilà avec ce texte en pâture..Vola ne m'en voudra pas-je crois- elle connait mon second degré...Vola partie il y a un peu en vacances à Djerba et qui nous raconte son Secret Story à elle..Voici le texte..






Loft Reality à Djerba - PART I






Début juillet, je suis plus que motivée pour entamer une cure de décompression, seule. En effet, j'ai vécu une année scolaire fort en rebondissement : nouveau lycée, sur l'une des plus belle place de Paris (place des Vosges)certes, mais une acclimatation stressante aux nouveaux élèves, nouvelle administration et nouveaux collègues. Pour couronner cette période faste, ma solidarité maternelle s'est mise sur "pilotage manuel" donc fort active : ma Caillebotte avait 4 épreuves anticipées du Bac à passer !

Je me mets alors en quête d'un séjour détente à petit budget où je pourrais enfin me trouver seule et retrouver la quintessence même de mon être... 30 élèves chaque jour ou presque et une attention de tous les instants pour ma puce d'amour j'avoue, ça vous use une femme !Deception : partir seule équivaut à être millionnaire voire, milliardaire si on rajoute la thalasso (un besoin qui se fait criant du fin fond de mon corps et de mon âme ! Diantre, que faire... Rester prostrée au fin fond de mon lit King size miniature, tenter une introspection de luxe et finir les vacances à l'eau et au pain sec ?Que nenni, je ne m'avoue point vaincue. je repars donc à l'assaut de la toile et miracle, mes doigts papillonnent sur le clavier pour écrire sur la page du moteur de recherche : "vacances solo" ! Cette fois c'est gagné :" C'est pour nous, Célicamps, Célivacances...". Tous ces sites affirment haut et fort la possibilité pour la solo que je veux être de partir au juste prix, sans supplément" chambre single" !Un peu soupçonneuse quand même, je surfe sur les forums et articles de presse relatifs à ce type de concepts. Une brève sur O féminin.com et un reportage dans le 13H de France 2 arrêtent définitivement mon choix sur "Célivacances" qui propose une semaine thalasso bonheur à Djerba pour un prix plus que raisonnable. Le principe : une villa, divisée en appartements et en colocation par tranche d'âge. De plus, des activités diverses et variées sont proposées en option dans la journée et en soirée. Le coeur léger, je procède à mon inscription. Après quelques turpitudes administraves, j'obtiens mon précieux sésame pour le bonheur bien mérité d'une solitude choisie et intermittente donc (cf le concept), au soleil !Le réveil à 4 heures du matin pour enregistrer à 7, je jour J, ne m'a même pas perturbée. C'est le coeur et le pas léger que je cours vers la station de taxi la proche ! A cette heure matinale, point de bouchon sur la route et encore moins au comptoir d'enregistrement... Le Nirvana, déjà !A bord de l'avion, le petit déjeuner frugale que j'ai eu à peine le temps d'avaler, fond comme neige au soleil dans mon estomac qui s'allège de minute en minute. J'attends donc avec impatience le plateau repas servi par le beau steward (j'espère) que j'ai aperçu à l'entrée de l'avion, incessement sous peu !Surprise et( re)deception : ayant choisi le vol le moins cher du net, le repas est payant et la compagnie ne lésigne pas sur les tarifs. A la guerre comme à la guerre, je me déleste de quelques euros et me substante. Je ne sais s'il y a cause à effet, mais j'ai trouvé le steward moins beau quand il m'a tendue l'addition !Repue, je me réfugie dans les bras de Morphée ! Sans m'en rendre compte, j'avais atteint mon premier objectif au delà des nuages et de la Méditerranée. J'ai quitté Morphée au son d' une voix suave et masculine (le commandant de bord himself !), qui m'annonce que l'avion amorce sa descente sur Djerba et qu'à 09 heures et des poussières, la température extérieure était dejà de ... 28°. Chaude va-t- être ma retraite !Episode à suivre...








Commentaire de texte de ma personne... digne de sa fille qui avait 4 examens à passer, je vous le rappelle: Bon, un constat déjà, une femme, c'est obligé de travailler. Dure réalité. Finie le temps où elle attendait le chasseur de bison au coin du feu. Maintenant le feu, il faut le faire chauffer toute seule. Le chasseur est parti un jour chez Mammouth, il n'est jamais revenu. Une femme, ça prend soin de son petit aussi. Comme une vraie mère poule. Que serions-nous sans elle?Autre constat ô combien aberrant: un prof, ça travaille. Si, si et ça peut être très fatigué par une année consacrée à ses têtes blondes ou brunes ou noires..ou..ça dépend des quartiers! Et le prof, il réfléchit aussi sur sa condition. Il s'épuise à la tâche. Le prof est un humain, j'en reviens pas!Bon, c'est pas très drôle tout ça..On a envie que ça bouge.;En route vers l'aventure!Alors, voilà la prof aussi, elle part en vacances. Seule, nous annonce la dame. D'accord mais je rigole, on choisit quand même le "Tournez manège du voyage"..et après la piscine, tu..?:) Visiblement la formule est séduisante quand on tombe sur les bonnes personnes mais là, le suspens est encore entier. Impossible de savoir si la dame a conclu. J'attends ça avec impatience.

Surtout que ça commence bien dans l'avion. On imagine un petit quart d'heure affriolant avec le steward mais ça se gâte dangereusement quand il faut payer le repas. Bientôt il faudra vider ses poches pour faire pipi. Alors, imaginez si vous voulez vous enfermer dans les toilettes pour un autre motif, vous vous retrouverez très vite complétement à sec. Si je puis dire. Conclusion: heureusement que Morphée était là. Un dur, un vrai, celui-là. Toujours prêt à vous tendre les bras quand il faut. Tout cela m'a mise en appétit, pas vous? Vite la suite..Et merci à l'auteur..que j'embrasse au passage..juste après le steward..

lundi 3 août 2009

Commentaire de texte..ou grosse déconnade..






Coucou à tous..bon, il parait qu'il ne se passe pas grand chose sur internet en ce mois d'août lourd et accablant alors voilà j'ai décidé de créer le méga buzz d'enfer..grave..:))En allant jeter un oeil-hagard-sur le blog d'une connaissance des dîners livres-échanges, Thierry do Espirito, me voilà interpellée par cette article..que je reproduis pour ceux qui n'auraient pas accès à ce blog..mais dont voici l'original avec droits d'auteurs....: http://tde.typepad.com/thierry_do_blog/. ...Ou les misères de ceux qui perdent un portable...









IPhone fun stories









Et voilà, ça devait arriver. Il fait beau, les vacances se passent bien, la mer est belle. Et paf, la cata. Vous avez perdu votre i-Phone, Nokia N95, Blackberry, autre, rayez la mention inutile. C'est affreux, vous êtes très mal. Que faire, où courir ? Vous pouvez toujours mettre un message sur twitter, comme je l'ai raconté ici.

Mais c'est quand même assez aléatoire. Surtout en ce moment : Twitter et Facebook ressemblent un peu à la place de la Concorde en août. Comme réagir dans ces cas-là ? Je vous fais part ici de quelques situations vécues. Ça vaut ce que ça vaut, mais de toutes façons, l'essentiel est de ne pas s'énerver.









Version «J’ai de la chance». C’est une amie qui m’a raconté ça. Elle part en vacances avec ses enfants et oublie son iPhone dans le tacot pour Orly. Elle s’en rend compte au moment de donner son passeport. Elle appelle son numéro grâce à un passager compatissant. Le téléphone sonne dans le taxi, et c’est un client qui répond. Le taxi, qui file vers Gare de Lyon, propose de lui ramener dès qu’il a fini sa course. 5 minutes avant l’heure limite d’embarquement, il arrive devant l’aéroport et lui redonne son précieux objet. Il demande 25 €, bien moins que le prix de la course depuis Paris. Cette veine de cocu lui donne des soupçons. Elle appelle immédiatement son mari…









Version «Toy story» : l’iPhone est bien là, mais pas du tout dans le taxi, car vous l’avez laissé tomber dans le panier de jouets des enfants. Du coup, ce faux-derche se planque car il est en pleine partie carrée avec Ken, Barbie et M. Patate. L’écran projette un film porno pris sur youtube. Comme il est sur vibreur quand vous l’appelez depuis un fixe, pour le localiser, Barbie a un orgasme multiple. M. Patate la bâillonne tant bien que mal avec ses gants amovibles.

Ken, dont la virilité est défaillante à cet instant, siffle entre ses dents : «Comme un fait exprès, juste au moment où j’allais venir…». Barbie chuchote, à travers les gants de M. Patate, avec un drôle de sourire et les yeux dans le vague : «Laissez, ils vont rappeler».












Version «Je me fais un film» : Echangé contre trois biftons usagés et un ticket restaurant devant chez Tati, sous le métro aérien de Barbès, mon iPhone chéri est déjà dans les grosses mains graisseuses du receleur, qui l’a débloqué en deux temps trois mouvements et qui manipule le châssis de ce bijou nickelé et acidulé avec ses doigts plein de sueur. L’argent lui-même a déjà servi à payer une passe dans un hôtel sordide de la rue Saint-Lazare. Non seulement, c’est mort. Mais en plus, mon iPhone finance la traite des blanches.









Version «Je suis bordélique»J’ai assisté à ça avec une autre amie, Isabelle. Elle perd son iPhone, tout ça. J’assiste au spectacle pittoresque d’une femme qui vide et revide son sac devant moi, le renverse, le retourne, le secoue, le remplit à nouveau en détaillant chaque objet. Ça prend des plombes. Se succèdent les choses les plus diverses, du rouge à lèvres hors d’usage au bon de réduction («La date dépassée, mais je le garde, on sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher…») pour un massage chez Nuxe, en passant par des tas de cartes de visites, trois kilos de clés, un mini-vélo, une chaine d’arpenteur, un mètre de boudin... Une contenance genre M. Patate qui part en voyage. Bon, je déconne, mais à peine. Tout à coup, un sourire angélique illumine son visage poupin et renfrogné. Elle pense au taxi qu’elle a pris quelques heures auparavant. On appelle le standard, qui nous passe les objets trouvés de G7 (je voudrais bien voir ce service, un jour. Ça doit vaguement ressembler au sac d’Isabelle).

Comme elle ne se rappelle ni du numéro du taxi, ni de la voiture, ni de l’heure, ni de rien du tout, d’ailleurs, on lui propose gentiment de rappeler quand la mémoire lui sera revenue. Elle me demande d’appeler les flics, les pompiers, SOS Médecins, le Samu, une copine qui connait l’ami de l’attaché de presse stagiaire d'Olivia Ruiz… Mon forfait vient d’exploser quand soudain, une sonnerie grotesque genre «Ploum ploum tralala tsoin tsoin» retentit dans la DOUBLURE de son sac. La suite est plus confuse. Je crois que j’ai dû essayer de l’étrangler. ..












Commentaire de texte digne d'une section littéraire de terminale:Bon si on résume, ce sont toujours les femmes qui perdent leur portable. Elles sont tête en l'air et pas seulement..c'est bien connu, Thierry. Et puis on a très envie de les étrangler surtout quand elles fouillent au fond de leur sac immense. Sans prêter attention au pauv gars à leur côté. Mais bon, quand vous êtes perdus en montagne, que vous avez besoin d'une boussole, d'un eye-liner et d'une couverture de survie pour fabriquer un parachute, vous êtes quand même bien heureux..non, messieurs:) Pour finir, leur mari est souvent en vadrouille, on ne sait pas pourquoi, mais il y a quelque chose à creuser...Mais pas en montagne attention. Sinon on ne vous retrouve jamais!






Bon je passe sur Barbès qui craint un max..j'y habite presque, je me suis déjà faite violer 6 fois et agressée 12 mais j'en redemande:) Au final j'ai 18 portables en stock...J'ouvre une boutique dès mon retour avec un arabe du coin et peut-être un noir..j'hésite encore:)


Mais tout de même on tient le drame absolu: Ken et sa virilité défaillante..j'en reviens pas..abîmer ainsi une immense figure masculine. Toute ma jeunesse. Moi qui croyais à sa perfection infinie. Le mythe du prince charmant s'effondre.. Je ne m'en remettrais jamais..et je ne suis pas la seule:) Et Barbie qui s'envoie en l'air sans demander son reste. Il n'y a plus de jeunesse..Alors messieurs, dames..je suis douée pour les commentaires de texte, non?
Bon pour la publicité gratuite, à l'auteur en question, je ne demande rien..Mais on peut rire un peu, non?:))

A Louisette et Michel...



Me revoilou à nouveau...Droguée..Une semaine sans ordinateur mais avec un Blackberry à portée de main. Donc pas si désintoxiquée que cela:) Et le virus me reprend de plus belle. Dialoguer avec les amis, échanger des photos, des applications. Mais quelle est cette étrange maladie? Cette envie de se connecter et de partager? .Le réel a du bon mais mes amis FB aussi. Ceux qui sont là. Prêts à échanger. Clins d'oeil sympathiques. Belle invention dont il faut profiter avec naturel...

Alors rebonjour à tous..Et bonjour à Louisette et Michel qui n'ont certainement pas Facebook....Le hasard a conduit ma petite famille sur leur route. A Royan. Une location d'été, rien de plus banal. Mais soudain le contact qui passe. Les enfants les appellent spontanément Papi et Mami, cela les fait sourire. Pas de gène.. au contraire. Un bonjour matinal, un apéro nocturne. La reconnaissance vient toute seule. Jusqu'à ce partage autour d'un repas sénégalais et d'un Pineau des Charentes. A priori curieux mélange..mais le gout du voyage y est pour beaucoup/ Quand les cultures se rencontrent simplement. Sans détour...Quand des retraités de Royan donnent aussi du soleil autour d''eux. Et laissent un souvenir: un bouquet de fenouil et un autre de lavande. Que nous emportons..Les odeurs sont tenaces à l'arrière de la voiture. Mais pas seulement. La chaleur humaine aussi est tenace lorsqu'elle est vraiment partagée...

dimanche 2 août 2009

Moâ


















Me voilà de retour sur mon blog après une semaine de déconnexion à la mer. Pas d'ordinateur à l'horizon, ça fait du bien aussi. Quand il y en a qui s'échinent à écrire dans le vide, je préfère me poser et poser mes neurones. Na na nère.:)






Et faire des photos, beaucoup de photos..emmagasiner de superbes souvenirs. Juste parce que c'est la vie. Et que le net ne remplacera jamais ce plaisir du réel. Alors me voila cet été en pleine crise de narcissime.





Le miroir du réseau social aide beaucoup. Prendre le temps de se laisser voir et de donner à voir..Tout simplement. Après tout à l'approche de mes 40 ans, je suis assez fière de ce que je suis..alors voilà quelques photos..en toute simplicité:))