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C'est le nouveau blog de Nathalie Croisé...Sur ma route,la vie...La découverte que le bonheur est en soi..depuis, je fais mon chemin..

samedi 30 mai 2009

Il est où le grand méchant loup?


Lors du dernier livre-échanges est tombée dans mon escarcelle la Psychanalyse des contes de fée de Bruno Bettelheim..Que j'ai d'ailleurs promis d'échanger à nouveau rapidement. Quand on aime,on ne garde pas..voici une belle devise!!

En attendant, première leçon..ou comment se prendre pour le Petit chaperon rouge! Le grand méchant loup ne s'est pas encore manifesté:)

vendredi 29 mai 2009

Me regarder, c'est pas du luxe:))


Rien de tel qu'un petit penchant narcissique de temps en temps. La télé ne me tente guère mais je me suis livrée à l'exercice l'autre jour. Philippe Verdier dont je vous recommande le blog ( http://philippeverdier.numeriblog.fr/) a monté un reportage autour du luxe et du développement durable. Un salon se tenait au Palais de Tokyo. Difficile de ne pas y voir du greenwashing. Tout n'est pas négatif. Et si les plus petits s'y mettent , les plus grands n'ont aucun raison de rater le coche. Surtout qu'il faut de l'argent pour investir à long terme et ils n'en manquent pas (enfin un peu moins mais encore..) Je me suis livrée donc à un petit commentaire, il vaut ce qu'il vaut mais je ne résiste pas à l'envie de le livrer (si vous avez le courage, pour trouver la vidéo, il faut descendre sur la page à droite..) Voilà..





Et restez vert:))


jeudi 28 mai 2009

Qu'est ce que tu boutiques, Nini?



Nini est aux anges. Des magazins à perte de vue. Ce Forum lui tend les bras. Il lui faut des chaussures, elle est piteuse. Mais les Raza, N et I et autre Gnarf-Gnarf lui tendent les bras. Ces yeux brillent. Elle a besoin d'une petite robe. Une bonne trentaine trône dans son armoire trop petite mais il lui faut une robe. C'est impératif, c'est viscéral, c'est compulsif.


Demain soir, rendez-vous galant. Impossible de ne pas être belle et surtout neuve. On ne séduit pas dans des vieilles hardes. Il faut innover toujours innover. Et consommer, toujours consommer. Sinon, on est mort, on est rien. Alors tous les sens en éveil, Nini commence à arpenter l'allée du magasin. Quelques nanas égarées mais pas grand monde. C'est le bonheur. Les couleurs sont vives, les formes attrayantes. Elle revit. Tant pis pour le job, elle en a déjà un. Soudain elle est en arrêt. La robe noire de ses rêves. Décolleté dans le dos mais pas trop, elle arrive au genou. C'est la perle. A 85 euros, il vaut mieux. Le bout de tissu indien assemblé par des petites mains chinoises pas majeures, ça fait cher mais bon.., parfois c'est bon de savoir s'asseoir sur ses scrupules..Et aujourd'hui Nini a les fesses bien calées..36, ça devrait aller, non? Ces temps derniers, elle a tendance à se jeter goulûment sur le chocolat. Ca compense le stress, c'est délicieux, c'est orgasmique, il paraît , en tous cas plus efficace que certains autres..oups son cerveau s'égare...Direction la cabine. La vendeuse prend la robe, un sourire "Quoi? Qu'est ce qu'elle a? Nini commence à se tordre comme un ver de terre. Mais pourtant c'est sa taille.




Que se passe-t-il? Il faut qu'elle rentre. Quitte a avoir recours à un chausse pied. En s'allongeant, ça pourrait peutêtre marcher mais allez vous allonger dans une cabine. A moins de mesurer 1m20... aucune chance. Elle sent que l'objet de ses rêves va craquer. N'insistons pas, c'est trop dur. Il va falloir demander la taille au-dessus. Grrrr..Le cauchemar "Excusez moi, je peux avoir du 38, vous taillez petit.."Non, madame.." Dégage, petite conne...Le 38 est idéale. Nini croit apercevoir un bourrelet là en bas à droite. Mais non pas possible, c'est cette lumière blafarde. Il va falloir trouver les chaussures qui vont avec maintenant. La caisse...Et cette carte qui ne passe pas. Vous avez fait le bon code? Oui...On est le 20..je dois être à découvert..l'idée effleure son esprit.."Je ne comprends pas, je vous laisse la robe, je reviens. Nini s'éloigne en claudiquant. Sa frénésie de dépense a eu raison de son orgueil

mercredi 27 mai 2009

Je me mets au vert!



Plus je me plonge dans le développement durable, plus je deviens verte de bonheur. Le changement climatique, tout le monde en parle. Mais depuis quelque temps ça frémit si je puis dire. Sûrement parce que la crise que l'on connait a changé les mentalités: faire de l'argent facile ou profiter de la misère humaine, ce n'est pas cela l'avenir. Il y a nos enfants. Le film Home de Yann Arthus Bertrand participe à l'éveil des consciences. J'aime aussi l'idée que nous ne sommes pas des machines. Et que nous prenons en main notre destin.


Qu'une entreprise prend conscience aussi de son métier. Ce qu'elle fait parfois n'est pas durable. Alors que devenir? Changer pour rester ou s'évanouir à jamais. Et l'humain dans tout ça? Va-t-il vraiment retrouver la place qui est la sienne? Dans le monde et là encore dans l'entreprise. Nous sommes arrivés à un point de rupture, c'est indéniable. Les êtres que nous sommes réclament plus de transparence, davantage de régulation. Les salaires des patrons suscitent la polémique. On leur demande aussi plus d'humanité tout simplement.
Alors faire quelque chose pour éviter le pire, c'est notre défi à tous. C'est toujours face aux murs que nos qualités (ou nos défauts) prennent le dessus. Je préfère la première option. Belle perspective que celle d'avancer tous ensemble pour être meilleur. Je suis d'un optimisme indécrottable, je le sais. Mais pour moi il est impossible que l'on passe à côté. Donc plus que jamais, je vais me mettre au vert. Vous me suivez?

mardi 26 mai 2009

Nini marche sur des oeufs

Nini regarde son talon désesperée. Il est bel et bien casse. Que faire? Rendez-vous dans un quart d'heure,à 9h et pas une boutique ouverte a l'horizon. On nous bassine avec le travail le dimanche mais les magasins ouverts a 10 h,c'est le cauchemar des femmes pressées. Le dernier collant en stock qui file à l'essayage. Et rien pour en changer.

Avez vous remarqué la durée de vie tres éphemère de ces morceaux de tissu? 8 euros qui disparaissent en fumeé sous vos ongles trop longs.Et donc Nini ne sait que faire. Elle ne va pas arriver en clopinant quand même. Allez, son âme de Mac Gyver me fait qu'un tour. Une petite épicerie à l'horizon. Colle forte et bonne volonté ont raison de cette satanée chaussure qui reprend figure humaine euh objetienne... enfin chaussienne.Il est temps de faire bon impression.Nini travaille dans la com,elle a décidé d'aller voir les concurrents. Si cela se sait,c'est le chômage assuré et le bagne en Siberie..Mais la jeune femme a du culot. Elle attend,le petit big boss n'arrive pas.Grrrr...elle déteste ça enfin l'heure fatale,fatidique, flagada. Car quand elle se lève pour aller dans le bureau du chef, sa tête tourne un peu. Le contre coup de la chute.Ah non pas maintenant.

Monsieur Croisé est tout sourire..Mademoiselle,ravie de vous rencontrer.et c'est parti,références,parcours pro, hobby,Nini se sent désossée comme une dinde avant le repas de Noël. Il n'en laisse pas une miette,le patron. Elle a préparé ses arguments devant la glace. Ca fuse.Et soudain le blocage, là en haut de l'epaule de Monsieur Croisé ,une tache incongrue,elle est fascinée mais qu'est ce? Du jaune d'oeuf? Etrange.L'homme en face d'elle a -t -il fait sauter son oeuf poché au petit matin? Et s'il se faisait des masques, elle l'imagine avec des concombres sur la figure,esquisse un sourire.Ou alors ces employés lui ont réservé un curieux accueil.dignes des actionnaires de Fortis ou d'une viste au salon de l'agricultuire. Ou alors il est sortie avec une poule. Image saugrenue.Nini éclate de rire. Son interlocuteur n'y comprend rien.

" Que se passe t il? " Euh non,je suis tombée ce matin,ca doit être le contrecoup. Le patron se renfrogne. "Alors, allez vous reposer.De toute facon,j'ai beaucoup à faire,un rdv au ministeèe de l'agriculture."Nini ne peut s'empècher de pouffer à nouveau.La porte se referme sur son destin.Elle redescend les quelques marches du concurrent.Et soudain son talon meurt pour la deuxieme fois. Mais il est bientôt 10h,vive les magasins..et tant pis pour le job

lundi 25 mai 2009

Nini, joli petit fruit

Nini est de la famille de l'orange et du citron.Non pas qu'elle soit ronde,ni même ovale.Elle est d'ailleurs assez carrée comme fille,presque trop.Orange,citron non pas parce qu'elle a la peau fripee et désagréable au toucher.Au contraire,elle l'entretient chez l'esthecienne.

Et à 34 ans, elle est franchement très proche de la pêche.Surtout quand elle revient de vacances.Non, Nini est orange ou citron car c'est une fille pressée.Elle court en permanence,après le temps,après la vie.. Rarement capable d'être a l'heure et surtout gaffeuse devant l'éternel.Car finalement quad on ne regarde pas plus loin que le bout de son nez-qu'elle a très joli-on se le casse.Et ce matin ce sont les escalators de la station des Halles qui ont accueilli la jeune femme.Un grand vol plané.6 sur 6 pour le jury russe du championnat du monde de patinage artistique.Idiot le talon qui se bloque entre 2 marches.Heureusement la peau de pêche a resiste mais la belle git pantelante au pied de l'objet du délit

.Et pas âme qui vive,enfin si ça bouge beaucoup mais ca ne daigne pas lui tendre la main.Elle est un peu sonnée,Nini.Elle entend le roulis de l'escalator. Soudain une main."Merci",elle lève la tête et ne peut éviter le cri d'horreur. Une tignasse rouquine et des dents de lapin,euh de carottes.Il ferait fuir le diable en personne,ce jeune homme.Mais il est gentil,lui."Ca va?" "Oui merci", "faut pas tenter de rivaliser avec les danseurs du Bolchoi dans un entrechas pour escalator.Grrrrr."j'aime pas son humour." Un café pour vous remettre de vos émotions?."Sans façon,George Clooney du pauvre, enfin de l'escalator, voudrait lui balancer Nini. Finalement elle esquisse un sourire,j'"ai rendez vous pour un entretien".

Remettez vous de vos émotions avant."Il va se décoller là? "Le sauveur de la dame semble comprendre.il lui tend à nouveau la main. "Au revoir et bon chance".Il s'éloigne et se retourne. "Au fait moi,c'est Juju. "De carottes" ne peut s'empecherde penser Nini....

vendredi 22 mai 2009

Le sexe, ça vaut le coup!

Ca y est,les journaux s'ennuient ferme. Trop de jours fériés tuent le jour férié et le travail tout court. Alors,comment s'occuper? Shopping? pas top un jour de fête religieuse quand tout est fermé. Un ciné? Il fait trop beau. Un footing? Pas le courage de muscler les mollets quand on veut glander/ Alors quoi la valeur sûre, le sexe? Mouais fatigant aussi pour certains.Voilà l'Express qui se fend d'une longue enquête sur l'infidélité.Ca occupe,on en apprend de belles. D'abord, Internet a tout changé,ben oui,trop bien,trop facile de rencontrer du monde: )

Les coquins et coquines qui sommeillent en nous auraient donc trouvé l'arme fatale. Le bon coup à portée de main pour pas cher.Très innovant:) Attention il faut être sociologue ou journaliste pour le comprendre.mais surtout le cerise sur le gâteau,c'est que nous devons de plus en plus infidèles. Les statistiques le disent,les Francais osent le dire. Nous Français sommes des bêtes de sexe, il faut bien mettre en pratique.Et en la matière,messieurs, les femmes ne sont pas en reste non plus.Le sexe pour le sexe,elles sont de plus en plus nombreuses a dire Ok. En couple mais libre de s'offrir des extras. Pour le fun. Benoit XVI,priez pour nous.En prime si les femmes changent...Vade retro satanas! Met avis que ce n'est pas tout neuf. Mais là encore ce sont les sociologues et les journalistes qui le disent.Après enquète approfondie. Nous assistons donc à une mutation de la femelle modernicus..

Messieurs,elles vous ont piqué votre job,presque votre salaire,vos pantalons, la mauvaise habitude de fumer et maintenant une vie sexuelle dissolue. Avotre place,je m'inquièterai ou alors je m'inscrirai à un stage intensif "cuisine,repassage et ménage"...dans 10 ans vous en aurez peut être besoin:)

jeudi 21 mai 2009

Moment...

Moment de paix..se laisser porter...par cette oeuvre de Klimt. Rien de plus beau qu'un enfant qui se blottit contre vous..



mercredi 20 mai 2009

Gnarf-Gnarf, c'est nous


J'ai tourné la page Gnarf-Gnarf. Sans remord ni regret. Cela ne veut pas dire qu'il ne reviendra pas. Que ses aventures s'arrètent dans ce village. Je sais que vous l'aimez comme moi ce nain (de coeur) égocentrique,ronchon,en quête d'amour, de reconnaissance et en fuite.J'ai bien aimé l'accompagner,grossir un trait pour vous faire sourire.En atténuer un autre.

Ma conclusion est simple:nul n'est parfait et chacun porte en soi ce nabot malhabile. Combien avons nous été à aimer quelqu'un sans le dire,combien a mentir pour ne pas assumer,combien a détruire pour ne pas ^zetre détruire,combien è fermer notre coeur.J'espére en faire un jour un vrai livre en fouillant encore plus son moi,notre moi.Je ne l'abandonne pas,je le laisse un peu mûrir.Les livres,les histoires qu'on raconte ou se raconte font pour toujours partie de nos vies. De la mienne.J'ai aimé ce Gnarf-Gnarf avec toutes ses faiblesses humaines,je vous le laisse pour le moment. Prenez en soi et si vous l'aimez aussi,racontez l'histoire à d'autres.Il commence a savoir où est son bonheur,je crois le savoir déjà....

mardi 19 mai 2009

Voilà, c'est fini....

La gueule de bois est plus forte qu'il ne pensait. Ca y est, un éclair de lumière. IL est temps de partir, de changer. Il a un cheveu gris supplémentaire ce matin, le nabot. Et il en a assez de regarder sa mine froissée dans la glace. Prendre des gamelles, des chauds et froids et des courts-jus, il en a marre aussi le Gnarf-Gnarf. D'ailleurs, il se tourne désespéré vers cet auteur qui le maltraite depuis un petit moment. Ce n'est plus possible, dame Bâ!!

Certes, je suis un vieux ronchon qui se drape bêtement dans son orgueil. Mais pourquoi tant de haine? Il a le droit de vivre aussi. D'avoir son petit coeur qui s'emballe. Et ses semblants de certitude. Et là, la coupe est pleine. Il n'en peut plus. La scène lui manque. Ces instants de gloire éphèmeres, ces applaudissements. A quoi ça sert de faire beau dans son métier à lui qui tue quand on sait que sa vocation est vraiment ailleurs? A bas la façade. Il veut tomber le maquillage. Ce visage figé qu'il s'est créé depuis des années. Pour plaire à son entourage mais surtout pour se plaire. Si on est ce que l'on veut, n'est-ce pas là, l'essentiel. Alors il fait sa valise. Plutôt légère. Ce soir, il ne sortira pas le chien. ses enfants vivront bien sans lui, il les voit si peu. Sa femme, elle le suivra si elle en a envie. C'est ainsi.

Il y a des moments où quand un virage se présente, il ne faut pas le louper. C'est une vache qui lui a montré la route et un garagiste. Il suffit de bien peu de choses pour changer un destin. Alors, dame Bâ, je vous laisse. Vous avez fait de moi ce que vous voulez. Maintenant je fais de moi ce que je veux. Le moteur vrombit. Et Gnarf-Gnarf roule sereinement. Il n'aura pas d'accident, pas de rencontre avec un chauffeur de poids-lourd douteux, pas de contrôle d'alcoolémie ou de bécasse qui le laisse sur le carreau. Son mal de tête s'éloigne. Son mal tout court.

La route est verdoyante et son coeur chantonne. Ca y est, c'est fini. Le village se profile à l'horizon. Hasard du destin, Raymond l'attend. Souriant. La salle des fêtes n'est pas loin. Il est temps pour Gnarf-Gnarf d'être serein. Et toc à l'auteur!! Le bonheur, c'est simple comme une histoire de nains.....

lundi 18 mai 2009

Gnarf-Gnarf déguste

Gnarf-Gnarf tourne en rond depuis un petit moment...Il ne sort pas beaucoup ses temps derniers. Il oublie un peu, beaucoup Lili. Beaucoup de travail. Il s'est remis difficilement à l'écriture. Prenant le problème par le mauvais bout. Il cherche à plaire. Pas ce qui lui plait. Alors les sujets ne viennent pas toujours. Son esprit se met à vagabonder devant son écran. On parle d'une prise d'otages quelque part au Nigeria. Ce n'est pas à moi que ça arriverait, se dit le nain.

Il se veut déjà menotté. Cagoulé. Sous les feux de la rampe. Un journal sur les genoux. Et un air suppliant à la face du monde. Ca ferait un sacré buzz, un sacré scoop. Bon, évidemment, ce n'est pas l'idéal. Gnarf-Gnarf est déjà tout crispé quand il s'agit de se couper les ongles des pieds. Ciseaux en main, il tire la langue. Par peur de riper, il avance lentement. Contourne l'ongle. Attention à la peau! C'est un supplice. Alors que dire face à des tortionnaires potentiels? Je leur tiendrai tête. J'en suis sûr. Il n'en méneront pas large avec le Gnarf. Et puis si une belle fille est dans les parages..syndrome de Stocklhom direct. Impossible autrement. Il regarde l'heure. Il faut qu'il parte. Ce soir, exceptionnellement, c'est sortie. Des connaissances de connaissances l'ont convié à une dégustation de grands vins. Direction un hôtel huppé de la capitale. Il a fouillé dans les placards.

Et dégotté un Mooglie Tigler presque neuf. Un peu de parfum et le tour est joué. Dans la foule, quelques visages connus. Mais personne ne s'approche. Pour se donner une contenance, le nabot s'empare d'un verre. Et balance la tête d'un air entendu, un sourire aux lèvres. Pas mauvais, ce..Bordeaux..Bourgogne?? Il n'en sait rien. Quelques crachoirs sont à disposition. Des convives se penchent habilement. On dirait qu'ils ont fait ça toute leur vie. Mais c'est gâché pour Gnarf-Gnarf. Autant profiter. Alors il prend un deuxième verre. Puis un troisième. De plus en plus guilleret, il s'approche d'une blonde. Superbe dans une robe du soie noire. "Vous venez souvent ici""..Elle se tourne, le jauge. "C'est la première fois mais j'attends un camarade"..Elle s'éloigne..Grrrrr..Le gnome va noyer sa déception. Déjà un quatrième verre. Il titude et aperçoit le ministre Chavaneau. "Mon bon...!!!!!!!."Son cri résonne dans la pièce. L'officiel le regarde bizarrement.

Deux hommes s'approchent du nain qui oscille dangereusement d'un pied sur l'autre. On dirait qu'il est au bord du naufrage. En ligne de mire, la sortie. sans autre forme de procès. Gnarf ne comprend pas. Il veut revenir. Mais un type baraqué lui bloque la porte..Il veut forcer. Prendre son élan. Son visage heurte la porte. IL bascule en arrière. Le nez dans le caniveau. Le ministre quitte l'hôtel. Il jette un oeil sur le nain pataugeant dans son costume devenu trop étriqué. "Alors, on met de l'eau dans son vin, mon bon!"

dimanche 17 mai 2009

vendredi 15 mai 2009

Gnarf-Gnarf se fait doucher

Le salut, il l'attendra une nuit entière. Dans ce réduit infâme. Là encore sa vie est passée en boucle dans son esprit. Il a maudit la terre entière et puis finalement il s'est endormi. Un moment de répit dans cet univers de brutes. Un bruit sourd l'a réveillé. "On tape à la porte? L'huissier? J'ai oublié quelque chose? Aie ma tête!!!". Non, c'est juste l'homme de ménage qui, tentant d'ouvrir la porte est tombé sur un hic Et s'acharne sur la poignée désespérement.

Elle cède soudain. La corpulence du balayeur a eu raison de cette mince planche de bois. Il pousse un cri. Dans un coin des toilettes, cet homme par terre. Défraichi et pas très réveillé. "Qu'est ce que vous faites là?"."Euh, me suis endormi". "Quelle idée, filez vite!!". Il suit les murs de la chaîne de télé. Personne à l'horizon. Il n'ose pas allumer son portable. Il attend encore une bordée d'injures et ce n'est pas l'idéal. Il se lance quand même. Aperçoit le numéro de la maison..puis celui de Raymond-Zaza. Alors il écoute. Eloigne le combiné pour ne pas entendre les remontrances.

Approche son oreille quand c'est la voix de Raymond. "Bonjour..euh voilà, j'ai récupéré ta voiture après ton message Elle est bien amochée. J'en ai pour quelques journées de travail. Mais passe la récupérer quand tu veux..euh..et reviens quand tu veux aussi. Bonne journée"..Hummmmm. Gnarf-Gnarf a un large sourire. Une voix amie, quelqu'un qui lui vient en aide. Son petit coeur ne fait qu'un tour. Il faudra qu'il y retourne. Quand il pourra. Pour la voiture, bien sûr mais pas seulement. Le gnome reconnait qu'il n'a pas bien agi. Mais le dire, c'est le plus difficile. Faute avouée à demi-pardonné mais Gnarf-Gnarf est un grand enfant. De ceux qui préfèrent tourner les pages plutôt que de demander pardon.. Nul n'est parfait. Mais quand on traîne des grosses casseroles, on préfère faire semblant. Là, tout à coup, Gnarf-Gnarf admet qu'il n'a pas bien fait. Qu'il a une main tendue et qu'il a opté pour la fuite. Il ne changera peut-être pas demain. Mais bon. Alors il arrive à la sortie de secours. Jette un oeil. Le soleil brille. Il ressemble à un ramoneur ravagé. Il va falloir trouver une douche et vite fait. Retour en catimini. A domicile. Pas de cerbère à l'horizon. L'eau coule délicieusement sur son corps. Un bonheur. Et soudain, c'est à n'y rien comprendre.

L'eau devient brûlante. Le nain ressemble à une écrevisse. Il serre les dents...Tente d'une main tremblante de toucher le mitigeur. Le choc est sans appel. Un froid polaire. Il bondit hors de la douche. Pourquoi tant de misère? Quand je suis avec Zaza, tout va bien pourtant. Ma vie serait donc vraiment là-bas. Il va falloir y réfléchir. Direction le jardin du Luxembourg. Un bon livre, un rayon de soleil et de jolies filles à l'horizon, ça suffira. Pour le moment...

jeudi 14 mai 2009

Gnarf-Gnarf repasse à la télé

Cela fait deux jours qu'il a laissé sa voiture derrière. Il n'y pense pas... Gnarf-Gnarf sue à grosses gouttes.Les plateaux de France Tél l’attendent. Le coup de fil de la production l’a réveillée d’une torpeur malvenue. Après une nuit d’insomnie, il somnolait sur son écran d’ordinateur en rêvant à Cendrillon qui lui avait envoyé quelques petits signes amicaux dans la journée. C'est l’assistant de Jean-Yves del’alléeBporteC..pour l’émission « on en cause »..Le thème : comment peut-on influencer les autres ?

Gnarf-Gnarf sait que, grâce à son métier à lui qui tue sa race, beaucoup de vocations sont nées. Les témoignages n’affluent pas, aucune gratitude,ces nazes de Franchouillards mais il suffit de voir le regard enamouré de certaines auditrices pour comprendre l’impact qu’il a sur les foules. Une aura indéterminé. On nait avec, ou on ne nait pas. Et le gnome sait qu’il a ce don divin. Il en soupire d’aise. Donc pas étonnant que la télé l'ait contacté. La dernière fois, c’était la chaine pour enfants « Tidoudou ». Envie d’un témoignage d’un père de famille débordé. L’avait pas trop apprécié. Mais bon, on ne sait jamais. L’impact auprès de la ménagère de moins de 50 ans peut être for et pour la promotion de son livre en cours, ça peut toujours servir ! Il l’avait joué finaude. Sobriété. Au final il apparassait comme le meilleur des papas poules. Parfois agacé par sa marmaille mais toujours sous contrôle. On aurait dû lui décerne un césar pour ça. "Vous n'avez pas oublié le rendez-vous". "Non, ne vous inquiétez pas. Tout à l’heure, ce sera donc à nouveau les feux de la rampe. Mais pour émission à grande écoute. Gnarf-Gnarf est sapé comme un prince. Mais il transpire tellement que son Mooglie Tigler risque vite de ressembler à une éponge. Direction le maquillage.

Une jolie brunette le prend en main . Sourire entendu du scribouillard. « Vous n’avez pas une belle peau. Va falloir maquiller tout ça… »Grrrrr….Et ta peau à toi connasse…Il décide de prendre sur lui. Effort surhumain pour rester digne. Vu la couche de maquillage qu’il a sur la face, on va finir par le prendre pour un chanteur de chez Michou. Ca lui rappelle des souvenirs.....On l’installe au milieu des invités. Y’a des grands pontes.Antenne dans deux minutes, Jean-Yves de l’alléeBporteC entre en scène/Sûr de lui. Voix de velours. Et le débat commence. Entrecoupé de films témoignages. Gnarf-Gnarf attend, désespère. Mais pourquoi il ne cause pas , lui qui a tend de choses à dire sur les réseaux d’influence.. Ca n’en finit pas. Jean-Yves se refait maquillé entre deux reportages. Le nain lui se liquéfie. Le maquillage coule dans son cou. Une envie de faire pipi se fait pressante. Il frétille sur sa chaise. Et c’est le moment que choisit Jean-Yves pour poser une question. Sur quoi d’ailleurs ? Gnarf- Gnarf est tellement obnubilé par sa vessie qu’il ne pense plus à rien ;. Il bredouille dans sa barbe..vous pouvez répéter la question.. »Euh oui c’est vrai que l’on peut influencer par les écrits..euh mais encore…par le biais d’internet..Moi-même.." Il transpire tellement qu’il ne voit plus rien, seso reilles bourdonnent et Jean-Yves semble agacer. On passe tout de suite à autre chose. Le nain n’en mène pas large.

Il a demandé à toute sa petite communauté de le regarder…De quoi a-t-il l’air ? Tant pis, il se vengera demain. Un truc bien senti du style "les journalistes, c’est tous des cons et à la télé, c’est encore pire.." Mais d’abord direction les toilettes….Au bout d’un couloir sombre enfin le soulagement. Gnarf-Gnarf se retourne, saisit la poignée..qui lui reste dans les mains. Il est coincé…Et personne à l’horizon..Il est 23H58..Le silence s’installe…Gnarf-Gnarf n’a d’autre solution que de s’asseoir sur le trône en attendant un sauveur !

mercredi 13 mai 2009

Gnarf-Gnarf, une vraie peau de vache

Gnarf-Gnarf sent la rosée fraîche du matin et l'herbe coupée. Il s'est tourné et retourné dans son sommeil. Perturbé par cette apparition. Harcelé par les doutes. Que faire après ce si beau spectacle? Sa vie serait donc un cauchemar. Madame Suner attend toujours son rapport, il a une conférence à Chipouillis les Mourettes en perspective et un manuel en préparation.

Et surtout, surtout une émission de télé. Dans 2 jours...Son Blackberry a sonné pour lui rappeler. Le grand jour. Il ne peut pas passer à côté. On ne sait jamais. Ce n'est pas le public de cette salle des fêtes obscures. C'est une télévision publique...Ahhhhh...Ca fait beaucoup pour un seul nain. Il sait qu'il faut rentrer. Pour le moment. Il s'étire. Il a des fourmis dans les jambes. Et quelques courbatures. Ce n'est plus de son âge de lever la jambe. Il retourne au village. Pas âme qui vive. Il pousse la porte, le coeur serré. Pas de Zaza à l'horizon. Il file dans sa chambre récupérer ses affaires. Il va falloir aller chercher sa voiture. Au garage, Raymond s'affaire. Couvert de cambouis. Dans son atelier deux voitures. Pas de répit. On est dimanche mais il a décidé de rattraper le temps perdu. Sa petite entreprise ne connait pas la crise. "Bonjour". Le garagiste jette un oeil à la star d'un soir mais ne desserre pas les dents. "Heu...je vais rentrer chez moi. J'ai du travail qui m'attend. " "C'est ça, en tous cas elle n'a rien du tout cette voiture. M'étonnes pas, tu racontes parfois n'importe quoi." Il lui tend les clés. "Ce sera gratuit pour cette fois. Le gnome n'en mène pas large. Il voudrait lui dire que enfin, il ne sait pas mais bref..Il prend le volant et démarre. Il voudrait se retourner...

Il a envie de jeter encore un oeil sur ce garage, sur cette page qu'il ne voudrait pas tourner..Il hésite et puis il tourne la tête. Il essuierait presque une larme. Il préfere porter son regard sur la route. Mais là à quelques mètres. L'horreur. Une vache..Elle ne regarde pas passer les trains mais les voitures. Et elle ne bouge plus. Cette grosse..Il esquive un mouvement de volant. Trop sec, trop rapide. c'est le dérapage dans le fossé. Le nain a peur. La mort. En pleine gloire. Sa vie défile. Quand sa maman l'a privé de dessert, cette conne de Blanche-Neige et cette heure sur scène. C'est tout.!!!!La voiture s'arrête. Le nabot n'est pas au paradis. Mais sur le plancher des vaches.

La noireaude le regarde d'un drôle d'air! Il a honte...Il ne veut pas revenir en arrière. Alors, il abandonne son bien. Il appellera. Raymond ira la chercher, c'est sûr. Direction la gare. Et le premier train pour Paris. Il attendra deux bonnes heures. En se disant que quand même ça fait court comme résumé de sa vie....

mardi 12 mai 2009

Test..les 3 choses dont tu as le plus besoin..


Parfois j'aime bien me prêter à des tests. Il y a parfois de beaux résultats...

Ce qui est incontournable donc pour moi: la liberté,l'amour et la connaissance..Eh, bien là, je dis oui!!!



Liberté: Une chose est sûre, celui qui te fixera des limites n'est pas né. Tu ne supportes pas que l'on te donne des ordres, et va même à l'encontre des règles, parfois à la limite de la légalité. La hiérarchie sociale est un concept dont tu te moques.
Amour: Tu ne vis que pour ta seconde moitié. Attentionné et généreux, tu te donne sans compter, le couple est ta priorité absolue. Tu débordes également d'amour pour tes "vrais" amis, même si tu n'es pas très démonstratif, tu le leur prouve chaque jour.
Connaissance: Tu es quelqu'un de très curieux et cultivé. Pour toi le savoir est une arme redoutable, et tu ne supportes pas de rester dans l'ignorance. Très ouvert d'esprit, tu aimes partager tes passions, mais le fait peu, par modestie et peur d'ennuyer ton interlocuteur.

J'aurais voulu être une artiste....

Si, si. Ne rigolez pas, là derrière. Je vous vois. Bon d'accord, je n'ai aucun talent pour chanter, pour danser peut-être dans mon appart mais ailleurs ce n'est pas la souplesse incarnée, pour faire rire, sûrement à mon insu mais les sketchs manquent. Eh, bien hier soir je me suis sentie artiste! Il m'a été donné (à titre généreux et gratuit) je tiens à le préciser d'animer une table ronde pour une marque française au chevron. C'était répété au cordeau..pas de droit à l'impair. Et me voilà ainsi devant 400 personnes dans un amphi du musée du Quai Branly. Heureuse de parler à ce public, à mes invités. Ma dernière intervention sur une scène remonte à mes 12 ans.(Cétait hier). Une scène du malade imaginaire. 10 minutes de cauchemar pur. Tétanisée. Mes camarades de classe en parlent sûrement encore! Enfin, non mais pour moi, c'était la honte complète. Pire que finir 26ème au concours de l'Eurovision!



Grande timide devant l'éternel, je me disais que je ne recommencerai jamais. Que j'allais en mourir. Mais la timidité, comme dit l'autre, cela se soigne. Et la radio m'y a largement aidée. La vie aussi qui vous donne une confiance particulière, des certitudes. On fait aussi la part des choses. Une intervention sur scène, ce n'est pas la mort non plus. Quand je vois mes enfants, j'oublie tout. Nous sommes peu de choses alors autant prendre la vie avec plaisir. Et à bientôt 40 ans, je n'étais pas peu fière hier. De savoir que j'avais fait un pas supplémentaire. Vers un peu de bonheur. Celui de communiquer et de donner aux autres. Ca vous change une femme!

lundi 11 mai 2009

Le rêve de Gnarf-Gnarf


Gnarf-Gnarf regarde son plat pour une fois sans grande envie. E"lle est super ton idée,Zaza mais je ne peux pas tout laisser comme ca.. ""Pourquoi?Parce que j'ai une réputation à tenir." "Dans ton metier de la mort qui tue? Tu fais semblant,mon nain. Faut bouger! Tu commences a avoir des cheveux blancs.bientôt la mort et ton rêve,pschitt!" "Mais est ce que c'est ca que je veux? C'est sympa ton spectacle mais ce n'est pas Broadway.
Mais je t'emmer...on n'est pas aux states. Mais c'est la panacée? Toi qui a voyagé, dis moi. Ben ya les mêmes campaniles sordides et les mêmes hotels! Tu vois, alors n'attends pas!!" Non, je te repete,si je pars c'est vraiment pour une autre vie. Tu comprends pas,on va finir par me prendre pour un vieux trav! " Zaza ne supporte pas,direction la sortie. Il en a assez entendu,le Raymond. Gnarf-Gnarf se retrouve seul devant sa choucroute, il n'a pas d'appétit. La saucisse lui semble bien terne. Il rèegle l'addition, heureusement il lui reste quelques tickets resto et sortprendre l'air. Dans la campagne.Une bonne marche, ça requinque. Il avance presque leger et soudain son regard est aveuglé,une lumiere fort. Quelqu' un s'approche. Aureolé de splendeur. Un être improbable, très grand, sur talons aiguille compensés.




"Bonsoir, alors tu n'es pas heureux le nain'? Je ne sais pas, Zaza voudrait monter un spectacle avec moi mais ce n'est pas serieux.Gnarf-Gnarf réalise soudain qu'il parle à une étrange apparition .Il fremit,un fantôme,une apparition divine? "Ecoute ton coeur et ton compte en banque.On a des certitudes parfois..." Il s'embrouille,la lumière faiblit,la drag queen clochette s'évapore progressivement. IL recule et tombe... dans la mare du village. Vilain canard mouillé, il tente de reprendre ses esprits. Ses cheveux lui cachent le visage,il n'a plus de repère,il file s'allonger dans la mousse tiède. Des grillons chantonnent et le bercent .Morphée le rejoint. Dors mon petit nain,demain ce sera dur....

vendredi 8 mai 2009

Lili et Zaza


Sur scène Gnarf-Gnarf. Ou plutôt Monsieur Nain version féminine. Une robe à paillettes,des talons hauts et une perruque brune. Il est presque beau, le nabot. La foule a l'air d'apprécier. Le contrôleur fiscal est abasourdi. Il chante, le nain. Il danse un peu gauchement mais avec entrain. Il enchaîne les chansons sans se démonter. Ce n'est pas Las Vegas mais un moment presque agréable. Finalement, Céline Dion peut se rhabiller! C'est un show man, le gnome.

Barbarello ne le soupçonnait même pas. Il comprend alors la décontraction de l'homme au bord de la faillite. Il s'en fiche. Ici, il est ailleurs. Dans son monde. Il n'a plus envie de grogner ou de prouver quoi que ce soit. Puisqu'on l'applaudit. Sous le fard. Ca aussi, ça doit l'aider Gnarf-Gnarf. Lui qui cache son manque de confiance derrière une fierté mal placée. Quand il parle, il hésite parfois. Quand il vous jette un oeil, il n'a pas toujours le regard droit. Et quand il marche, il est un peu maladroit.Mais là, il est bien. Il ne sent plus son corps et ses bourrelets. Le spectacle s'achève. Et c'est un tonnerre d'applaudissements. La robe n'a pas craqué, Gnarf-Gnarf a mené le show de bout en bout. Il se sent de mieux en mieux. Et c'est une Zaza tout sourire qui vient vers lui. "Tu vois, tu peux me remplacer. Je n'ai plus qu'à retourner au garage"." Non, je ne t'arrive pas à la cheville"..Le nabot se retourne et voit arriver le contrôeur fiscal." Bravo, vous avez caché vos talents. Je suis certain que ça amuserait votre famille." Grrrr.."Faites votre travail. Et laissez moi avec mes rêves. Ne vous inquiétez pas, je retourne sur Paris.Je reviendrai vers vous en temps et en heure. "

"Mais vous avez raison, il faut aller au bout de ses envies..." Le nain en aurait presque les larmes aux yeux. Il ne sait plus quoi faire. "On va se taper un bon gueuleton"? lance Zaza. Je n'ai pas mangé depuis 3 jours, j'en peux plus. "Mais mes bourrelets?" Tu te mettras au jogging!!" Les deux hommes presque des amis maintenant se dirigent vers la loge de fortune. "Je me démaquille d'abord?" Si tu veux, sinon on fait un beau couple, non??? Gnarf-Gnarf est un peu troublé mais ne retient pas. Tout à l'heure Zaza lui demandera de monter un spectacle avec lui...

jeudi 7 mai 2009

Gnarf-Gnarf repart pour un tour!

Gnarf-Gnarf est drapé dans son orgueil depuis deux bonnes heures. Bien gentil, le maire mais il voudrait qu'il anime la fête de son petit. Pas son rêve, au nabot. Ou alors il va le payer cher. Très cher! Il le vaut bien..On en parlera plus tard! Il s'est assis sur un banc et regarde le temps qui passe. Pour la première fois depuis longtemps, il savoure ce moment unique. Peu importe les soucis, peu importe l'avenir, il se sent bien. Juste parce qu' hier soir, il a été un peu lui. Enfin un peu Lili. Un peu de cet artiste qui sommeille en lui depuis si longtemps. Il n'en revient pas de ne pas avoir casser la figure du contrôleur fiscal. Autre temps, autres moeurs.

Il y a une semaine à peine, il l'aurait incendié, couvert, enduit d'injures. Il aurait senti cette colère monter progressivement. L'aspirer , le dévorer et le torturer. C'est pour ça qu'il est solitaire. Au contact des autres, il devient vite nerveux. Parce qu'il dissimule. Ses faiblesses, des doutes. Il joue trop à ne pas être. Alors il a peur que quelqu'un ne le découvre. Hier, il était peut-être ridicule mais peu lui importait. Il avait son costume de scène de paillettes. Et un rêve à porter de main Il a envie de retourner voir Zaza. De lui dire qu'il a raison sur toute la ligne et envie de recommencer. Ca le démange. Sans compter son estomac qui gargouille furieusement. Trop grassouillet, sûrement.Mais là, il a besoin de reprendre des forces et vite fait! L'auberge est ouverte. A l'accueil, large sourire. Le maitre des lieux reconnait la star du moment. "Ah, Lili. bravo pour hier! C"était étonnant mais très sympathique." Vous allez recommencer? "Bien sûr..

" "Pour la peine, je vous offre l'apéritif. Le ventre vide, Gnarf-Gnarf est vite pompette. "Vous faites ça depuis longtemps? " Euh,non, c'est ma voiture qui m'en emmenait ici. Votre voiture..? Bon Monsieur Chavaneau préfère s'éloigner. Il ramène un délicieux plat fumant. Du ragoût de veau. "Vous m'en direz des nouvelles...c'est une spécialité du coin. "Un peu relevé en prime. Gnarf-Gnaf a l'impression qu'il va perdre sa bouche dans les minutes qui viennent. Il ne sent plus ni ragoût ni veau mais il sourit à l'aubergiste. "Délicieux," lance-t-il dans un souffle. J"étais sûr que ça vous plairait." La langue en feu et l'esprit léger, Gnarf-Gnarf se dirige vers la maison de Zaza. A peine il pousse la porte qu'il entend. "T'es de retour, tu viens répéter?. Pas un reproche. Le garagiste a l'air en meilleure forme aujourd'hui. Je veux être dans la salle ce soir. Bon, je t'ai dégoté une robe d'une taille au dessus. T'auras moins l'air d'une meringue en ballade. Faut revoir certains morceaux. On a deux bonnes heures, t'es prêt?. " Gnarf-Gnarf irait bien faire une sieste mais il sait que ce n'est pas possible. Alors la répétitition commence. Comme d'habitude, Zaza ne ménage pas ses mots..

"Tes bras, on dirait que tu sais pas quoi en faire? Mais non, Sylvie Vartan si elle avait dansé comme ça j'aimais Johnny ne l'aurait regardé..mais t'as une allure, même Régine chez Michou, c'est10 fois mieux." Ce soir, Zaza sera dans la salle attentif..Non loin de là, Barberello qui n'en revient pas...

mercredi 6 mai 2009

Gnarf-Gnarf commence à plaire à son contrôleur fiscal!

Gnarf Gnarf voudrait fuir mais le monstre l'a repéré. Il avance d'un pas décidé et patibulaire. "Monsieur Nain, je vous vois..Vous n'y échapperez pas". "Mais comment avez-vous fait?" "Depuis hier , je cherche les lieux où vous pouvez être." J'ai discuté avec votre femme qui m'a parlé de la panne de votre voiture. J'étais sûr de vous trouver là. Vous n'avez pas de grandes idées pour fuir vos responsabilités" Faites attention, le contrôle fiscal vous guette." "Et alors, vous voulez me gacher ma journée. C'est samedi que je sache, vous ne travailllez pas?" Non mais j'ai quelques papiers à vous faire signer qui m'autorise à aller fouiller dans tous vos bilans.

Ca sent pas bon. Les notes de frais en particulier. Votre société qui prend en charge la thalasso de madame, c'est pas très réglo tout ça. Elle ne travaille pas pour vous, jusqu'à nouvel ordre. Si cétait le contraire, je comprendrai qu'elle ait besoin de décompresser." Grrr...il me cherche. La mayonnaise va prendre. Eh bien non. Car depuis hier Gnarf-Gnarf est une autre femme..euh un autre homme. Il a connu le frisson de la gloire. Le bonheur d'être désiré et admiré. Ca n'a pas de prix." Bon, je signe où, croque -mort? Après tu me laisses tranquille pour le week-end, c'est ça. De toute façon, je n'ai plus beaucoup d'argent. Alors si tu veux tout prendre, ça me permettra de vraiment repartir à zéro!!

"Barberello le regarde d'un drôle d'air. Gnarf-Gnarf n'est plus le type qu'il a rencontré il y a quelques jours. Il ronchonne mais gentiment. Que se passe-t-il? Il regarde autour de lui. Un pauvre village, une maigre épicerie. On est pourtant chez les ploucs. Que se passe-t-il ici? Y'a une femme là dessous, c'est sûr. Faut dire que Madame Nain est quand même très proche du cerbère. Elle en effraie plus d'un quand elle hausse le ton. Il ne doit pas en mener large, le nabot. Fait le fier à bras mais il doit baisser la queue souvent et laisser passer la tempète. Ca explique beaucoup de choses.. Le petit coeur du contrôleur fiscal serait-il sur le point de fondre.?.

"Vous allez faire, quoi?" J'ai des choses à faire ce week-end ici." Ah, bon? "Si vous voulez, passez ce soir à la salle des fêtes .." Un meeting politique? Ca y est, le nain s'est fait enrôler par l'extrème-droite. Il a l'intention d'exterminer ceux qui le gènent. C'est pour ça qu'il a l'air si narquois. Il n'a plus rien à perdre. Barbarelo frémit mais la curiosité le titille. Il restera aujourd'hui dans ce village sordide..Ca va en faire des heures d'attente.....Gnarf-Gnarf s'éloigne et monte d'un air impérieux les 3 marches de la mairie. ..Il a un rendez-vous en haut lieu. Il se sent encore plus important qu'un roi...

mardi 5 mai 2009

Vive les Français!

Je vous le dis haut et fort: on est au top, du top, nous les Français! Le top moumoute. Pas de la moumoute, non, justement du vrai de vrai. On se plaint tout le temps et pourtant nous avons une vie de rêve.Une nouvelle étude le prouve.Figurez-vous que nous sommes le pays de l'OCDE (vous ne savez pas ce que c'est, moi non plus:))..enfin,si mais je suis modeste..enfin ce sont les pays plutôt riches où on vit plutôt bien, enfin il paraît)....eh bien de tous ces pays, la France est celle où on dort le plus.

8H50 par nuit. Alors, juste une petite explication: avec un, deux, ou trois enfants, les transports en commun et tout et tout, comment fait on pour dormir presque neuf heures? Sachant que l'on se lève en général vers 7H, ça fait un coucher à 22H. Je comprends mieux pourquoi France Télé a supprimé la pub. Un petit coup de "Fais pas çi, fais pas ça" et au dodo!!! J'en connais qui traînent sur Facebook et font baisser la moyenne.A part ça, on passe deux heures et quart par jour à manger.Bien loin devant les Américains, les Canadiens et les Mexicains. En même temps, les Mexicains, ils ne restent pas trop à table en ce moment, ils ont d'autres cochons à fouetter. 9heures plus 2, ça nous fait déjà 11H. Reste 13H à occuper dans une journée. 7 à 8 h de travail (effectif) et le reste, c'est la fête. D'ailleurs on a pas mal de loisirs, nous les Français. Les hommes un peu plus que les femmes, semble-t-il. Ces messieurs font le repassage certainement plus vite que nous, ce qui leur laisse du temps pour se détendre et savourer un bon match de foot.

Ajoutons à cela qu'il paraît que les Français sont très productifs en terme de travail. On en abat du boulot, plus rapide qu'une tempète dans la forêt de Rambouillet. Et cerise sur le gâteau nous sommes des bêtes de sexe. C'est bien connu. D'où le besoin de récupérer et de dormir un peu plus que notre voisin, grosse feignasse à la libido à plat! Et vous savez quoi? Eh bien, on arrive en tête en matière d'espérance de vie. 84 ans et demi en moyenne pour les femmes!! Dormons et mangeons en coeur, nous nous en porterons encore mieux! Le bonheur, c'est simple comme ma couette et ta fourchette...