Ma photo
C'est le nouveau blog de Nathalie Croisé...Sur ma route,la vie...La découverte que le bonheur est en soi..depuis, je fais mon chemin..

mardi 31 mars 2009

Traces de nous

La vie est éphémère et nous sommes bien peu de choses.C'est d'une banalité sans nom, ce que je dis mais quand on voit ce qui arrive dans le monde, cela permet de relativiser. Voilà deux grands noms du secteur automobile débarqués:Christian Streiff descend de sa Peugeot-Citroen (une sorte de 307 Picasso si ça vous dit) et Rick Wagoner quitte GM, marque mythique. Poussés vers la sortie pour des choix pas toujours judicieux. Comme le commun des mortels.

Comme un salarié de Continental ou de Total. Je ne pleurerai sur ces hommes-là. Mais après Thierry Morin chez Valeo, ça commence à faire un joli ménage.Preuve que rien ne dure. Autant pour les grands que les petits. Mais où sont les grands, où sont les petits? Cette crise économique nous ramène à une simple réalité. Ce que l'on a n'est pas acquis. Et quand on s'en va, on n'a pas toujours de grands bagages. Bon, parfois quelques stocks-options.:) .Attention, Le gouvernement veille au grain maintenant. Sont-ils nécessairement immérités? Pas toujours, n'en déplaise à certains. Mais la pression pousse à tout niveler. Pour ne pas faire de vagues. Un peu comme les augmentations collectives dans une entreprise.

J'admets volontiers approuver la prime au mérite. Qui a dit que nous étions égaux dans le travail? Allez, interrogez-vous. Vous avez fourni un travail de dingue cette année et vous n'êtes pas plus rémunéré ou augmenté que votre voisin qui passe sa journée à feignasser sur Facebook? Ca vous agace, non? C'est humain. Comme le salaire des grands patrons peut agacer. Mais a-t-il moins démérité qu'une star du ballon rond ou de la Formule 1? Difficile de dire. Ou alors on verse tous ces salaires dans un grand pot collectif pour tous les miséreux de la terre. Mais cela fait un sacré remue-ménage. Sommes-nous tous révolutionnaires? J'ai des doutes.Où commence la justice? Où finit l'égalité? Cruel paradoxe humain qui nous fait cracher sur ce que l'on idôlatre. On crache sur les hauts salaires et on rêve de gagner au loto. L'argent ne fait pas le bonheur, sutout quand on n'en a pas.

Seule certitude: nous partirons tous aussi nus que nous sommes venus au monde. Sans valise diplomatique, ni valise de billets. Avec ce qui a fait notre particularité. Notre force, c'est de pouvoir laisser une trace. Bien plus forte que toutes les fortunes de la terre. Rien que pour ça, je veux bien continuer à faire quelques billets...d'humeur!

lundi 30 mars 2009

Le journal de Bridge Road

Etonnant roman que celui de Mamadou Mahmoud N'Dongo. Bridge Road publié aux Editions du Serpent à Plumes. Le salon du livre et les dîners livres-échanges m'ont conduit à avoir ce livre entre les mains pour une petite heure. Pas tout à fait un hasard. L'auteur est né au Sénégal, un an après moi. J'ai eu envie de lire ce qu'il écrivait. Solidarité? Peut-être.

Son roman n'a rien à voir avec l'Afrique. Plutôt avec les polars les plus sombres des années 50. Le héros: un enquèteur à la recherche d'un photographe disparu alors qu'il faisait un reportage sur le lynchage d'un Noir il y a 60 ans aux Etats-Unis. Ce narrateur solitaire tombe sous le charme d'une belle jeune femme qui le prend pour un autre. Un homme mort et enterré le jour même..à Paris. Curieux processus littéraire qui fonctionne sur les allers-retours. Le recueil de témoignages de ceux qui ont cotoyé le disparu. De ceux qui ont cotoyé le martyr à la peau noire. Des flashs. Une écriture très rapide. Parfois quelques lignes pour une seule page. Cela se lit très vite. C'est très visuel. L'écriture est simple, vive, sans fioriture. Raccourci d'une vie. Raccourci d'une mort.

Et curieuse impression d'un roman inabouti. Le premier de l'auteur. Il y a une histoire forte en puissance. Et pourtant tout est en non-dits. Notre imagination doit travailler. Inventer ce qui a pu arriver au photographe, revivre à sa façon les dernières heures du supplicié. Et supposer qu'une histoire d'amour est en gestation. Au milieu de tout ça, quelques réflexions sur la condition des hommes noirs. Un roman en devenir.Voilà ce que je vois en Bridge Road. J'en retiendrai cette phrase symbolique:"le silence, c'est important, pas les pauses, c'est bien les silences. Un silence, c'est une phrase que l'on interrompt.Une pause, c'est un temps...une phrase qui s'absente..."..Je mets sur pause donc..peut-être que je reviendrai sur Bridge Road.

Gnarf-Gnarf a une dent contre son dentiste!

Gnarf-Gnarf n'aime pas grand chose dans la vie mais il déteste tout particulièrement le dentiste.Ca commence par l'attente dans le cabinet face à des blaireaux tous plus insipides les uns que les autres. Après, c'est l'odeur infâme des produits aseptiseurs et autres. Sans parler du drame de sa vie, la roulette. Quand il était gamin, il se crispait sur sa chaise. Le bruit strident lui vrillait le cerveau. Et la douleur. Insoutenable. Maintenant on anesthésie davantage mais l'instrument de torture demeure. Ils ne peuvent pas évoluer, ces bourreaux?!?
Gnarf-Gnarf est mal en point depuis 4 jours. Une rage de dent qui l'oblige à se bourrer d'analgésiques. Il avait rendez-vous avec un éditeur. Mais impossible d'y aller. Il n'aurait même pa spu se concentrer. Et puis sa mine de papier mâché fait craindre le pire :"Il se drogue, non? Je lui trouve un air de croque-mort!" Commentaires débiles en perspective d'une bande de jaloux.
Ce matin au réveil la souffrance est plus que jamais présente. Et surtout sa joue gauche a triplé de volume. On dirait un hamster en manque de vitamine. Il se voit finissant sa vie en tournant désespérement dans une roue. Lobotomisé. Impossible de reculer. Rendez-vous est pris en urgence. Il a prévenu tous ceux qui n'ignorent pas son existence. On ne sait jamais? S'il ne revient pas. Si son corps est abandonné dans un terrain vague après la boucherie. Toute la matinée, c'est l'angoisse. La boule au ventre. Il passe progressivement du gris au vert. Et impossible d'avaler quoi que ce soit. Pas grave, cela lui fera perdre un peu d'embonpoint. Pour un prochain rendez-vous avec Cendrillon, c'est parfait!
16h, le cauchemar commence. Dans la salle d'attente, une vieille femme et une mère de famille avec une gamine infernale de 3 ans. Elle saute sur les chaises. Regarde Gnarf-Gnarf d'un air insolent "Maman, il est bizarre le monsieur" Le gnome a une envie folle qu'elle s'évanouisse sous les instruments de torture du dentiste..Le temps passe. La femme et sa marmaille agaçante disparaissent. La vieille toussote en permanence. Elle sent le beurre rance et la naphtaline. La nausée gagne Gnarf-Gnarf. Déjà mort de peur. La mémé disparait à son tour. On ne voit jamais revenir les patients. Le nain craint le pire.
Enfin l'heure du jugement dernier. Le dentiste est tout sourire. Dentition parfaite.GRRRR...Gnarf-Gnarf installe son postérieur dans le fauteuil et se retrouve rapidement en position horizontale, une lumière aveuglante dans la figure "NOOOOOONNNN, je n'avouerai rien". Et le verdict tombe. Carie profonde, faut dévitaliser.. A la vue de la piqûre, le sang du nabot ne fait qu'un tour. Il va mourir. Le dentiste farfouille sa cavité buccale avec délectation. Tortionnaire. Et il lui parle, il lui parle. De la pluie et du beau temps. De l'émission d'hier soir avec un connard qui a le culot de marcher sur les plates bandes du nain et qui a en prime du succès. Le nain ne peut prendre que ce verbiage dans les oreilles. Impossible de se défendre. Mais quelle idée ont-ils ces dentistes de vous parler quand vous ne pouvez plus en placer une, des instruments plein la bouche???! Le nerf sera bientôt sectionné. La fin de la vie d'une dent. Et il n'y aura pas de petite souris d'enfance pour le consoler. "Il faudra bien 3 ou 4 séances encore, lui balance le praticien..
Grrrrrr.."Et ne vous inquiétez pas si vous êtes sensible au chaud et au froid pendant quelques jours, c'est normal.."Trop de souffrance c'est insupportable...Gnarf-Gnarf voudrait un peu de douceur dans ce monde de brutes. Il finit au café du coin. Un chocolat chaud à la paille. L'anesthésie commence à ne plus faire son effet. Il lève un oeil. Dans la glace en face, un hamster, une paille dans la bouche et du chocolat au coin des lèvres...Gnarf-Gnarf se promet de se venger des dentistes. Il prendra la plume...Quand il ira mieux..AIIIIIEEEEEE!!!

vendredi 27 mars 2009

Gnarf-Gnarf appuie sur le champignon!

La fleur aux dents, Gnarf-Gnarf part siffler sur la colline. Il a l'âme très légère, le nain aujourd'hui. Mission... cueillette des champignons. Il a enfilé des bottes immenses. Un peu empoté, le gnome .On dirait un Père Noel qui aurait souffert d'un transport délicat en rennes. Mais peu importe. Il s'en va se perdre dans les fougères. Ce soir, ce sera la méga omelette. Il en salive d'avance.

De quoi épater toutes les Cendrillon et les Blanche neige de la terre. Leurs papilles vont frémir. Et quand ça commence comme ça, ça peut finir très bien. Bon d'accord, il a rendez-vous avec la mère d'un élève un peu difficile. Ce ne sera nécessairement la fête du boxer en soie sauvage. A l'école, c'est réglement de compte à OK Coral. Et son rejeton est rentré avec un cocard énorme. "Tu t'es battu mon fils?"Le Gnarf n'était pas peu fier. "Il faut pas se laisser emmerder non mais??". "Recommence demain". Mais les géniteurs de l'autre monstre n'ont pas apprécié. Et voilà le nain en train de régler des problèmes d'intendance. Avec diplomatie. Et petits plats à l'appui. Mais faire des courses, ça l'ennuie. Et puis son portefeuille n'apprécie toujours pas. Autant faire bio. Il s'enfonce dans la forêt. A la recherche du champignon prodige. Sous son bras, un gros manuel. Il a beau être savant, il ne connait pas tout. Mais ne le dites surtout à personne! Sous ces yeux soudain, un spécimen impressionnant. Le pied bulbeux a l'air engageant. Mais il faut chercher. Gnarf-Gnarf tourne les pages fébrilement. Ca ressemble à une chanterelle. Non? Il se penche un peu plus. Son nez effleure le champignon. Son pied dérape. Il se retrouve à genoux devant l'espèce qui lui semble comestible. Direct dans sa besace. Il se relève crotté. Et poursuit son périple.

Deux bonnes heures pour récuperer quatre malheureux champignons. Mais le temps presse. Et la pluie guette. Le bon sens-près de chez vous-lui dicte d'aller à la pharmacie du coin. Mais il ne veut pas que la grincheuse trouve un nouveau prétexte pour critiquer la mauvaise éducation qu'il donne à ses enfants...Gnarf-Gnarf crasseux file sous la douche. Puis la cuisine. Epices en tous genres, quelques oignons et pommes de terre. Ca va être un délice. On sonne à la porte. Tailleur strict et air pincé, elle n'inspire pas la gaudriole, la Madame Potache! "Un petit apéritif?" "Je ne bois pas"Grrrrrr...La discussion s'engage. S'envenime. "Vous donnez des conseils malvenus à vos enfants". Ca gonfle déjà le père de famille qui n'assume pas toujours ses responsabilités. Il décide de faire le dos rond. La tempête va bien passer. Son esprit s'égare..Il laisse la maîtresse femme blablater..Grrrr.."On pourrait passer un table?"..La mégère prend un air pincé. Encore plus renfroyé quand l'omelette arrive. "Je suis allergique aux oeufs et encore plus aux champignons"..AAHHHRRRRRGGG.."Du jambon, ça vous ira?" Non, merci, je vais rentrer. De toute façon, nous nous sommes dit l'essentiel"..C'est cela, pauvre femme...

Sans ménagement, il la guide vers la sortie..Et claque la porte. L'omelette fume encore. Gnarf-Gnarf s'empare goulûment de sa fourchette. Il ne reste bien plus aucune miette....En pleine nuit, c'est l'irruption de boutons. Et un Gnarf tordu de douleur. "La mort??? Le nain s'affole"....Le SAMU arrive, le pire est évité...Mais jamais plus jamais il ne mangera de champignons. Maudits gamins qui vous conduisent au pire! GRRRRRR...

jeudi 26 mars 2009

Gnarf-Gnarf roi du désert

Il pleut sur la ville et sur le coeur de Gnarf-Gnarf...Le nain a l'âme en peine. Grrrr...Il voudrait ne pas le montrer. Des gouttes tombent sur son visage rougi par la déception. Cendrillon l'a laissée seule dans cette ville en pluie. Et lui ne court pas après. Car il n'est pas en forme, le nain. Il ne préfère pas pousser...avec l'âge ses artères s'encroûtent et l'attaque le guette.

Alors pour une poufiasse de plus..non mais! Alors, il reste planté dans son pardessus élimé. Il va finir aussi gris que le trottoir de la capitale...Il tourne la tête et aperçoit un..chameau. Qui vient vers lui d'un pas nonchalant. Sous le crachin, il avance comme si de rien n'était. Comme si le temps s'était arrêté. Sur son dos, une beauté exotique. A tomber par terre. Gnarf-Gnarf esquisse un sourire. Elle irradie de beauté. A côté, la Cendrillon et sa blondeur sont d'une banalité sans nom. Il lui faut cette femme sublime. Il fouille son attaché-case. Nerveusement. Il a bien un résumé de ses grandes oeuvres quelque part pour l'impressionner. Les gros cerveaux, ça les fait tomber comme des mouches!

Le gnome ne s'inquiète même pas de l'arrivée de cet animal du désert en plein coeur de Paris. Il n'a d'yeux que pour la bombasse qui darde son regard noir d'ébène sur les murs de la ville. AAARRGGGGGGHHHH....Impossible qu'elle continue à l'ignorer..Il se met à sauter comme un cabri dans l'avenue déserte. Son pardessus traîne dans une flaque. Qu'à cela ne tienne. Vermisseau du pavé, il gigote..Mais l'animal gorgé d'eau continue de son pas nonchalant sa route vers l'infini. Rien n'y fait. "Mais je suis transparent." soupire le nabot.Il prend son parapluie, le fait tournoyer au dessus- de sa taille. Ouille...Une baleine vient se ficher sur le haut de son crâne.

Son parapluie est aussi frais que son pardessus! La beauté, elle ne semble atteinte ni par la pluie ni par le vent. Coiffure et maquillage impeccables, elle domine la foule invisible. Gnarf-Gnarf se sent plus nain que jamais. Il ne sait que faire. Il dégouline. Il ne ressemble plus à rien. Il n'en peut plus. Il a envie de crier son envie. Et sa colère...ARRRGGHHHHH...

Il se réveille en nage. Dans ses bras, son doudou...Son petit chameau rapporté par un grand oncle voyageur. Il y a de cela des années.. Parfois il s'endort avec lui. C'est doux, c'est chaud. Il ne pleut plus sur la ville. Et Gnarf-Gnarf dans un ultime sursaut tente de de descendre de son lit. Il se retrouve le nez dans le tapis..Persan...La vie, quel chameau!

mercredi 25 mars 2009

Gardons le sourire

En ces temps de morosité ambiante, il est parfois bien difficile de rire voire de sourire. Quand on est soi-même à peu près épargné par les aléas économiques, ou par ceux de la vie, on peut trouver quelques occasions de s'amuser. Pas des déclarations de Benoit XV. Le jour où je le verrai avec un préservatif rose sur la tête, peut-être et encore, je ne suis pas sûre. Pour moi religion rime normalement avec tolérance et ouverture d'esprit. Toute preuve du contraire me hérisse le poil. Pas de franche rigolade donc.

En Chine on se poile avec Karl Marx. Et Le Capital. On nous en promet une version comédie musicale. Pour les producteurs pékinois, c'est l'occasion d'expliquer comment on en est arrivé là. La chanson du Grand Capital, bientôt un tube? L'idée de départ est simple: des travailleurs découvrent que leur patron les exploite. Et soudain ils n'ont plus trop envie de siffler en travaillant! Faut pas nous prendre pour des nains! L'inspiration est venue d'un Manga dessiné à partir de l'ouvrage de référence de Karl Marx. Apparemment strass et paillettes sontà l'honneur. Les fondateurs du communisme n'apprécieraient sûrement pas. Mais après tout ,diront certains il ne sont pas là pour le voir.Aux Etats-Unis on se défoule sur Internet. En ligne de mire les bureaux d'AIG l'assureur victime de la crise dont les cadres ont touché de coquettes sommes d'argent en guise de prime. Ca vous agace. Alors, voici quelques tomates virtuelles.

Plus de 6 millions à envoyer dans la faça...de de rat de la grande entreprise. Je ne sais pas si cela va changer la face du monde mais au moins ça détend. Une version Société Générale est en cours d'étude..Avec des poireaux? Bon, je plaisante, la liste est longue. Si vous préfèrez viser votre collègue de travail ou votre voisin grincheux, ça marche aussi. Tellement jouissif:)Enfin comme toujours rien de mieux que le sexe pour se détendre. Je ne demande donc pas son avis à Benoit XV. En Angleterre, un groupe de lingerie se frotte les mains. Pas de récession pour Agent Provocateur. Faut dire qu'avec un nom pareil, ça vous réveillerait du pire des marasmes. Ses ventes montent en flèche. Et le groupe ne cesse de croître. Sur Internet les dentelles s'arrachent comme des petits pains. Et beaucoup d'hommes ne savent plus à quel..sein se vouer!

mardi 24 mars 2009

Gnarf-Gnarf se fait couper le sifflet!

Gnarf-Gnarf ronchonne dans sa voiture. Une heure d'attente déjà. Quelle idée de prendre le volant un jour de grève. Pourtant zavaient dit qu'il n'y aurait aucun problème. Font exprès de nous emmerder, nous les pauvres travailleurs avec notre boulot à nous qui tue sa race! Le nain hargneux a un rendez-vous très important ce matin. Il s'est dit qu'arrivé au volant de sa classe Z, ça en jetterait. Il va être contraint d'appeler pour dire qu'il est en retard. Et ces connards autour qui ont eu leur permis dans une pochette surprise. Le feu est rouge, ça bouge. Il est vert, ça coince. Bande de daltoniens!!!

Gnarf-Gnarf lui passe rapidement du vert au rouge. Il n'en peut plus. Il a mis une musique en fond sonore mais elle n'adoucit pas du tout ses moeurs. Bien au contraire. Il a envie de tout foutre en l'air. Sa chemise en licra le démange sérieusement...Et pourtant la clim est à fond!! Il prend son portable...ça avance enfin un peu. Il appuie sur le champignon. Mais son interlocuteur ne répond pas. Dans son accès de rage, tout à coup un coup de sifflet. Le gnome pile. Pas à cause du rappel à l'ordre mais parce qu'un pot de yaourt tente une queue de poisson. Le nain est prèt à bondir. Il tourne la tête et voit le délicieux visage d'une femme. Blonde au dessus de lui. Vision de bonheur dans ce monde de brute. Il baisse la vitre. Tout sourire. Elle va peut-être m'emmener loin de ce monde de brutes..Et soudain délicat retour à la réalité. Elle porte l'uniforme des agents de police. Dans ses doigts fins, un sifflet. "Monsieur, vos papiers". "Mais pourquoi? Conduite dangereuse avec un portable". "Mais ça ne roule pas?" "Si maintenant". "Avec la grève, c'est un cauchemar, j'ai un rendez-vous important..je ne me doutais pas..

""Pas la peine d'insister monsieur, la loi, c'est la loi" lui dit sans ménagement la blonde au pistolet. Elle a pourtant une voie suave. Gnarf-Gnarf se renfrogne, se penche vers son attaché-case. Ses doigts boudinés cherchent nerveusement sa carte grise. Il tente un regard en biais. Un peu triste mais rien n'y fait. "Madame l'agent.." Regard sombre de la jeune femme. Elle a pourtant des yeux gris magnifiques. Mais quel manque de gentillesse. "Je ne recommencerai pas, c'est promis". "Je ne suis pas votre mère, Monsieur Nain, répond la femme agent en remplissant le constat. La carte bleue encore qui va chauffer. Gnarf-Gnarf sent la crise d'urticaire qui le gagne. Tout cet argent perdu. Il repart dépité. Même pas un sourire de la donzelle.

"Connasse..si tu m'avais connu dans d'autres circonstances." Il se retourne d'un air nerveux et balance un bras d'honneur un peu dans le vide. Il appuie sur l'accélérateur. Nouveau coup de frein. Sous ses yeux, un autre agent de police. Baraqué comme 2 vigiles. L'aurait mieux fait de rester couché!!!

Il y a un après Gnarf-Gnarf!


Les grincheux me font sourire. Gnarf-Gnarf est parti d'une aventure un peu folle. Une blague. Autour d'un personnage pas toujours reluisant. Qui, au fil des rencontres, s'est révélé un nain. Sans saveur. Illustration parfaite de la nature humaine. L'envie d'écrire est devenu très forte. Au final, une vingtaine d'histoires. Je n'avais pas spécialement le désir d'aller très loin. Mais sous la pression de la foule (qui est toujours en délire:)), j'ai finalement continué.

Avec grand plaisir, je l'avoue. Celui des mots mais aussi de l'image. Saisir au vol, la faiblesse masculine. La bétise dans toute sa splendeur. Nous sommes tous un peu Gnarf-Gnarf sur les bords. Ringards à nos heures, complaisants à d'autres, imbus de notre personne. Les femmes moins que les hommes, c'est un fait:) C'est vrai que les travers des autres sont si faciles à décrire. On lui veut du mal à ce Gnarf. Comme à tous ceux qui nous en font. Il a sûrement un coeur. Tout petit enfoui quelque part. Il nous fait rire. Mais parfois un peu jaune. Je l'aime bien et parfois ça me lasse de le torturer ainsi.Je sais, je dois avoir une âme de midinette. Un vieux relent de bonté humaine. Qui me fait voir la paille dans l'oeil du voisin. A défaut de la poutre. Enorme. Et puis la haine ne fait pas avancer. Elle console parfois de la peine. Mais juste pour un temps. Alors oui, je veux positiver. Gnarf-Gnarf n'est pas dans les cartons mais il reviendra un peu moins souvent. Car je ne suis pas seulement ce petit personnage étriqué dans sa petite vie. Il y a des jours où moi aussi j'ai envie de me sentir proche du peuple comme Nicolas Sarkozy à ces heures perdues:)

Où j'ai envie de faire des fautes d'orthographe pour me sentir humaine! La semaine dernière nous avions droit à un florilège. Devant des ouvriers d'Alstom, bouche bée "Si y en a que ça les démange d'augmenter les impôts…". Ou encore autour des études des élites "On se demande c'est à quoi ça leur a servi?"Ca donne envie, non? D'être bon et généreux....Ou de parler encore et toujours d'amour et d'eau fraîche. Ca change des grincheux! 60 ans de séparation et la passion est toujours aussi intacte.Jack Ross et Win Cushman sont tombés amoureux lorsqu'ils étaient étudiants. Mais voilà la jeune femme a quitté l'Illinois pour étudier à l'université. Son amoureux s'est lui envolé pour New York. Et puis c'est la guerre de Corée.

Il en sort indemne mais chacun se marie de son côté. Pourtant leurs esprits toujours se rencontrent. Des dizaines d'années après, il lui envoie une lettre après avoir cherché son adresse sur Internet (vive le web!) mais elle avait changé entretemps. Heureux hasard, elle a fait la même chose de son côté. La lettre est arrivée. Futées les femmes. Et les voilà, la bague au doigt. C'est pas un truc comme ça qui arriverait à Gnarf-Gnarf. Non???

lundi 23 mars 2009

La femme au-dessus de l'homme:)))

Lu dans le "Chameau sauvage" de Philippe Jaenada, livre culte des Diners Livres-échanges..

"Voilà pourquoi tous les hommes courent après toutes les femmes depuis des millions d'années sans jamais réussir à les toucher. Parce qu'elles sont plus avisées qu'eux, qu'elles sont plus courageuses, plus clairvoyantes, plus sages, plus folles, parce que, lorsqu'elles regardent devant elles, toutes les femmes ont de la lassitude dans les yeux et de l'envie par-dessus, la résignation et le défi en même temps-elles sourient, et le pauvre bonhomme ne comprend rien.

Lui, soit il sait qu'il ne faut rien attendre de l'existence, reste assis et devient cynique; soit il croit bêtement que l'on peut arriver à quelque chose, se lance à l'assaut en brandissant son glaive et tombe dans le vide, personne ne l'entend crier dans sa chute. Elle, les deux en même temps: elle sait qu'il ne faut rien attendre de l''existance, mais se lance à l'assaut malgré tout, juste pour vivre, sans peur puisqu'elle ne risque pas de tomber"
Tellement juste:))

Gnarf-Gnarf est dur de la feuille

Gnarf-Gnarf a plus que jamais des rêves de grandeur. Il feuillete depuis un bon moment le dernier Yann Arthus-Bertrand. Histoire de prendre de la hauteur. C''est vrai qu'elles sont belles ces photos de notre terre. Et dire que ces peuples éloignés ne connaissent même pas mon existence!! Je ne suis qu'une poussière. Trop nul! Il souffre le nain, devant ces vues magnifiques.

Et puis qu'est-ce qu'on lui trouve à ce photographe? Il a juste eu l'idée de prendre un hélico et de déclencher son appareil.. Simple comme bonjour! Comme la plupart des grandes inventions. Et maintenant tout le monde en parle..Grrrrrr...Ca ne va pas l'aider à avoir des idées roses. Et si je trouvais un truc. Son regard est attiré par le mouvement du vent dans les branches de l'arbre d'en face. A moitié pelé. Il a été élagué il y a 2 jours. Mais il dresse toujours fièrement ses moignons. M'auront pas, ces humains! Le nain soupire. Et soudain. Cette lumière au bout du tunnel! Je vais photographier mais d'en bas. Tous ces arbres qui se dressent vers le ciel. On a envie de toucher les étoiles avec eux. Et de s'élever. Comme des fourmis devant un humain. Je peux faire un livre moi aussi. J'ai du talent, Gnarf-Gnarf s'en convainc. Il file au grenier où un vieux Kodak traîne depuis des lustres.

Impossible d'y voir clair dans un tel capharnaüm. Le nain se penche sur une malle, il plonge la tête dedans, le contenu s'envole, manuscrits non publiés, vieilles paires de chaussettes et jouets défraîchis. Un nuage de poussière au-dessus de la tête du gnome! Et soudain le bijou! L'appareil un brin rouillé mais toujours là. Suffit de bien le huiler! Il faudra un peu de patience mais le week-end avance à grand'pas..Gnarf-Gnarf est guilleret. Appareil photo en bandoulière..Il flaire la bonne affaire. Et commence par les vieilles branches du quartier. Attention à ne pas attraper le tournis. Il lève la tête, se penche..Clic-clac..l'affaire est dans le sac..Sauf qu'il est à contre-jour et que le squelette de l'arbre a bien du mal à apparaître. Qu'à cela ne tienne, l'artiste en herbe poursuit sa route. Un beau platane à l'horizon. Et une belle fille juste devant. Mais attention il faut se concentrer sur la nature morte. Oeil de lynx.

Il n'aperçoit pas le pigeon juste au-dessus de lui. Et c'est le pardessus qui essuie les affres de l'oiseau mal en point. Grrrrr..Gnarf-Gnarf a beau frotter, la tache persiste et signe. Il va devoir se payer le pressing. Tant pis si c'est pour une belle oeuvre. Mais les arbres du quartier sont plutôt déplumés.. Il décide d'aller trainer ses guètres au Jardin des Plantes. Y'a même de l'exotique là-bas. Et beaucoup d'enfants qui braillent...Grrrrrr...Absorbé par la contemplation des feuilles d'un arbre inconnu, le nain hargneux n'a pas vu arriver un délicieux teckel qui entreprend de se soulager sur son pantalon. Une sensation de chaleur fait sortir le nain de sa torpeur.Qui envoie valdaguer le malotru d'un coup de patte. Son propriétaire beugle. Gnarf s'enfuie. "Mais je n'y arriverai jamais". Durant une heure il se concentre. Erre en pardessus d'un chène à un platane..Lève le nez au vent...Il n'entend pas une vieille rombière dans son dos "C'est lui, monsieur le gardien. Il traîne depuis tout à l'heure le long des arbres. J'ai peur pour les enfants!". Le gardien s'approche. "Que faites-vous monsieur? " Quelques photos? "D'enfants" Non d'arbres.."C'est pour mon futur ouvrage, "la terre vu" d'en bas". Un peu comme si je me mettais dans la peau d'une fourmi et que j'observais ce monde géant qui m'entoure. "Le gardien préfère sourire et regarde le gnome d'un air amusé.

"C'est ça mais il vaut mieux que vous vous éloignez quand même. De toute façon, ça va fermer.." Gnarf-gnarf range son appareil centenaire. Un peu désapointé. ce n'est pas grave, il donnera tout cela à développer demain. Il est certain d'avoir réalisé des clichés incontournables. Un fois arrivé chez lui, il se précipite dans la pièce la plus sombre. Ouvre les entrailles de l'appareil. Un frisson d'horreur Il a oublié de mettre une pellicule!

samedi 21 mars 2009

Petits zommes






Il y a des jours où on n'a pas envie de chercher une nouvelle histoire à Gnarf-Gnarf.
Pas l'envie de combattre des moulins à vent. Pas l'envie de s'en prendre aux êtres bornés et sans coeur que l'on peut croiser sur la route.
Pas envie d'en faire trop.
Mais juste de regarder ces deux petits hommes. Nés de moi. Avec les yeux et le coeur de l'amour!!

vendredi 20 mars 2009

Gnarf-Gnarf plante mal le bâton!



"Gnarf-Gnarf, les valises!!".Le nain sort de sa torpeur pour se retrouver face à sa dure réalité. Une semaine de vacances au ski avec toute la smala. Comme chaque année, il doit se plier à cette tradition débile qui consiste à se fader un voyage en train difficile. Pour se retrouver agglutiné avec des connards de parisiens devant des remonte-pentes avant de finir par bouffer de la raclette dans un boui-boui sordide. Et dans le froid.


Car le Gnarf-Gnarf, il aime la chaleur. Le froid, ça le rend tout bleu. Comme un stroumpch et puis ça le fait éternuer. Il ne supporte pas cette goutte au nez permanente. Ca donne un air sordide devant les jeunes beautés qui hantent toujours les stations de ski. Il y a quelques heures encore, il surfait sur le net avec Cendrillon. Jeunette pas farouche qui semblait croire à ces jolis mots. Un peu plus et c'était dans la poche. Et là, il doit ronger son frein dans la glace avec sa marmaille. Sa descendance qui hurle de faim d'ailleurs depuis quelques minutes. Et qui ne trouve rien de mieux que de se diriger vers le 'Relais des 4 vallées", 3 étoiles notoires , pour se remplir la panse. "On pourrait pas plutôt aller chez Jean-Jean?" soupire le papa nain. "C'est naze, leur fondue est gluante et puis la musique est ringarde"."Je t'en collerai de la musique ringarde. Les jeunes, ça sait pas se tenir; Je leur donnerai une bonne leçon. Gnarf-Gnarf se renfrogne. Il va encore devoir laisser une partie de son compte en banque sur le comptoir d'un resto. Ca le gonfle!

Vivement demain et la piste. Evidemment, sa charmante épouse n'a pas choisi un trou à rat. Et il a dû se fendre de deux-trois prestations de haut vol à Clermont-Ferrand et à Rennes pour assurer ses arrières. Evidemment sans aucune reconnaissance..Grrr....l'heure du coucher arrive.Le gnome s'endort et rêve de vahinés au soleil. C'est le bruit d'un chasse-neige qui le réveille. La petite famille est prête à goûter la poudreuse. Il enfile péniblement sa combinaison."Je comprends pas, je rentrais dans du 48..avant????" Et descend l'escalier d'un pas alourdi par des chaussures de ski mal arrimées..Grrr...Enfin, je vais les semer, je vais être un peu seul. Comme à l'accoutumée, il ne lâche pas son appareil photo. Histoire de faire rager les autres à son retour. Vacances de merde mais vacances quand même. Donc faut se la péter. Il prend une bleue d'un air assuré.

Une beauté blonde passe. Coup d'oeil avisé. Sans torticolis. Un rond de jambe.. Elle a déjà filé. Il poursuit sa route, s'arrête pour mettre dans la boite la cohorte de nullos en train d'attendre le tire-fesses. Pathétiques, ces zouaves! Il continue. Mais commence à sentir sérieusement ses rotules. Manque d'entrainement. Il n'a plus autant d'allant dans le planter de bâton. Le pied vacille. La chute est évitée de peu. Mais courageux petit soldat il poursuit son parcours du combattant. Fier comme un bar tabac. Des arbres magnifiques se profilent à l'horizon.




Ca ferait un joli cliché. Histoire d'épater la galerie. Il se prépare. L'oeil dans le viseur. Mais il n'a pas vraiment stoppé; Et son ski gauche s'emballe. La descente s'accélère. La pente est raide. Les arbres si éloignés se rapprochent dangereusement.La fin est inévitable. Il tente une cabriole et se retrouve le nez dans la neige. Les fesses en l'air. Des gamins passent à ses côtés. Et rigolent. Saleté de jeunesse..GRRR..Gnarf-Gnarf en quitte pour un bon grog!

jeudi 19 mars 2009

Petite vie, grand emmerdeur


J'ai envie de pousser un cri de rage aujourd,hui.Un peu loin de Gnarf-Gnarf.!Ras le bol des scribouillards,de ces individus dont la vie est si terne qu'ils n'ont rien de mieux à faire que de pourrir la vôtre.
Rats nerveux d'ordinateur,ils prennent un malin plaisr à couper les cheveux en quatre. Plaisir,que dis-je car ils n'en ont pas jamais.Au point de vous faire croire que ca ne les dérange pas de mourir jeunes.Car ils auront fait le tour de la question.De quelle question ?Tant de livres à lire,de films à voir et surtout de gens àaimer.Même en 100 ans, je n'aurai pas le temps.Eux si apparemmemt.Ils fuient l'originalite et l'exubérance,ca leur fait peur.Ils courbent l'echine par peur du conflit.Ils n'ont jamais fait avancer la planéte.Les idees neuves,ce n'est pas pour eux.Et pour garder leur petit univers,ils ferment le vôtre.Je les déteste dans leur petitesse.Ils n'ont que le talent de copier.Ils ne sont pas la vie.Et surtout pas la mienne! Vivre en etant mort,ca me terrifie!

mercredi 18 mars 2009

Gnarf-Gnarf règle ses comptes en banque!


Gnarf-Gnarf se sent une âme de Jérôme Kerviel. 5 milliards d'euros dans la poche, ça ne lui déplairait pas du tout. De toute façon, les banquiers, ce sont tous des connards. La crise des subprimes, c'est leur faute! Et s'il a du mal dans son boulot qui tue sa race, c'est leur faute. C'est QFD. On demande à tout le monde de reconnaître son erreur. Et eux, cools, tranquilles...c'est la belle vie. Je leur donnerai tous 150 ans de tôle comme à Madoff. Bande d'escrocs.

Il est remonté, le nain hargneux pour son rendez-vous avec son conseiller financier;. La troisième depuis le début de l'année. Déjà deux refus de demandes de crédit mais il n'en démord pas. Cette fois-ci sera la bonne. Il va revenir les bras chargés!Il a monté un dossier en béton. Son projet, c'est de la dynamite. Il s'est même fendu d'un Moogli Tigler quasiment neuf pour plaire à ce léche-cul binoclard. Il l'a bien vu avec son chef, le morveux. Il la joue "je vous admire votre Sainteté"; Alors pour avoir une prime de fin d'année, il se montre sévère et garde les clefs du coffre-fort. Précieusement. Mais il n'a pas vu à qui il avait affaire. Beaucoup plus fort que lui. Il fait très froid ce matin. Gnarf-Gnarf s'emmitoufle dans son écharpe. On voit à peine le bout de son nez.



Un bonnet bien vissé sur la tête..il se dirige vers la forteresse. Le Graal des tunes pas faciles à obtenir. A peine franchi l'entrée, un vigile se précipite sur lui. "Vous allez où?" "J'ai rendez-vous". "Votre nom"..Gnarf-Gnarf commence à grogner "Mais je vous demande quelque chose".."Monsieur je vois juste vos yeux derrière votre accoutrement. Je ne sais pas qui vous êtes ni ce que vous faites". Otez vos mains de vos poches".."Je ne suis pas un voleur"!! "Je n'ai jamais dit ça.."..Le ton monte, le vigile est prêt à saisir le gnome par la peau des fesses et à sl'envoyer ballader.Sortie imminente..Grrrrr...Ca commence mal..Je le savais, on est vendredi 13...Le nain fait un effort surhumain pour se calmer. J'ai rendez-vous avec Monsieur Parigot.."Ok, suffisez de le dire..Gnarf-Gnarf se planque et s'assoit sur la première chaise venue. Ses pieds pendent dans le vide. 10 minutes d'attente, un quart d'heure.. "Le fait express pour me mettre en position d'infériorité" grommelle le grincheux...Enfin on lui fait signe. Direction le fond du couloir. Le conseiller trône à son bureau. Bonjour glacial. "Monsieur Nain, j'ai regardé votre compte en banque.
Je ne peux rien faire pour vous".."C'est tout???? Mais regardez, j'ai un nouveau projet d'enfer. Une série de colloques. Imparable. Le succès à la clef" "Et l'interdit bancaire?" Quoi? "Vous y avez échappé une fois. La deuxième, vous êtes mort". "Le nain n'en peut plus. "Ca fait trois mois que vous me faites mariner. Vous avez prété de l'argent à des escrocs. Et moi j'ai droit à rien.."Je ne vous permets pas.."Le conseiller prend son air hautain. Le nain voudrait se lever, lui défoncer la tête, éparpiller ses petits morceaux de faux-cul à travers toute la pièce. Vision sanguinaire sous ses yeux..Il éructe, n'en peut plus...Dans un instant, il va se jeter sur lui. Et lui mordre l'oreille. Dracula se réveille en lui..Grrr...Il sent une main immense séparer de lui. Le vigile. "Fini monsieur, on s'en va. Vous avez compris"...Gnarf-Gnarf voudrait se battre. Mais ses pieds moulinent dans le vide, ses bras s'agitent comme un sémaphore. Il ne voit plus rien. Et soudain le trottoir froid. Gnarf sur le fesses au milieu de la foule. Et son bonnet enfoncé sur les 3 quarts du crâne..."J''écrirai au président:!!!"...Il enlève son couvre-chef tant bien que mal. Ses doigts courent nerveusement sur la laine.




Un tabac à l'horizon.."Je vais me remettre à fumer..Et si j'achetais des allumettes pour mettre le feu à l'arrière train de ce plouc...Il entre dans le bistrot..Et va jouer au loto! Et sinon, il ira creuser un tunnel!

mardi 17 mars 2009

Gnarf-Gnarf s'envoie en l'air!

Gnarf-Gnarf a pris son plus bel attaché-case.En même temps, il n'en a qu'un. Un cadeau de maman. Qui le suit depuis un petit moment dans ses pérégrinations. Aujourd'hui, c'est l'avion..Il aime s'envoyer en l'air!! Surtout en business class. Rien que pour ça, il casse sa tirelire. C'est dire. Champagne et surtout de la place, beaucoup de place..Loin du vulgus populi..Il est heureux, le bougre.
Evidemment quand on part un peu loin, les horaires des vols sont souvent merdeux. Alors c'est le départ dans le brouillard. Gnarf-Gnarf a commandé un taxi..Qui n'arrive pas. Les doigts engourdis, il tapote nerveusement sur son clavier de portable.."Le numéro que vous avez demandé...Grr...."Qu'est ce que j'ai foutu de ce numéro?" Ca y est, ça commence mal. Son univers serait-il sur le point de basculer? Il lève un nez ronchon et aperçoit un taxi. Vide. Il soulève un peu son pardessus, prend à bras le corps son attaché-case en fin de parcours et entreprend de courir. Mais voilà, Gnarf-Gnarf n'est plus de prime jeunesse. Vite essouflé, il agite ses bras comme une éolienne à l'adresse du soleil..Le taxi freine..un feu rouge...Lueur d'espoir puis repart..Gnarf-Gnarf soupire..Se retourne..Un autre...Il reprend son élan. La cible est en ligne de mire. Mais le lacet de ses pompes (en soldes) joue les malfaisants et le lâche dans la dernière ligne droite. Gnarf-Gnarf, les 4 fers en l'air regarde la voiture de ses rêves partir...Grrrrr...Son pardessus est trempé..Un peu crade sur les bords..."Chauffeur de m..."Le nain hargneux grogne dans sa barbe. Quand un taxi s'arrête juste devant lui...Finalement il a de la chance..Roissy-Charles de Gaulle. Les hommes d'affaires pressés se pressent dans le hall..Enregistrement harmonieux. Pas de bagage. Le pied! Il faut encore attendre un peu mais Gnarf-Gnarf a toujours son PC pour le distraire. Futé, le gnome! Passage en douane. Ca se corse. Gnarf s'acharne sur sa ceinture. Qui ne vient pas. Tel un asticot, il gigote devant le douanier qui n'en perd pas une miette..La satanée ceinture résiste. "Du croco, pourtant" annonce d'un air entendu le nain.."C'est cela", semble lui répondre le fonctionnaire"..
Le croco était sûrement vieillissant car il ne résiste pas à la pression. Un grand crac! La ceinture rend l'âme. Penaud, Gnarf-Gnarf poursuit son chemin. En tenant son pantalon. Ces temps derniers, il l'a suffisamment eu sur les chaussettes pour ne pas se déshonorer cette fois-ci en plein coeur d'un aéroport. Va falloir faire encore chauffer la carte bleue au Duty Free! Et pis pas de C§A à l'horizon. "Ils nous prennent tous pour des richards"..39 euros, ça ira. Gnarf-Gnarf rajuste son pantalon et file attendre son long courrier..Enfin la place de rêve. Sur un plateau d'argent!L'hôtesse est métissée asiatique. Des jambes interminables et un sourire enjoleur. Le nain lui adresse un clin d'oeil narquois "Beau voyage en perspective". Elle reste de marbre "C'est ça , petite conne, quand tu sauras ce que je fais dans la vie, tu me lécheras les pieds". Gnarf s'installe...Je me mettrai au travail plus tard...Son esprit vagabonde..

"Une envie soudaine d'aller au toilettes le prend..""Il se dirige vers les toilettes et s'empare de la poignée". "Ca n'ouvre pas"...Grrrr..Il s'acharne. Un steward à l'air révèche s'approche. "C'est payant, Monsieur"..Payant? Oui, 50 centimes d'euros..Gnarf-Gnarf a les bras qui lui en tombent. Mais l'appel de sa vessie est plus fort. Retour à sa place..Après quelques regards noirs vers le personnel de bord. Il faut que je me remette de mes émotions. "Je peux boire?".."On lui apporte une carte"."C'est payant".."Oui, toutes nos boissons"..Mais dans quel monde suis-je tombé? Un verre d'eau, alors. Ca fera un euro..Un euro, le verre d'eau? Gnarf-Gnarf sue à grosses gouttes. Mais je ne comprends pas, on ne m'a rien dit. Ce sont nos nouvelles consignes.... chez Ryanair.."Ahhhh..l'horreur pour le nain...la fin d'un monde..Il sent la colère monter en lui..le cri du coeur..Ohhhhhh...




Une hôtesse se penche sur lui "Ca ne va pas, Monsieur.."Gnarf -Gnarf s'était endormi..Un mauvais cauchemar..Il revient à la réalité et à sa coupe de champagne qui l'attend. Mais que la vie est dure!! Quand le nain descend de l'avion, il fait -15..et il n'est pas au bout de ses peines..

lundi 16 mars 2009

Gnarf-Gnarf voit grand à la Motte!

Gnarf-Gnarf le sait. Sa vie est super chouette. Il a acquis une maturité à nulle autre pareille dans son domaine.Il est pédagogue.On l'écoute. Il a un sens de la communication hors pair. Et puis cette bande de blaireaux n'a qu'une envie.Etre quelqu'un d'autre alors autant lui expliquer comment on fait. Ca peut rapporter gros..Il reprend son bâton de pélerin

Il enfile donc son pardessus. Et part en tournée. Aujourd'hui la Motte-Beuvron. Demain Metz. Enorme programme. Deux conférences sans commune mesure.Il a fait passer l'info. Réseaux sociaux et contacts mis en branle..La foule en délire l'attend. Cette reconnaissance indéniable. Il ne prendra pas le train pour la Motte. Autant prendre le volant. Il pleut. C'est mal parti. Quelques kilomètres hors de Paris et ce sont les embouteillages. "Mais c'est quoi, ces nullos qui quittent la capitale!". Heureusement que mon méga symposium ne commence qu'à 14H. J"'ai pris de la marge pour me promener dans les rues. Grapiller quelques idées, quelques documentations supplémentaires. "La Motte et moi, ça ferait un bel ouvrage non? "Mais ca ne fait pas avancer le vieux schnoque devant moi. 40 à l'heure dans une Audi. A quoi ça sert d'avoir une grosse bagnole? Dégage!! La circulation se fluidifie. Enfin la Motte-Beuvron en ligne de mire. Y'a un Campanile là-bas? Finalement ce sera le rendez-vous "chez les routiers". On a beau avoir un succès fou parfois il faut savoir revenir aux vraies valeurs. Et à un bon jambon beurre. Il faut dire que Bobonne envisage le Mexique l'été prochain. Pourquoi pas le Pérou? Commence à me gonfler. ...Grrrrr....Si je me prenais une tatin, on est au pays des soeurs du même nom. Et une bonne tarte n'a jamais fait de mal à personne. Sauf que je vais être comprimé dans mon costume. Ca fait mauvais genre!

Gnarf respire. Dans moins d'une heure la conférence.Il arrive.Près de la salle des fêtes.Petite salle et trois nazes qui attendent dans un coin. Le programme est alléchant: "Ma vie, je la prends en main".Plutôt joli non? Eh bien, la foule ne se presse pas.Moyenne d'âge, 67 ans. A la louche! Si on commence à prendre sa vie en main au 3ème âge, ça ne risque pas d'aller bien loin. Enfin j'ai toujours apporté quelques exemplaires de mon livre sorti il y a 5 ans. Ma belle-mère avait adoré. "Tu veux être un autre..et bien, vas-y!!". Gnarf-Gnarf voudrait sourire. Mais difficile devant un parterre aussi clairsemé. Il prend son air le plus sympathique.

C'est pas gagné! Et c'est parti. Je vais les faire rêver.Le nain ne voit plus rien Il y croit.4 par 3 sur un tableau. Il dessine la vie, son parcours, les changements et le nirvana au bout. Il transpire à grosses gouttes. La Tatin fait son effet. Son regard daigne enfin observer le public. Au premier rang un petit vieux sommeille. La gloire, peut-être la prochaine fois. Peut-être demain..à Metz!!

samedi 14 mars 2009

Je ne suis pas que Gnarf-Gnarf!!!!



Ma devise, c'est "Jamais sans mon livre". Et la ballade dans les allées du Salon du Livre me l'a rappelée. Ceux qui me connaissent savent qu'il y en a plein la bibliothèque, les commodes, les meubles de cuisine (!) et toujours un dans mon sac. Toujours le besoin de lire quelques lignes. Avant d'en écrire.
J'aime l'odeur des livres, feuilleter des pages. Ils me sont familiers. Moins proches que mes proches. Mais essentiels. Pas au point de lire la dernière page quand j'en commence un. Pas aussi pessimiste que le Harry qui a rencontré sa Sally..je reste persuadée que je serai encore là pour lire la fin! Je suis assez éclectique. Et les romans policiers succèdent aux nouvelles assez aisément. J'ai eu une phase étrange aussi:les livres pseudo-psy. Vous savez, tous ces trucs où on vous explique que les hommes marchent comme ça, les femmes comme ça et les coureurs de marathon pas de la même façon. Les relations parents-enfants aussi, grandes tasses de thé des auteurs psy en herbes. Et que dire de "Etes-vous des bons parents?". La naissance toute récente des jumelles d'une amie m'a fait me replonger dans cette superbe littérature. Je m'en souviens. Enceinte de mon aîné, je croulais sous le poids et les livres. Ah, des bulles dans l'estomac, pas de doute, votre petit virevolte.

Vous mangez trop de sucre, attention au diabète. 5 ouvrages pour des commentaires différents, je n'en pouvais plus. Après, on guette, le premier sourire, ah, non, il n'est pas venu, mon fils est-il normal? La première dent, si elle n'apparaît pas au douzième quartier de lune,est-ce la fin du monde? J'exagère à peine mais on perd parfois plus de temps à lire et relire ces lignes qu'à regarder ce petit grandir. Et l'éducation parentale. Vaste sujet. Maintenant la fessée est proscrite. Attention, méga traumatisme! Alors le pauvre humain géniteur que nous sommes se torture. Et ça donne..des enfants rois. Tous ces conseils me sortent par les yeux au final. Mon deuxième, je le regarde pousser comme l'herbe folle. Et tant pis s'il préfère dire "4X4" plutôt que voiture. Quand il sera plus grand je lui dira que c'est caca et que ça pue..et il changera de vocabulaire:))Idem pour les fameuses relations hommes-femmes dont j'aime à parler (même avec Gnarf-Gnarf!). Là encore les discussions entre copines alimentent l'envie d'y jeter un petit oeil. Et là encore on comprend tout. Ce type ne te dit pas "je t'aime" parce qu'il a été traumatisé dans sa petite enfance. Sa maman l'a empèché d'aller au goûter de la petite voisine dont il était éperdument amoureux et..Dans le mille, il est frustré à vie.

Incapable d'exprimer une once de sentiments. Il ne fait pas de cadeaux? Ah, c'est normal, ça! Avant-dernier de 4 enfants, on l'oubliait toujours à Noël!Il Pouvait emprunter le jouet d'un autre après tout! J'exagère! Un peu, oui. La psychanalyse explique beaucoup de choses. Mais n'excuse pas. Et dans le monde où on est, à force de chercher une logique à tout, on donne son blanc-seing à l'attitude la plus inavouable. "Ce mec est un connard", ça n'existe pas comme livre! Parce qu'il a beau se traîner des casseroles, l'homme mature sait se regarder. Et pas seulement le nombril. Il sait faire le bilan de ses erreurs. Et voir ce que l'autre peut lui apporter.

S'il ne le fait pas, c'est qu'il n'est pas récupérable. Alors dans ce cas-là, rien de tel qu'un bon livre pour remettre les idées en place. Mais direct dans la figure. Et avec la facture en prime! Oui, les enfants difficiles et les minables existent..Mais on ne va pas en faire de la littérature:) Tiens, si j'en faisais un roman..."Rien ne vaut une bonne fessée", c'est vendeur, non?

vendredi 13 mars 2009

Le saut de l'ange de Gnarf-Gnarf

Gnarf-Gnarf a le moral dans les chaussettes. Il a décidé de faire un tour au salon du livre. Ces doigts gourds ont effleuré les couvertures, palper le papier. Il a respiré l'odeur toute fraîche de ces ouvrages. Les auteurs attendent les dédicaces. Des femmes ont les yeux qui brillent. Du talent à l'état brut. Pourquoi pas moi? L'article du Courrier de Reims s'est résumé à à peine 100 signes. Ma vie n'est pas si nulle! Il a du mal à avancer. Son ordinateur est devenu son ennemi.

Il surfe désespérement sur Facebook. La Belle au Bois dormant et Blanche Neige rayées du listing au moins pour un moment. Mais les tentations restent grandes. Il quitte la Porte de Versailles. Cette après-midi, il n'a rien à faire. Il aime et il déteste, Gnarf-Gnarf. Au fond de lui sommeille un petit paresseux. Il se verrait bien alangui sur un eucalyptus. Ces doigts enfoncés dans l'écorce de l'arbre. La tête en bas. Le cerveau vide. Comme tous les hyperactifs, il adore ne rien faire. Et c'est bien là son drame. Parce que pour atteindre un jour le nirvana, devenir une idole, il faut trimer. Et son métier qu'il a qui tue sa race, ça l'épuise parfois. Qu'à cela ne tienne..direction les Quais de Seine. Un timide soleil pointe son nez. Peut-être les jupes vont-elles raccourcir? En même temps le fond de l'air est frais..Il frissonne, le nain hargneux..Grrr...A chaque fois qu'il veut passer un bon moment, les rouages se grippent. Il va s'installer au bord du fleuve. Il s'allongerait bien dans l'herbe, s'il s'écoutait!

Un groupe de jeunes approche. En skate. Mais quel dégaine? Y'a plus de jeunesse. Ils se croient tout permis... "Et le vieux, t'as pas une clope?". Je ne suis pas vieux, se dit le nain. Qui se contente de grogner "Non" dans sa barbe. "Oh mais dis donc t'as un super téléphone, là". C'est quoi, un Iphone? Euh, non..."T'es trop nul. Apple c'est l'avenir..Tu ferais mieux de retourner chez Darty."..Les gamins hilares s'éloignent. "Je vous en foutrai moi de la jeunesse..Je vais leur donner quelques cours de savoir-vivre. Moi..Une fois rentré chez moi, c'est plus sûr!!A l'horizon, soudain, une belle fille. Jambes très longues..Robe courte et cheveux chatains au vent. Gnarf se redresse sur son banc. Et garde son portable bien en main. D'un air entendu. Et pressé. Il faut toujours sembler occupé. C'est le B A-BA de la drague. L'indifférence, ça marche. A tel point que la fille passe..Indifférente.

Même pas un oeil pour le nain qui la suit du regard. Par en-dessous..Grrrr...Gnarf-Gnarf se lève. Une tentative.."Excusez-moi, vous ne faites pas du cinéma.? La beauté se retourne à peine. Et continue d'un pas ferme. Le gnome tient tant bien que mal son téléphone, son attaché-case et son manteau qui l'embarrasse. Il voudrait la rattraper... Le pas est mal assuré..Il tient difficilement sur les pavés..La jeune femme avance, elle bien décidée. Son foulard s'envole. Le coeur de Gnarf ne fait qu'un bond. Je vais le récuperer de ce pas, lui rendre ce bien qu'elle doit apprécier. Peut-être le cadeau d'un être aimé. Le nain suit l'étole du regard. Son ondulation dans les airs. Il s'applique. Lève les bras. Un geste à la Tony Parker. Tous ses muscles en action. Et ce but utile: attraper ce bout de tissu qui lui ouvrira les portes de la reconnaisance éternelle. Le geste est maladroit. Son pied se coince dans un pavé. Ses chaussures en bout de course (soldes d'il ya 3 ans!) ne résistent pas. Et là c'est le drame. Le dérapage. Et les eaux fraîches de la Seine. Il tombe.

Comme une pierre. Même pas une réaction. Gnarf-Gnarf est frigorifié. Sort la tête de l'eau tant bien que mal. Engoncé dans son costume, il entame une nage de canard jusqu'à la rive. Etrange pensée du presque noyé: au moins je tiens une promesse que Jacques Chirac n'a jamais tenu. Il se sent important. Trois secondes. La réalité lui revient en face. Son portable est foutu..Quant à son attaché-case, il a coulé à pic. La jeune femme, elle a déjà quitté les quais...