Ma photo
C'est le nouveau blog de Nathalie Croisé...Sur ma route,la vie...La découverte que le bonheur est en soi..depuis, je fais mon chemin..

jeudi 22 mars 2012

Dégoût...



Le destin de Mohammed Merah aura fait couler beaucoup d'encre et modifier une fois encore notre approche des médias. Suivre en direct minute par minute les négociations du RAID, puis le silence jusqu'à la fusillade. Participer à une étrange tragédie. Et donner une dimension de drame antique à un fait divers plus que malsain.



Djihad, terrorisme, peur sur la ville, désintégration de l'individu, communautarisme, haine raciale, rejet de la République. Tout s'est mélangé dans une fange sans nom. Toutes les hypothèses ont été soulevées après ces assassinats. Du militaire déchu au néo-nazi pour finalement découvrir un jeune Français d'origine algérienne qui dérape dans une folie meurtrière. Alimenté par les courants islamistes les plus extrémistes? Pas si sûr. En même temps est-ce plus facile de parler d'un individu isolé que de poser la vraie problématique de ce dérapage et de cette haine latente qui gagne nos villes ?



Cet homme a stigmatisé les pires angoisses en quelques heures. Sa mort laisse une curieuse impression. Tout ça pour ça...Jusqu'à quand? Jusqu'au prochain? L'humanité nous a présenté son pire visage. Trois enfants qui ne grandiront pas nous le rappelent. Des morts impunis. Est ce que Dieu fera sa justice? Je l'avoue, aujourd'hui, j'ai moins foi en l'homme et encore moins en ces saints....

vendredi 16 mars 2012

Virage ?



L'univers de l'entreprise, c'est Dallas puissance 100. Un univers impitoyable. L'homme s'y investit, y croit, veut faire ses preuves et soudain plus rien. Je ne suis pas aux bords du suicide comme un salarié de la Poste. Et vous n'aurez pas droit à une lettre d'adieu. Fort heureusement. En arriver à se pendre parce qu'on ne s'estime pas soutenu dans son parcours professionnel, c'est la pire des déshumanités. Mais malheureusement le fossé ne cesse de se creuser.



Il y a 6 mois j'étais dans un enthousiasme débordant. Plus de 20 ans de journalisme et enfin arriver à faire ce que j'aime. Monter une émission, créer, apprendre, donner à comprendre, y mettre tout son coeur et sentir un échange en retour, rien de plus gratifiant. Semaine après semaine, un accueil enthousiaste et des patrons qui ont l'envie de témoigner. D'innovation et de goût d'entreprendre. Rare en ces temps de déprime conjoncturelle.

Et là soudain le doute. D'autres choix éditoriaux et des ambitions nationales. Comme un enfant à qui on arrache son joujou, je suis désarçonnée. Mon Paris d'Avenir n'a plus de futur. Avec ou sans capitale. Parce que j'aime le micro, le contact, l'échange, le partage. Et que je sais que cela aura une fin. Je ne peux que souhaiter rebondir. Et que d'autres opportunités seront là. La preuve est faite, ne vous en déplaise...


Mais n'oubliez pas jamais, vous qui nous dirigez que nous sommes avant tout des femmes et des hommes avec une envie de bien faire et de s'épanouir. Le travail ce n'est pas tout mais c'est essentiel pour se sentir exister. Ou alors il reste une solution, créer sa propre boîte et rester maître du jeu. Quand il n'y aura plus de salarié mais seulement des patrons...Mais alors avec un sens du travail bien fait et une reconnaissance du collaborateur. Puisque ce sera le sien...