Allez, j'y vais tout de go: Twitter, c'est pas du tout ma tasse de thé. J'ai bien essayé, comme le jujitsi et la lecture de l'oeuvre entière de Marc Lévy, je me suis arrètée en cours de route. 140 signes, ça ne doit pas être assez pour moi, pauvre femme bavarde que je suis. Surtout que je ne vois pas la grande utilité de raconter ce que je fais à l'instant T. Surtout que parfois, fidèles lecteurs, ce n'est pas très glorieux. Twitter me fait penser à une vaste pub, "connecting people", voilà on est content, on lance un truc, un autre rebondit, tu cherches du pain mi-cuit au sésame et on te renseigne fissa sur la meilleure boulangerie. Le bénévole n'a pas de visage, pas de mains (enfin si pour taper sur les touches), pas d'esprit à priori mais ce n'est pas grave, il est là pour toi.
Twitter me semble un vaste cri égocentrique de l'individu solitaire et représentatif d'une société qui se cherche une identité et essentiellement une reconnaissance. Wouahhh, je vais la relire, celle-là car elle est forte. Un peu plus et je finis prof de philo. Pourquoi pas? Tant de gens ont pris pour métier de donner des conseils aux autres qu'ils ne se donnent pas eux-mêmes, je peux bien finir comme BHL. Et à défaut j'irai transmettre du courrier par DHL. C'est un peu plus humanisé que Twitter non! Beaucoup ont abandonné ce gadget, ça me rassure, la fuite des cerveaux n'est pas encore organisé dans notre beau pays...
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