La vie est éphémère et nous sommes bien peu de choses.C'est d'une banalité sans nom, ce que je dis mais quand on voit ce qui arrive dans le monde, cela permet de relativiser. Voilà deux grands noms du secteur automobile débarqués:Christian Streiff descend de sa Peugeot-Citroen (une sorte de 307 Picasso si ça vous dit) et Rick Wagoner quitte GM, marque mythique. Poussés vers la sortie pour des choix pas toujours judicieux. Comme le commun des mortels.Comme un salarié de Continental ou de Total. Je ne pleurerai sur ces hommes-là. Mais après Thierry Morin chez Valeo, ça commence à faire un joli ménage.Preuve que rien ne dure. Autant pour les grands que les petits. Mais où sont les grands, où sont les petits? Cette crise économique nous ramène à une simple réalité. Ce que l'on a n'est pas acquis. Et quand on s'en va, on n'a pas toujours de grands bagages. Bon, parfois quelques stocks-options.:) .Attention, Le gouvernement veille au grain maintenant. Sont-ils nécessairement immérités? Pas toujours, n'en déplaise à certains. Mais la pression pousse à tout niveler. Pour ne pas faire de vagues. Un peu comme les augmentations collectives dans une entreprise.

J'admets volontiers approuver la prime au mérite. Qui a dit que nous étions égaux dans le travail? Allez, interrogez-vous. Vous avez fourni un travail de dingue cette année et vous n'êtes pas plus rémunéré ou augmenté que votre voisin qui passe sa journée à feignasser sur Facebook? Ca vous agace, non? C'est humain. Comme le salaire des grands patrons peut agacer. Mais a-t-il moins démérité qu'une star du ballon rond ou de la Formule 1? Difficile de dire. Ou alors on verse tous ces salaires dans un grand pot collectif pour tous les miséreux de la terre. Mais cela fait un sacré remue-ménage. Sommes-nous tous révolutionnaires? J'ai des doutes.Où commence la justice? Où finit l'égalité? Cruel paradoxe humain qui nous fait cracher sur ce que l'on idôlatre. On crache sur les hauts salaires et on rêve de gagner au loto. L'argent ne fait pas le bonheur, sutou
t quand on n'en a pas.Seule certitude: nous partirons tous aussi nus que nous sommes venus au monde. Sans valise diplomatique, ni valise de billets. Avec ce qui a fait notre particularité. Notre force, c'est de pouvoir laisser une trace. Bien plus forte que toutes les fortunes de la terre. Rien que pour ça, je veux bien continuer à faire quelques billets...d'humeur!



Enfin l'heure du jugement dernier. Le dentiste est tout sourire. Dentition parfaite.GRRRR...Gnarf-Gnarf installe son postérieur dans le fauteuil et se retrouve rapidement en position horizontale, une lumière aveuglante dans la figure "NOOOOOONNNN, je n'avouerai rien". Et le verdict tombe. Carie profonde, faut dévitaliser.. A la vue de la piqûre, le sang du nabot ne fait qu'un tour. Il va mourir. Le dentiste farfouille sa cavité buccale avec délectation. Tortionnaire. Et il lui parle, il lui parle. De la pluie et du beau temps. De l'émission d'hier soir avec un connard qui a le culot de marcher sur les plates bandes du nain et qui a en prime du succès. Le nain ne peut prendre que ce verbiage dans les oreilles. Impossible de se défendre. Mais quelle idée ont-ils ces dentistes de vous parler quand vous ne pouvez plus en placer une, des instruments plein la bouche???! Le nerf sera bientôt sectionné. La fin de la vie d'une dent. Et il n'y aura pas de petite souris d'enfance pour le consoler. "Il faudra bien 3 ou 4 séances encore, lui balance le praticien..









Elle va peut-être m'emmener loin de ce monde de brutes..Et soudain délicat retour à la réalité. Elle porte l'uniforme des agents de police. Dans ses doigts fins, un sifflet. "Monsieur, vos papiers". "Mais pourquoi? Conduite dangereuse avec un portable". "Mais ça ne roule pas?" "Si maintenant". "Avec la grève, c'est un cauchemar, j'ai un rendez-vous important..je ne me doutais pas..














Un bonnet bien vissé sur la tête..il se dirige vers la forteresse. Le Graal des tunes pas faciles à obtenir. A peine franchi l'entrée, un vigile se précipite sur lui. "Vous allez où?" "J'ai rendez-vous". "Votre nom"..Gnarf-Gnarf commence à grogner "Mais je vous demande quelque chose".."Monsieur je vois juste vos yeux derrière votre accoutrement. Je ne sais pas qui vous êtes ni ce que vous faites". Otez vos mains de vos poches".."Je ne suis pas un voleur"!! "Je n'ai jamais dit ça.."..Le ton monte, le vigile est prêt à saisir le gnome par la peau des fesses et à sl'envoyer ballader.Sortie imminente..Grrrrr...Ca commence mal..Je le savais, on est vendredi 13...Le nain fait un effort surhumain pour se calmer. J'ai rendez-vous avec Monsieur Parigot.."Ok, suffisez de le dire..Gnarf-Gnarf se planque et s'assoit sur la première chaise venue. Ses pieds pendent dans le vide. 10 minutes d'attente, un quart d'heure.. "Le fait express pour me mettre en position d'infériorité" grommelle le grincheux...Enfin on lui fait signe. Direction le fond du couloir. Le conseiller trône à son bureau. Bonjour glacial. "Monsieur Nain, j'ai regardé votre compte en banque.




Gnarf-Gnarf le sait. Sa vie est super chouette. Il a acquis une maturité à nulle autre pareille dans son domaine.Il est pédagogue.On l'écoute. Il a un sens de la communication hors pair. Et puis cette bande de blaireaux n'a qu'une envie.Etre quelqu'un d'autre alors autant lui expliquer comment on fait. Ca peut rapporter gros..Il reprend son bâton de pélerin
La circulation se fluidifie. Enfin la Motte-Beuvron en ligne de mire. Y'a un Campanile là-bas? Finalement ce sera le rendez-vous "chez les routiers". On a beau avoir un succès fou parfois il faut savoir revenir aux vraies valeurs. Et à un bon jambon beurre. Il faut dire que Bobonne envisage le Mexique l'été prochain. Pourquoi pas le Pérou? Commence à me gonfler. ...Grrrrr....Si je me prenais une tatin, on est au pays des soeurs du même nom. Et une bonne tarte n'a jamais fait de mal à personne. Sauf que je vais être comprimé dans mon costume. Ca fait mauvais genre!







