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C'est le nouveau blog de Nathalie Croisé...Sur ma route,la vie...La découverte que le bonheur est en soi..depuis, je fais mon chemin..

dimanche 18 janvier 2009

Une île entre le ciel et l'eau

Aujourd'hui, je veux vous faire rêver un peu. Parce que j'ai l'esprit léger. La journée d'hier était belle. Un endroit magique. Une envie de se poser et de se laisser bercer par le bruit des vagues. C'est le cas de l'île de N'Gor. France Gall y a posé ses bagages, elle a eu bien raison.




Evidemment il faut s'éloigner de la plage principale sur l'embarcadère (on y accéde en pirogue: ne pas avoir froid aux yeux, ni peur de se mouiller les pieds!). Dès l'arrivée, les vendeurs de babioles vont tenter de refourguer leurs marchandises pour 3 fois plus cher qu'elles ne coûtent...L'une de ses vendeuses m'a touchée. Naïve, peut-être? Elle dit faire partie d'une association de femmes. L'entraide pour celles qui perdent leurs enfants partis en bateau pour ce qu'ils croyaient le paradis. Ils l'ont rejoint peut-être mais beaucoup, beaucoup plus loin.Ces femmes recyclent des bouteilles: bière,vin, soda pour en faire des bijoux. Originaux. Le vert de la bière aux couleurs de la mer. Cette femme insiste évidemment, tente de toucher mon petit coeur de pierre...:"Les hommes avec 4 femmes ne peuvent plus subvenir à nos besoins. Nous devons nous débrouiller". Je souris: "dites-leur de ne plus en épouser autant!". "Ah mais maintenant on leur fait signer un papier: monogamie obligatoire" Y'a les mêmes en France?Je ris mais j'en suis tout de même pour 4000 CFA, de l'ordre de 6 euros pour 3 colliers. Ma bonté me perdra!




Pour oublier cette faiblesses passagère (je suis souvent faible passagèrement!), je suis allée faire un tour à l'intérieur de l'île. Je vous conseille la ballade. Imaginez l'horizon dégagé, la ville de Ngor en face, petites maisons de pierre aux tons ocre et crème..Un récif dont les vagues heurtent des rochers invisibles. Quelques villas discrètes, des arbres, des palmiers, des flamboyants...Je suis surprise. Il flotte ici un air de déjà-vu. Une impression de côte landaise. L'espace d'un instant, je me perds..Sénégal ou ailleurs. Et puis une musique arrive à mes oreilles. Youssou N'Dour. Pas de doute, je suis à Dakar. Et le bruit des vagues claque encore...Courageuse, j'ose me lancer. Je devrai me baigner nue le 31 décembre en Bretagne..ça ne serait pas plus frais! On s'habitue..des poissons viennent me chatouiller les orteils. Attention aux oursins! Il faudra reprendre bientôt la pirogue. Quitter l'île. J'emporte un peu de sable...

1 commentaire:

Brigitte a dit…

Bonsoir, te voilà donc revenue, je n'ai pas le temps de toute te lire mais je voulais te dire que j'ai rencontré Richard Bohringer lors d'un salon et que j'ai donc beaucoup appris sur le Senegal. Chez moi on est "miivoiriens" et "haï-ghanéens" en ce moment. Mais je me rends compte que l'Afrique, "la vraie" n'a rien à voir avec ce que l'on veut bien nous en montrer en France.
et Richard Bohringer Quel Grand Homme ! je ne me lasse pas de le lire et de l'écouter
Bonne soirée