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C'est le nouveau blog de Nathalie Croisé...Sur ma route,la vie...La découverte que le bonheur est en soi..depuis, je fais mon chemin..

mercredi 28 janvier 2009

Espionnite aigüe

Il y a des fois où on a très envie de dire "Je t'aime". A l'objet de ses désirs bourré d'imperfections. Ca vient du coeur, c'est irrationnel mais si fort. Cet objet, hier soir c'était le film "Espion(s)" de Nicolas Saada.Une première oeuvre présentée en avant-première. Le metteur en scène et les deux acteurs n'en menaient pas large..

Ne rigolez pas, ce n'est pas pour Guillaume Canet que j'en pince. Même si je n'ai rien contre le fait qu'il vienne chez moi réparer un chauffe-eau défectueux (très plausible!). Non, c'est du couple qu'il forme avec Géraldine Pailhas dont je suis tombée amoureuse. Histoire d'espionnage mais passion avant tout. Vincent, jeune homme cultivé multiplie les petits boulots après avoir été coffré pour fabrication de faux passeports au consulat de Chine. Il aime bien magouiller. A Roissy où il contrôle les bagages, ce n'est pas mieux. Et le contenu passe parfois vite de la valise à sa poche. Un soir tout dérape. Son collègue décide d'ouvrir une valise diplomatique, elle explose. Il risque gros. Les services secrets ne sont pas loin. Et lui proposent un marché: devenir "une source" pour échapper à la prison. La cible: un homme d'affaires britannique qui effectue des allers-retours suspects entre Londres et Damas. Le monsieur est mariée à une Française, Claire..Vous me voyez venir..L'espion en herbe doit évidemment jouer les tombeurs pour faire avancer l'affaire. Mais quand le coeur s'en mèle, tout se gâte.

Ce premier film est parfois haletant, à d'autres prévisible. Bourré d'incohérence. Vincent est un expert en l'art de la poursuite de suspect sans avoir pris le moindre cours et il manie les armes comme pas deux. Ou alors, il l'a appris à Sciences-Po, ce qui fait remonter cette haute institution dans mon estime!! Mais rien de plus beau en fait que les face-à-face entre les deux acteurs. Ils le disent eux-mêmes, il y a eu une complicité, une alchimie. On y croit quand on voit Claire indécise, cédée à son amant ou quand Vincent sait qu'en disant la vérité il va la perdre. Mon coeur de midinette n'a fait qu'un tour. Et un long regard échangé dans un aéroport m'a soudain emportée très loin.

Le parallèle a été fait avec les "Enchainés". Il est évidemment osé. Difficile voire impossible d'atteindre la maestria d'Hitchcock mais j'ai retrouvé, dans ce couple les plus beaux classiques des films des années 50. Un peu de romantisme dans ce monde de brutes, ça n'a jamais fait de mal! Cet objet du désir n'est donc pas le plus beau qui soit mais je ne regrette pas d'avoir posé mon regard dessus...

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