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C'est le nouveau blog de Nathalie Croisé...Sur ma route,la vie...La découverte que le bonheur est en soi..depuis, je fais mon chemin..

mardi 25 novembre 2008

Portraits pas chinois

Il y a parfois des rencontres hasardeuses, surprenantes et qui se révélent très sympathiques.J'avais rendez-vous ce lundi pluvieux et froid de novembre avec Florent, un étudiant en mathématiques devant le Musée Jacquemard-André. Pourquoi? Comment? Non... pas de réseau de rencontres internet (!)... Simplement un concours de circonstances ou plutôt un concours tout court.

Il m'avait pris l'idée de proposer aux "fidèles lecteurs" de mon blog de rédiger un portrait. Le grand vainqueur Nils était finalement dans l'impossibilité de profiter de sa victoire..pour cause de trop grande distance géographique. Il a donc confié cette mission à son meilleur ami. L'idée m'a d'abord semblé saugrenue...Mais pourquoi pas? Et nous voilà transportés 4 siècles en arrière...Devant les tableaux de Van Dyck..Antoon de son prénom..Ca ne s'invente pas! Célèbre portraitiste, connue par ses représentations de l'Angleterre des Stuart. Petit cours rapide pour néophytes (dont je fais partie): "Van Dyck élève de Rubens fut très inspiré par l'école italienne. Il a mis au point son propre style entre l'héritage de son maître et le modèle du Titien". Au final, des portraits à la fois élégants et mélancoliques.

Je ne pense pas trop m'avancer en disant que l'"heureux gagnant", comme moi-même, ne sommes pas des passionnés du sujet. J'admets, sans détour, avoir un petit peu de recul devant toute forme de classicisme. Mais, finalement, on se prend à observer la finesse du détail, à s'arrèter sur la courbure d'une main, un regard pétillant ou la douceur du visage d'un enfant. La richesse de l'oeuvre de Van Dyck impressionne. A peine un peu plus de 40 ans d'une vie bien remplie. Ce sont surtout ses dessins qui m'ont étonnée par leur précision et le souci du détail.Et je me mets à penser que 4 siècles plus tard, grâce à nos portables, les portraits se font en une seconde. Quand il fallait des mois de patience...

Société de l'immédiat et de l'éphémère avec laquelle Florent vit-vu son jeune âge-peut-être mieux que moi. Van Dyck, c'était une parenthèse dans notre univers où tout file à la vitesse de l'éclair. Parenthèse inattendue..Je vous invite donc à vous attarder devant ces portraits. Une pause salutaire... Je ne suis pas prête d'abandonner les concours. Merci, Nils, merci, Florent!

2 commentaires:

Webradio a dit…

Je vais mieux regarder...

A bientôt !

Cécile Qd9 a dit…

portraits pas chinois... je me demande où tu vas chercher de tels titres... ;o)