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C'est le nouveau blog de Nathalie Croisé...Sur ma route,la vie...La découverte que le bonheur est en soi..depuis, je fais mon chemin..

mardi 17 février 2009

Empathie petite souris

Comme toutes les femmes, j'ai cet immense défaut de vouloir tout comprendre. Tout décortiquer. Analyser le comportement de l'autre, le pourquoi, le comment. Sur soi, c'est parfois très efficace. Ca n'empèche pas de faire des erreurs et des bétises.Mais à force on se sent mieux!

Au milieu de mes multiples tares, j'ai, sans prétention (!) une qualité: celle de sentir la nature des autres. Parfois, je vois mais je fonce et je me casse le nez! Parfois je vois et je fais marche arrière! Au final, je me trompe rarement. La première impression est, en général la bonne. Je ferai mieux d'ailleurs de rester sur celle-ci. L'être humain est si complexe que l'on perd parfois le fil. Son propre fil, celui des autres. Et l'on discerne des qualités alors que le défaut rédhibitoire aurait dû vous faire faire demi-tour en un rien de temps. Il y en a certains que cela dérange. Voir en eux ce qu'ils se cachent à eux-mêmes, ce n'est pas très agréable. Mieux vaut se voiler la face. Et se tourner vers des relations superficielles. Mais tellement rassurantes.Tant mieux pour eux..ou tant pis. Je ne changerai pas pour autant...




Je me croyais donc un être d'exception en la matière, une sorte de "sur-femme"!!. Et voilà que je découvre que tout cela est génétique. Des chercheurs du Wisconsin et de l'Oregon se sont penchés sur l'empathie. Enfin, pas trop, ils seraient tombés!.Pour ceux qui ne le sauraient pas, l'empathie c'est la capacité à souffrir avec l'autre, à partager ce qu'il vit.C'est encore une souris qui a trinqué. Petit animal doté d'un coeur comme la plupart des représentants de l'espèce humaine! Les chercheurs l'ont choisie particulièrement sociable (allez, savoir comment on détecte une souris sociable, elle vous fait des clins d'oeil en rigolant?!?) à qui ils ont fait observer une scène dans l’espoir de susciter une réaction de sa part. Son rôle était d’observer une autre souris recevoir un coup. Celui-ci était associé à un son. Plus tard, la souris sociable, à qui on faisait réentendre le son, montrait des signes d’aversion alors même qu’aucun coup n’était porté.

D'autres sont restés de marbre. Quels rats! Conclusion:un gène pourrait être en partie responsable de l'empathie. Déjà bébé, je devais avoir l'envie de me pencher sur le berçeau de mon petit camarade. Imaginez un peu, si on pouvait tous nous inoculer le germe de l'empathie, on s'aimerait tous les uns, les autres. On se comprendrait sans rien se dire. Plus de haine, plus de guerre. Mais bon, on s'ennuierait. Et au final l'homme, jamais satisfait en..pâtirait!

2 commentaires:

Cécile Qd9 a dit…

ce n'est pas un défaut mais au contraire une jolie qualité que s'intéresser aux zotres.

Nathalie Croisé a dit…

Et qui n'est pas donné à tout le monde..Je viens encore de la constater...