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C'est le nouveau blog de Nathalie Croisé...Sur ma route,la vie...La découverte que le bonheur est en soi..depuis, je fais mon chemin..

mercredi 29 avril 2009

L'origine de la perplexité

Il y a des romans que l'on voudrait aimer. Comme des hommes que l'on croise sur son chemin. Il y a tout pour que ça marche, la fameuse alchimie. Le livre dont on vous a tant parlé, le cadeau d'un ami, l'auteur que vous appréciez, le titre qui vous accroche ou encore la couverture qui vous plait. Autant de raisons qui peuvent faire que vous allez passer un bon moment. "L'origine de la violence" de Fabrice Humbert est l'un de ces romans que j'aurais voulu aimer. Tout commençait bien: d'abord c'est au cours d'un dîner livres-échanges que cette oeuvre publiée par les Editions Le Passage m'est arrivée entre les mains. Par la main innocente d'un serveur de pizzeria. Tirage au sort spécial.

Le hasard, comme j'aime, qui fait bien les choses. Le titre d'emblée me séduit "L'origine de la violence". Laquelle? Et puis c'est une histoire de familles. Un passé douloureux. Un jeune professeur, que l'envie d'écrire démange, tombe un jour sur la photo d'un homme mort à Buchenwald. A 26 ans. David Wagner. Il ressemble à s'y méprendre à son père. Mais voilà il y a un hic. Lui est un Fabre, jeune homme de bonne famille. Aucune origine juive. Alors il faut hercher. Comprendre que cet homme, beau, séduisant, arriviste est arrivé un jour dans la famille. La fille Clémentine succombe. Pas vraiment de charme mais de l'argent, ce qui plait à David. Mais une beauté blonde va tout emporter sur son passage. Virginie,la femme de Charles, le grand-père du professeur. Histoire d'amour fulgurante qui finit en drame. Les camps, la mort. Mais un enfant en héritage.


Toute la première partie se concentre sur cette recherche du passé. Et puis l'auteur se perd un peu dans le présent. Il tombe amoureux, sûrement pas par hasard, d'une Allemande. Et toujours cette violence en lui. Héritée de ces ancètres? Parfois on se perd. Fabrice Humbert nous parle-t-il de la lourdeur des secrets familiaux, de la cruauté des hommes (quand il décrit les camps), de la souffrance engendrée par Hitler ou tout simplement de la violence que chacun peut porter en soi à un moment de son existence? Et du poids du silence.C'est plutôt bien écrit mais je l'avoue, je n'ai pas accroché. Je n'ai pas vibré simplement. Les mots ne m'ont pas emportée. Je suis restée spectatrice. Avec beaucoup d'interrogations. Ce roman n'est pas mauvais, il reste neutre pour moi. Etonnant comme parfois on peut apprécier des imperfections. Et comme d'autres fois, ce qui est juste bien ne vous emballe pas.J'aurais voulu aimer..ce sera pour une autre fois.

1 commentaire:

Cécile Qd9 a dit…

cela ne fait que renforcer mon envie de le lire...