Bûcher à Noël sans se goinfrer!

Les dindes serrent les fesses, l'heure du jugement dernier approche. Sacrifiées sur l'autel des agapes de Noël. Elles rejoindront une cohorte d'huîtres exsangues, de saumons fumés qui ne se reproduiront plus jamais en traversant des eaux tourbillonnantes et de bûches tranchées en pleine fleur de l'âge. Et nos panses n'en pourront plus. Les crises passent, pas les envies de crise de foie. C'est un fait. Dans les entreprises en revanche on fait attention. Economies à toutes les étages. Et donc les repas d'entreprise passent à la trappe.

En Grande Bretagne, ils ne sont pas en reste. La Royal Bank of Scotland avait fait bonbance l'an dernier: un million d'euros pour ses employés. Depuis elle a été nationalisée et tancée: elle est la championne des prêts risqués au Royaume-Uni. Mais faut pas nous prendre pour des pigeons ni des cailles non plus! Donc rien à manger! Lloyds aussi s'était lâchée l'an dernier: transport en bateau sur la Tamise, menu concocté par un grand chef et mini concert..Cette année, rien, juste un bon serrage de vis et de ceinture.

En même temps jouer les grippes sous, ce n'est pas idéal. Les salariés font grise mine et ont le regard triste au pied du sapin. Une curieuse impression d'être pris pour des truffes...