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C'est le nouveau blog de Nathalie Croisé...Sur ma route,la vie...La découverte que le bonheur est en soi..depuis, je fais mon chemin..

mardi 23 novembre 2010

Vivre sa vie..



J'avoue avec un sérieux penchant pour les romans de Douglas Kennedy. Ils sont plus ou moins bons, parfois trop larmoyants ou faciles et pourtant je craque. Il y a peu de temps encore je tenais entre mes mains "Quitter le monde". Quand on a de jeunes enfants, impossible de ne pas être prise aux tripes d'emblée. Une femme meurtrie, qu'une mère mal dans sa peau accuse de son malheur a bien du mal à aimer. Et quand elle trouve enfin une plénitude, la vie lui arrache ce bonheur. Chez Douglas Kennedy, il y a bien souvent une réflexion simple et nécessaire sur les relations aux autres et le changement qui accompagne tout parcours. C'est donc avec plaisir que je suis allée voir "L'homme qui voulait vivre sa vie" d'Eric Lartigau avec Romain Duris.






Pour être franche, je ne me souvenais plus trop du roman que pourtant j'avais aimé. Curieuse impression. Ce n'est pas plus mal, je me suis retrouvé face à du "neuf". Paul est donc un avocat bien sous tout rapport. Un beau travail, de l'argent, une belle maison au Vésinet, une femme qui l'aime et deux enfants. Le décor est planté mais sans exagération. Mais comme souvent il lui manque quelque chose. La possibilité de s'accomplir. La vie l'a guidé sur une voie facile, il rève de devenir photographe. Ce sont des événements extérieurs qui vont le pousser. Tout débute quand il découvre que sa femme le trompe et demande le divorce. Il perd pied, pleure. Souffre jusqu'au meurtre accidentel qui le conduit à prendre l'identité d'un autre, de celui que sa femme avait choisi. Il part donc à Kotor en Serbie. Et se découvre du talent.




Mais comment se cacher? Difficile en ces temps où Google vous espionne. Il ira jusqu'à la rédemption. Sauver après avoir détruire. A lire comme ça cela semble trop simple. Eric Lartigau suit son personnage sans pathos, sans juger. Romain Duris est implacable. Un regard et on lit tout le désarroi d'un homme en quète. Et la lumière, comme si le réalisateur accompagnait le photographe à la recherche de la beauté du monde et pourquoi pas de son coeur. Comme lui, je rève de changer ma vie. Vous aussi peut-être. Et de réfléchir sur soi, sur ses envies, sur ses capacités. Le changement fait partie intégrante de notre vie. Beaucoup l'effleurent mais ne sautent pas. Le cocon est plus chaud. Et cet homme me touche car il se découvre au fil de ses souffrances et de ses rencontres. Il devient un emblème et reste un homme. J'espère un jour atteindre cette plénitude...

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