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C'est le nouveau blog de Nathalie Croisé...Sur ma route,la vie...La découverte que le bonheur est en soi..depuis, je fais mon chemin..

vendredi 5 juin 2009

Gnarf-Gnarf..le retour:)

Gnarf-Gnarf se démaquille lentement devant sa glace. Très belle soirée, il avait répété du Dalida. Un peu fébrile sur scène, son coeur battait la chamade avant le "Moi, je veux mourir sur scène". Et finalement il aurait pu passer de vie à trépas à ce moment là que ça ne lui aurait fait ni chaud ni froid. Un public, du bonheur. Que demander d'autre?

Le Bon Dieu aurait eu beaucoup d'indulgence pour le pauvre bougre qu'il est. Mais voilà, il continue encore. Et la foule a adoré. Un tonnerre d'applaudissements. Coup d'essai, coup de maître. Zaza en coulisses n'en revient pas. Le maître dépasse l'élève maintenant. Ils se partagent les soirées. Première partie ou vedette le vendredi. Et le samedi, c'est Lili qui s'y colle. Toute seule comme une grande. Parce que Gnarf-Lili prend de l'ampleur avec le temps. Elle s'arrondit aussi de plus en plus. Car Raymond est un cordon bleu. Et le soir après des heures le nez dans le moteur, Raymond n'a pas peur de se mettre derrière les fourneaux. La gourmandise prend le dessus. Et Gnarf-Gnarf en profite. Spaguetti al pesto, poule au pot, hachis parmentier, moussaka et autre ragout de mouton. Un melting-pot de la casserole. Sans parler des desserts. Zaza excelle dans le gâteau au chocolat.

Les bourrelets du gnome en témoignent. Son estomac déguste. Sa délicieuse moitié n'a jamais daigné lever plus d'un doigt en cuisine. Le traiteur faisait usage ou Monsieur Picard, grand ami de la famille. Glauque, pense le nabot. Qui ne regrette pas sa vie d'antan. Il a prévenu tout le monde. Congé sabbatique. Il n'a plus beaucoup d'argent de côté mais tant pis..il sait que ces proches ne manqueront pas..pour le moment. Alors, il vit au jour le jour. Et se sourit dans la glace. Depuis un mois, il grommelle à peine.

Prend le temps de lire. De répéter des chorégraphies. Et aussi de griffonner quelques notes. Pour un livre peut-être. Mais un vrai. Pas du semi-professionnel de son métier à lui qui tue sa race. Il sait que Raymond a préparé un gratin dauphinois. Ses papilles déjà frémissent. Mais son portable vibre. Il ne l'allume pas souvent. Il le regarde. Un peu absent. Et soudain, il le sait, il va devoir retourner à Paris...

1 commentaire:

Caballero de la noche a dit…

Bon nuit (pour moi)!! Je suis Facundo et j´habite a Buenos Aires. J´ai 30 ains. Mon francais ne est pas trés bien. Je lire et regarde ton blog... Au revoir, bon nuit (ou bon jour)