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C'est le nouveau blog de Nathalie Croisé...Sur ma route,la vie...La découverte que le bonheur est en soi..depuis, je fais mon chemin..

vendredi 2 avril 2010

Entre devoir et honneur


Il y a des hommes qui poussent le sens du devoir au plus loin. Un jeune anesthésiste de 31 ans a mis fin à ses jours à Montpellier pour ne pas avoir supporté ses erreurs. Un mauvais dosage et un bébé de 6 mois se retrouve paralysé. Terrible erreur humaine que nous admettons dans notre quotidien mais pas dans celui d'un médecin. La vie est précieuse et pourtant l'homme est fragile. L'anesthésiste avait reconnu ses torts. Depuis janvier, il ne travaillait plus et attendait une réunion du comité des sages de son hôpital. Il ne s'est pas présenté. Et son corps a été retrouvé chez lui.
Ses collègues le décrivent comme un homme ouvert et généreux. Sûrement trop. Quand tant d'autres dorment sur leurs deux oreilles, il ne supporte pas le mal qu'il a fait. Irréversible et pourtant compréhensible. Si l'on prend beaucoup de recul.

Nous portons tous en nous la capacité de reconnaître que nous n'avons pas bien fait. Mais quand les conséquences sont lourdes, quelle remise en cause? Il y a des hommes, des femmes que rien n'effleure. Sens perdu des responsabilités, toujours prêts à se défosser. Comme un enfant: "ce n'est pas moi, c'est lui". Il en y a d'autres qui grandissent et assument. Au point de choisir la mort. En ces temps où plus personne ne se bat en duel, ce sens de l'honneur peut surprendre. En tous cas émeut. Et interroge sur la profession de médecin. L'erreur est humaine, certes...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je comprends ce geste de désespoir face à irréversibilité commise,un grand Monsieur...

Anonyme a dit…

Un Monsieur qui avait de la morale certes mais qui n'a pas appris à assumer ses erreurs.
Quelle est cette société dans laquelle soit on rejette ses fautes sur les autres, soit on ne peut les supporter au point de se donner la mort... Toute une réflexion sur l'éducation est à faire...
En tout cas deux familles dans la peine dans le chagrin, c'est bien triste !