Aujourd'hui, Gnarf-Gnarf se sent pousser des ailes. Il fait beau, les bourgeons bourgonnent, les jupes vont commencer à raccourcir. Ca sent le printemps. Le pollen aussi. Et l'éternuement qui guette. Son nez pique. Grrr...Je me ferai une tisane tout à l'heure. Dans ma petite kitchinette toute mignonne que j'ai aménagé dans mon petit bureau à moi que j'ai. Je suis mon patron. Personne m'emmerde. Et si je laisse la porte des toilettes ouverte..Personne pour gueuler.
Quelle liberté!! Ah..je vis!!!!! Le soleil brille..Et c'est décidé, je prends un vélib. Le truc méga-cool quand on est un nain bobo. Au passage, je materais les quelques gonzesses affriolantes du quartier. Peinard. De la guimauve..Une vie rêvée. Gnarf-Gnarf est levé depuis deux heures. Et pas de grosse raison de se mettre en colère. C'est un jour rose. D'un bon pas, il descend les escaliers. Pas d'ascenseur aujourd'hui. Le pot-au-feu de la veille lui est resté sur l'estomac. Ca fait des bourrelets. Pas beau. "Je vais devoir restreindre l'alcool". Et cette grognasse qui s'est radinée l'autre soir avec sa bouteille de champagne pour fêter son contrat que je toucherai même pas un demi- centime ou alors dans 6 mois quand ils voudront bien débloquer les fonds. Y'en a qui se croient permis d'entrer dans mon antre sans frapper. Aucun savoir-vivre...Grrr...Surtout qu'il y avait des olives vertes avec. Je les déteste. Les pires pour faire monter votre taux de cholestérol en flèche. Aïe...Les idées noires s'installent. Gnarf-gnarf va s'emballer. Direction la borne Vélib.
Et là..Grrr, un seul de disponible. Dans un état que même sa mère ne reconnaîtrait pas. Va falloir marcher à la prochaine. Parisiens de merde. Jamais capables de respecter le matériel. Je les préfère en journal. Surtout pour les piétiner sans les jeter dans la poubelle. Enfin le Graal..Le vélo en bon état! C'est parti pour la ballade. Rendez-vous dans deux pâtés de maison. Ca fait des petits coups de pédale. Mais Gnarf-Gnarf est motivé. Jusqu'au prochain feu rouge. Queue de poisson d'un taxi bleu..Grrr!!!! L'insulte fuse. Le nain descend de son vélo. Prêt à en découdre. "Espèce.., gros..., pauvre..."(Attention grand jeu concours, si vous trouvez les trois mots orduriers qui se cachent derrière les petits points, vous gagnez...ma reconnaissance éternelle!) T'as vu ma tête de Gnarf-Gnarf. Le chauffeur lui rit au nez et repart.
Le nain se renfrogne, enfourche son fidèle destrier. Et repart à l'aventure. Jusqu'au prochain bus. Impossible de passer, à droite, à gauche. Pot d'échappement directement dans les narines de Gnarf-Gnarf. Trop dure la vie. La quinte de toux le guette, le gagne. Il va mourir, c'est sûr, il n'en peut plus. La place du Chatelet se profile à l'horizon. Ligne d'arrivée éphèmere. Et là, l'apocalypse. Le truc que cette niaise de Madame Météo n'avait pas prévu. L'averse brutale.Juste au dessus de la place! De l'autre côté de la Seine, les ploucs sont au sec. Mais lui Gnarf-Gnarf, il ne voit plus goutte. Son costume est bon à essorer. Un Moogli Tigler: quand même. 200 euros en solde! C'est la fin. Il lâche son vélo. Et court se réfugier dans un café. Pire qu'un lapin pris dans les phares d'une voiture. Il est 10H et le nain a loupé sa journée. Il s'assoit. Trempé. "Un café, s'il vous plaît". Le rendez-vous c'est dans une demi-heure. Le temps de se sécher. Un peu...Gnarf-Gnarf fulmine, devient rouge. Puis se détend.Jolie fille dans l'angle droit...Miam...L'addition arrive: 3 euros 50, ce café!!! La cerise sur le gâteau. Personne ne m'aime dans ce monde de brutes. Je hais Delanoé et ses vélibs. Et pourtant je vote à gauche. Quand je serai grand, j'aurai une limousine. Na!!
Quelle liberté!! Ah..je vis!!!!! Le soleil brille..Et c'est décidé, je prends un vélib. Le truc méga-cool quand on est un nain bobo. Au passage, je materais les quelques gonzesses affriolantes du quartier. Peinard. De la guimauve..Une vie rêvée. Gnarf-Gnarf est levé depuis deux heures. Et pas de grosse raison de se mettre en colère. C'est un jour rose. D'un bon pas, il descend les escaliers. Pas d'ascenseur aujourd'hui. Le pot-au-feu de la veille lui est resté sur l'estomac. Ca fait des bourrelets. Pas beau. "Je vais devoir restreindre l'alcool". Et cette grognasse qui s'est radinée l'autre soir avec sa bouteille de champagne pour fêter son contrat que je toucherai même pas un demi- centime ou alors dans 6 mois quand ils voudront bien débloquer les fonds. Y'en a qui se croient permis d'entrer dans mon antre sans frapper. Aucun savoir-vivre...Grrr...Surtout qu'il y avait des olives vertes avec. Je les déteste. Les pires pour faire monter votre taux de cholestérol en flèche. Aïe...Les idées noires s'installent. Gnarf-gnarf va s'emballer. Direction la borne Vélib.
Et là..Grrr, un seul de disponible. Dans un état que même sa mère ne reconnaîtrait pas. Va falloir marcher à la prochaine. Parisiens de merde. Jamais capables de respecter le matériel. Je les préfère en journal. Surtout pour les piétiner sans les jeter dans la poubelle. Enfin le Graal..Le vélo en bon état! C'est parti pour la ballade. Rendez-vous dans deux pâtés de maison. Ca fait des petits coups de pédale. Mais Gnarf-Gnarf est motivé. Jusqu'au prochain feu rouge. Queue de poisson d'un taxi bleu..Grrr!!!! L'insulte fuse. Le nain descend de son vélo. Prêt à en découdre. "Espèce.., gros..., pauvre..."(Attention grand jeu concours, si vous trouvez les trois mots orduriers qui se cachent derrière les petits points, vous gagnez...ma reconnaissance éternelle!) T'as vu ma tête de Gnarf-Gnarf. Le chauffeur lui rit au nez et repart.
Le nain se renfrogne, enfourche son fidèle destrier. Et repart à l'aventure. Jusqu'au prochain bus. Impossible de passer, à droite, à gauche. Pot d'échappement directement dans les narines de Gnarf-Gnarf. Trop dure la vie. La quinte de toux le guette, le gagne. Il va mourir, c'est sûr, il n'en peut plus. La place du Chatelet se profile à l'horizon. Ligne d'arrivée éphèmere. Et là, l'apocalypse. Le truc que cette niaise de Madame Météo n'avait pas prévu. L'averse brutale.Juste au dessus de la place! De l'autre côté de la Seine, les ploucs sont au sec. Mais lui Gnarf-Gnarf, il ne voit plus goutte. Son costume est bon à essorer. Un Moogli Tigler: quand même. 200 euros en solde! C'est la fin. Il lâche son vélo. Et court se réfugier dans un café. Pire qu'un lapin pris dans les phares d'une voiture. Il est 10H et le nain a loupé sa journée. Il s'assoit. Trempé. "Un café, s'il vous plaît". Le rendez-vous c'est dans une demi-heure. Le temps de se sécher. Un peu...Gnarf-Gnarf fulmine, devient rouge. Puis se détend.Jolie fille dans l'angle droit...Miam...L'addition arrive: 3 euros 50, ce café!!! La cerise sur le gâteau. Personne ne m'aime dans ce monde de brutes. Je hais Delanoé et ses vélibs. Et pourtant je vote à gauche. Quand je serai grand, j'aurai une limousine. Na!!
2 commentaires:
trés sympa ce petit texte
Je me régale !
mercie beaucoup !
Cynthia.
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