L'oeuvre de sa vie. C'est maintenant ou jamais.L'inspiration lui est venue à 3 heures du matin. En surfant. Pas vraiment des images religieuses.Non, comment dire..Quelques dames en tenue légère dans une position équivoque. Rien de grave. Ca lui prend comme ça à Gnarf-Gnarf. Quand il s'ennuie dans sa vie morose.C'est si joli, une femme..En porte-jarretelle.Prête à vous accueillir.
Ca parle pas sur les photos en papier glacé. C'est le pied! Et voilà le levier de ses idées qui s'actionne. Il va l'écrire son grand roman. Celui qui va faire rêver les foules. Il ne restera plus dans l'anonymat. Et partout dans le rue, on parlera de lui, les filles seront nues, elles se jetteront sur lui. Il faut qu'elle l'admire, qu'elle le tue, qu'elle s'arrache sa vertu!! Contre beaucoup de blé. Et tant pis si sa femme avoine..elle comprendra enfin qu'elle a épousé un génie!!!Ce week-end, la configuration est idéale. Personne à la maison. Le bonheur. Premier samedi du mois, il pourra toujours faire une pause..télé. Traîner en peignoir dans le couloir défraîchi. Même le chien ne sera pas là pour l'embêter. Cette satanée bête qu'il faut toujours nourrir et promener. Qui se colle à vous dans les moments de solitude. Je déteste qu'on se colle à moi...Grrr.... Gnarf-Gnarf s'installe à son bureau. Branche son ordinateur. Petit détour par Facebook.
Quelques mails. des admiratrices sûrement. Il prend son temps, perd son temps. Vagabonde...Allez, concentration. C'est parti. Les idées fusent. Gnarf-Gnarf est en verve..Littéraire. Il laisse jaillir les mots..Un coup raisonne au dessus de lui..Rrrrrrr...J'en étais où? Puis un deuxième...Rrrrrr....Et c'est la perçeuse. Un samedi!!! Qu'à cela ne tienne. Il prend son courage et un balai à deux mains. Et tape au plafond. Ils vont s'arrêter, ses branleurs qui vous empèchent d'écrire en rond. Jamais tranquille! Le silence revient. Ils ont peur, je le savais. Concentration..le chef d'oeuvre est en création. Faudra que je le fasse lire à Martine..Il l'aime bien, Martine. Pas aussi gironde que la Blanche-Neige et un peu moins futée. Justement, plus facile pour se la mettre dans la poche. Et puis Flunch, elle doit aimer Martine..Bon, j'y retourne. Et là la catastrophe, le Titanic, un tsunami. Tout l'appartement tremble, frémit. La perceuse lui arrache les tympans. Gnarf-Gnarf n'attend pas.
Monte quatre à quatre les 12 marches qui le séparent de l'étage supérieur. Et tambourine sur la porte..1 minute, 2 d'attente..Elle s'ouvre. Et là un malabar..Le nain hargneux ne se démonte pas :'Vous pouvez pas vous taire, je travaille, moi Monsieur". Le bricoleur sourit. "Peut-être mais moi aussi..Et si ça vous dérange, c'est la même chose.."Espèce de.."De quoi? lui balance le malabar qui oublie de sourire..Grrr.."Je le dirai au syndic.." lui assène Gnarf-Gnarf. "C'est ça". Et il reste comme un rond de flan devant la porte qui se referme sur sa superbe.."J'en ai marre de cet immeuble. Que des cons. Quand c'est pas la concierge qui épie tout ce que vous faites, ce sont les gamines qui font la fête à pas d'heure.."Ma vie est trop injuste...Gnarf-Gnarf file s'habiller..Et sort quelques secondes. Et son oeuvre impérissable qui l'attend. Quel gâchis.
Il fait bon, il flâne dans les rues. S'achète des fraises tagada. C'est doux comme l'enfance. Ca réchauffe le nain en manque de tendresse. Il retourne à son bureau. Rallume son ordinateur...Et c'est reparti pour l'écriture. Au dessus les coups redoublent. Mais lui n'y prête plus attention. De ses oreilles délicates sortent deux petites boules Quiès....Non, mais alors!!!
Ca parle pas sur les photos en papier glacé. C'est le pied! Et voilà le levier de ses idées qui s'actionne. Il va l'écrire son grand roman. Celui qui va faire rêver les foules. Il ne restera plus dans l'anonymat. Et partout dans le rue, on parlera de lui, les filles seront nues, elles se jetteront sur lui. Il faut qu'elle l'admire, qu'elle le tue, qu'elle s'arrache sa vertu!! Contre beaucoup de blé. Et tant pis si sa femme avoine..elle comprendra enfin qu'elle a épousé un génie!!!Ce week-end, la configuration est idéale. Personne à la maison. Le bonheur. Premier samedi du mois, il pourra toujours faire une pause..télé. Traîner en peignoir dans le couloir défraîchi. Même le chien ne sera pas là pour l'embêter. Cette satanée bête qu'il faut toujours nourrir et promener. Qui se colle à vous dans les moments de solitude. Je déteste qu'on se colle à moi...Grrr.... Gnarf-Gnarf s'installe à son bureau. Branche son ordinateur. Petit détour par Facebook.
Quelques mails. des admiratrices sûrement. Il prend son temps, perd son temps. Vagabonde...Allez, concentration. C'est parti. Les idées fusent. Gnarf-Gnarf est en verve..Littéraire. Il laisse jaillir les mots..Un coup raisonne au dessus de lui..Rrrrrrr...J'en étais où? Puis un deuxième...Rrrrrr....Et c'est la perçeuse. Un samedi!!! Qu'à cela ne tienne. Il prend son courage et un balai à deux mains. Et tape au plafond. Ils vont s'arrêter, ses branleurs qui vous empèchent d'écrire en rond. Jamais tranquille! Le silence revient. Ils ont peur, je le savais. Concentration..le chef d'oeuvre est en création. Faudra que je le fasse lire à Martine..Il l'aime bien, Martine. Pas aussi gironde que la Blanche-Neige et un peu moins futée. Justement, plus facile pour se la mettre dans la poche. Et puis Flunch, elle doit aimer Martine..Bon, j'y retourne. Et là la catastrophe, le Titanic, un tsunami. Tout l'appartement tremble, frémit. La perceuse lui arrache les tympans. Gnarf-Gnarf n'attend pas.
Monte quatre à quatre les 12 marches qui le séparent de l'étage supérieur. Et tambourine sur la porte..1 minute, 2 d'attente..Elle s'ouvre. Et là un malabar..Le nain hargneux ne se démonte pas :'Vous pouvez pas vous taire, je travaille, moi Monsieur". Le bricoleur sourit. "Peut-être mais moi aussi..Et si ça vous dérange, c'est la même chose.."Espèce de.."De quoi? lui balance le malabar qui oublie de sourire..Grrr.."Je le dirai au syndic.." lui assène Gnarf-Gnarf. "C'est ça". Et il reste comme un rond de flan devant la porte qui se referme sur sa superbe.."J'en ai marre de cet immeuble. Que des cons. Quand c'est pas la concierge qui épie tout ce que vous faites, ce sont les gamines qui font la fête à pas d'heure.."Ma vie est trop injuste...Gnarf-Gnarf file s'habiller..Et sort quelques secondes. Et son oeuvre impérissable qui l'attend. Quel gâchis.
Il fait bon, il flâne dans les rues. S'achète des fraises tagada. C'est doux comme l'enfance. Ca réchauffe le nain en manque de tendresse. Il retourne à son bureau. Rallume son ordinateur...Et c'est reparti pour l'écriture. Au dessus les coups redoublent. Mais lui n'y prête plus attention. De ses oreilles délicates sortent deux petites boules Quiès....Non, mais alors!!!
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