Il n'en revient pas, le Gnarf-Gnarf. Le Courrier de Reims l'a contacté. Pour son métier à lui qui tue sa race. Il va en parler. Il sort son plus beau costume. Enfin l'un des deux Moogli Tigler qu'il garde précieusement dans le placard. En soldes mais encore potables. Sa plus belle cravate. Et son boxer en soie sauvage. On ne sait jamais. "Mais c'est de la presse écrite, Gnarf". Lui balance sa moitié.
"Idiote!?! Il faut toujours se faire beau pour les grandes occasions. " Et puis on ne sait jamais. La journaliste est peut-être méga mignonne. Aussi allumeuse qu'une Blanche-Neige mais moins chiante. Il a rendez-vous dans une heure dans un café des beaux quartiers. Il peaufine ses notes. Il faut répondre de façon précise. La presse, c'est exigeant. Enfin, pas toujours car à les regarder de près, ces scribouillards, c'est une vraie bande de connards. "Chercher un mec honnète là dedans, c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. " Botte de foin...ça me fait penser à Martine. Elle aimerait peut-être que je la culbute dans la paille, celle-là. Elle ne me demande rien mais on ne sait pas jamais...Grrr...
Gnarf-Gnarf se reconcentre. Il faut qu'il le dise enfin à tout le monde qu'il fait un super boulot. Qu'il a plein de choses à partager. Peut-être bientôt la couverture des magazines. Les people, c'est naze. Mais il aimerait bien être à leur place! Faut juste qu'il perde quelques bourrelets. Il jette nerveusement le paquet de fraises Tagada acheté ce matin..Grrrr...Pas de vélib aujourd'hui. Faut pas froisser le pantalon. Le journaliste est là. Tant pis. Pas de gente féminine à l'horizon. On repassera pour le numéro de charme. C'est plus sérieux. Présentation rapide. Et ça commence. Il a l'air pressé, le jeune boutonneux. Les questions fusent. Il griffonne. Gnarf voudrait prendre son temps. Lui expliquer. Ce qui fait sa vie. Mais l'autre n'y prête pas attention. "J'ai toujours su que les journaleux, c'était des merdeux"..
Il grogne dans son for intérieur. 8 minutes, montre en main. C'est fini. "Déjà?"soupire le gnome. "On m'a demandé 200 signes..ça devrait suffire". Et soudain les rêves de gloire de Gnarf-Gnarf s'effondrent comme un chateau de sable. Il reprendrait bien quelques tagadas...
"Idiote!?! Il faut toujours se faire beau pour les grandes occasions. " Et puis on ne sait jamais. La journaliste est peut-être méga mignonne. Aussi allumeuse qu'une Blanche-Neige mais moins chiante. Il a rendez-vous dans une heure dans un café des beaux quartiers. Il peaufine ses notes. Il faut répondre de façon précise. La presse, c'est exigeant. Enfin, pas toujours car à les regarder de près, ces scribouillards, c'est une vraie bande de connards. "Chercher un mec honnète là dedans, c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. " Botte de foin...ça me fait penser à Martine. Elle aimerait peut-être que je la culbute dans la paille, celle-là. Elle ne me demande rien mais on ne sait pas jamais...Grrr...
Gnarf-Gnarf se reconcentre. Il faut qu'il le dise enfin à tout le monde qu'il fait un super boulot. Qu'il a plein de choses à partager. Peut-être bientôt la couverture des magazines. Les people, c'est naze. Mais il aimerait bien être à leur place! Faut juste qu'il perde quelques bourrelets. Il jette nerveusement le paquet de fraises Tagada acheté ce matin..Grrrr...Pas de vélib aujourd'hui. Faut pas froisser le pantalon. Le journaliste est là. Tant pis. Pas de gente féminine à l'horizon. On repassera pour le numéro de charme. C'est plus sérieux. Présentation rapide. Et ça commence. Il a l'air pressé, le jeune boutonneux. Les questions fusent. Il griffonne. Gnarf voudrait prendre son temps. Lui expliquer. Ce qui fait sa vie. Mais l'autre n'y prête pas attention. "J'ai toujours su que les journaleux, c'était des merdeux"..
Il grogne dans son for intérieur. 8 minutes, montre en main. C'est fini. "Déjà?"soupire le gnome. "On m'a demandé 200 signes..ça devrait suffire". Et soudain les rêves de gloire de Gnarf-Gnarf s'effondrent comme un chateau de sable. Il reprendrait bien quelques tagadas...
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