
Comme un salarié de Continental ou de Total. Je ne pleurerai sur ces hommes-là. Mais après Thierry Morin chez Valeo, ça commence à faire un joli ménage.Preuve que rien ne dure. Autant pour les grands que les petits. Mais où sont les grands, où sont les petits? Cette crise économique nous ramène à une simple réalité. Ce que l'on a n'est pas acquis. Et quand on s'en va, on n'a pas toujours de grands bagages. Bon, parfois quelques stocks-options.:) .Attention, Le gouvernement veille au grain maintenant. Sont-ils nécessairement immérités? Pas toujours, n'en déplaise à certains. Mais la pression pousse à tout niveler. Pour ne pas faire de vagues. Un peu comme les augmentations collectives dans une entreprise.

J'admets volontiers approuver la prime au mérite. Qui a dit que nous étions égaux dans le travail? Allez, interrogez-vous. Vous avez fourni un travail de dingue cette année et vous n'êtes pas plus rémunéré ou augmenté que votre voisin qui passe sa journée à feignasser sur Facebook? Ca vous agace, non? C'est humain. Comme le salaire des grands patrons peut agacer. Mais a-t-il moins démérité qu'une star du ballon rond ou de la Formule 1? Difficile de dire. Ou alors on verse tous ces salaires dans un grand pot collectif pour tous les miséreux de la terre. Mais cela fait un sacré remue-ménage. Sommes-nous tous révolutionnaires? J'ai des doutes.Où commence la justice? Où finit l'égalité? Cruel paradoxe humain qui nous fait cracher sur ce que l'on idôlatre. On crache sur les hauts salaires et on rêve de gagner au loto. L'argent ne fait pas le bonheur, sutou

Seule certitude: nous partirons tous aussi nus que nous sommes venus au monde. Sans valise diplomatique, ni valise de billets. Avec ce qui a fait notre particularité. Notre force, c'est de pouvoir laisser une trace. Bien plus forte que toutes les fortunes de la terre. Rien que pour ça, je veux bien continuer à faire quelques billets...d'humeur!