
Finalement atterrissage au "Petit Châtelet" Une baraque de guingois calé près d'une librairie shakespearienne. D'emblée je suis collée près du feu de bois (en même temps nous sommes rue de la Bûcherie) Ca doit être mon faux air de cochon grillé. Des tableaux de toutes origines sur les murs. Des femmes nues à la Botero, des portraits de caniche, un paysage incertain. Et beaucoup de couleurs. Les poutres apparentes semblent prêtes à rejoindre le sol mais l'ensemble tient...miraculeusement...Le patron surveille les petits jeunes qui travaillent et les recalent de main de maître. Son air apprété me fait sourire. Il est dans son élement. Et moi aussi très vite dans le mien. La carte regorge de plats. De la salade d'écrevisse à la tarte fine au chèvre et pistou, du st pierre aux girolles à la formidable entrecôte sur feu de bois (dixit). Trois viandes cuisent d'ailleurs à mes côtés dans une délicate odeur. Ce seront les escargots (mon péché mignon) à la "Petit Chatelet". Je découvre une sort
e de soufflé de pâte fine aux sésames et cachés dessous des champignons et des escargots en sauce..Hummm.Puis le duo de coquille et bar. Avec des légumes croquants juste ce qu'il faut. Entre les crèpes suzette et le trio de crèmes brulées mon coeur balance...Mais un fromage me tenterait bien. Quel dilemme! Bon je sais, on n'est pas sérieux quand on est gourmand. Mais qu'est ce que c'est agréable, ce délicieux plaisir de la vie!! L'odeur, les bruits, les saveurs, les échanges dans un restaurant, c'est incomparable..Bon, on y retourne la semaine prochaine, non??

1 commentaire:
Merci pour la critique gastronomique ! je suis toujours à la recherche de bonnes adresses de resto parisien. Si tu pouvais créer une rubrique, ce serait parfait ! Idem pour les critiques de films, je suis preneuse soit dit en passant.
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