Le métier de journaliste n'est pas une sinécure.Je vous promets ! Je ne vais pas trop chouiner,y'a pire mais tel que vous me lisez je suis bringuebalée dans un car pour Istres après un vol Paris-Marseille et un réveil a 6h. Tout cela pour aller voir des panneaux photovoltaïques sur un centre commercial.
Intention louable financée par un établissement bancaire qui se remue les noisettes et un établissement qui aurait pu appartenir au groupe Barrière. Je n'en dirai aucun mal: ils sont fort sympathiques.
Mais voilà timing serré,regroupement de journalistes à cran et à croc, cela fait un peu bétail. Surtout que souvent on ne nous aime pas,nous journaleux. Donc je sens un plaisir quasi pervers à nous guider pour une journée. Pour un article ou un sujet de 30 secondes. Dans la cour de l'Elysée c'est pire paraît il mais je n'ai jamais eu l'occasion d'y trainer mes guètres. Chacun joue des coudes pour avoir le meilleur son; pour le politique en face, le phénomène doit être jouissif. Les plus petits sont recalés d'emblée, en prime il faut mettre des talons compensés..quelle vie ! Je n'aime pas les foules alors suivre un mouvement d'ensemble..très peu!
C'est ainsi..bon allez,je vais manger sur le Vieux Port,il fait beau et le gardien de noisettes est tres avenant..que c'est dur le métier de journaliste ! Je ne sais pas si je suis prête à recommencer..même pour une bonne interview ! Ah.. que j'aime taquiner même quand je suis bien!
2 commentaires:
La plupart des voyages de presse sont éprouvants : je confirme ! En plus, il faut souvent entendre des tas de discours en prime... mais parfois on a la chance de tomber sur un(e) collègue sympa. Si, si, ça arrive ! Courage, Nathalie !!!
On sent comme du vécu... Mais allez, il y a des boulots encore plus durs que le nôtre. Attaché(e) de presse, par exemple.
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