"La vie est trop courte pour s'habiller triste". Je ne sais pas quel publicitaire a inventé ce slogan mais franchement chapeau bas. Je vais en faire mon hymne de vie. J'ai tellement besoin de couleurs dans la vie, de soleil. La vie est trop triste pour ne pas rire. On pourrait le dire aussi comme ça quand on voit le nombre de maniaco-dépressifs dans le métro. Je ne dis pas que ce soit joyeux: la mine embrouillée par un mauvais sommeil, tassé comme des sardines, un SDF qui vous hurle sa haine à 3 centimètres et le voisin qui a oublié l'Obao, ça ne donne pas toujours envie de se marrer à pleines dents. Et puis la souffrance est bien réelle. La dépression est la maladie de notre continent. On soigne la coqueluche (un peu près), la varicelle, la rougeole, la petite vérole (beaucoup moins bien le sida). Il nous reste le cancer (et là la lutte est longue) mais globalement peu s'effondrent dans les deux jours victime d'un vilain moustique.
Alors un autre mal nous ronge: l'égocentrisme. Observez les gens dans le métro: plus personne ne regarde l'autre. Marcher sur les pieds est naturel, bousculer tout autour, sourire devient un exploit. Je ne dis pas que la vie est rose pour tout le monde tous les jours. Mais ce ne sont pas les plus tristes parfois qui tirent la gueule. Et perso, moins ça va plus je déploie de l'énergie pour me porter vers le haut. Pour partager un éclat de rire. Et un moment de bonheur. Rien n'est simple, peut-être ne le dit on pas assez à nos petits enfants gâtés. Pour aller de l'avant, il faut combattre la fleur aux dents. Et donner des couleurs à sa vie pour ne pas finir aussi triste que cette rame de métro..sans fin...
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