Faut il privatiser la Poste? Je ne sais pas, je ne sais plus. La question ne se pose même plus quand on voit la queue un samedi matin dans un bureau parisien. Un froid glacial vous saisit.Tant de temps pour affranchir l'objet du délit. Une machine le ferait elle mieux? Pas sûr. Mais parfois elle serait plus aimable. Et toc. L'autre jour, le doute soudain m'a habité. Un magnifique panneau bleu azur affiche les horaires modifiés du haut lieu.
Désormais le samedi, c'est 9 heures, histoire de laisser le temps aux employés d'arr
iver. Ok. Mais à l'heure dite une foule bigarrée se presse devant porte close et rideau baissé. Point de postier à l'horizon. 5 minutes, 10 minutes, un quart d'heure d'attente. Le ton monte comme la file d'attente. Ca piaffe, ça s'énerve, ça envisage d'étrangler un facteur avant de le faire dévorer par son chien. Apres tout les clients malheureux de France Télecom recommandent chaudement le suicide aux conseillers téléphoniques. C'est simple et de bon goût. C'est la France. Bref au bout d'une demi-heure nous devenons tous timbrés.Quand apparait enfin une guichetière qui s'empare d'un panneau blanc et écrit lentement mais sûrement. Et toujours derrière le rideau de fer. "Suite à un problème technique le bureau n'ouvrira q'uà 9H45." Finalement rien du tout quand on sait que les désoeuvrés que nous sommes étions en train de poireauter depuis une demi-heure. Quel souci d'information! Ca n'est pas vraiment passé comme une lettre à la Poste mais en tous cas c'est à marquer d'une pierre blanche. Pour ma part j'hésite encore à vous recommander chaudement ce bureau...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire