Jusqu'à la fin des jours, de mes jours, je ne cesserai de m'étonner de l'étrangeté de la nature humaine. En amitié comme en amour, nous, pauvres humains, fonctionnons sur de curieux critères. Parce que c'était lui, parce que c'était moi, disait l'autre. Sûrement. Il y a dans l'emballement amoureux et parfois amical une bien étrange alchimie. Qui nous fait passer de la plus grande admiration au plus profond mépris. Est-ce l'autre qui change ou nous qui changeons? Plus exactement c'est dans la rencontre que réside tout le mystère. Il a dû vous arriver de croiser sur votre chemin un être assez banal. Pas grand monde pour se retourner sur lui dans la rue.
Mais vous vous l'avez fait. Pourquoi? Parce que son regard vous a rappelé celui d'un autre, parce que son air perdu vous a soudain touché, parce que vous aviez envie à cet instant précis de rencontrer quelqu'un. Impossible à définir. Et soudain, cet autre que personne ne regarde en particulier devient fabuleux, extraordinaire. Vous apercevez bien quelques petits défauts par ci, par là. Mais qu'à cela ne tienne, ce n'est rien à côté du fait que vous avez soudain besoin de son regard, de son approbation. Que votre vie fasse une avec la sienne. C'est cet étrange sentiment que l'amour. On n'aime peut-être pas l'autre pour ce qu'il est. Mais pour ce besoin soudain d'aimer et d'être aimé. L'autre vous renvoie une blessure d'enfance ou un trop-plein d'affection. Mais petit à petit tout casse. Car il y a un temps pour regarder l'autre avec les yeux pleins et entiers de l'amour. Cela dure ce que cela dure. Comme dirait l'autre. Et l'on ne pardonne plus les faiblesses, les inconséquences. Cette image qui n'est pas celle de l'être aimé.
Pourquoi? Parce que l'on n'est plus dans l'affection primaire et dans la fusion. Peut-être aussi parce qu'on grandit et qu'on sait qu'aimer vraiment, ce n'est pas primaire. Mais secondaire. Que l'être aimé est une entité à part. Et pourtant, on lui en veut d'avoir brisé nos rêves. Ne serait-ce pas plutôt à nous de nous dire que les rêves ne sont pas une réalité et qu'aimer, c'est avant tout accepter que l'autre ne soit pas soi. Il faut y travailler..un peu..chaque jour.
Mais vous vous l'avez fait. Pourquoi? Parce que son regard vous a rappelé celui d'un autre, parce que son air perdu vous a soudain touché, parce que vous aviez envie à cet instant précis de rencontrer quelqu'un. Impossible à définir. Et soudain, cet autre que personne ne regarde en particulier devient fabuleux, extraordinaire. Vous apercevez bien quelques petits défauts par ci, par là. Mais qu'à cela ne tienne, ce n'est rien à côté du fait que vous avez soudain besoin de son regard, de son approbation. Que votre vie fasse une avec la sienne. C'est cet étrange sentiment que l'amour. On n'aime peut-être pas l'autre pour ce qu'il est. Mais pour ce besoin soudain d'aimer et d'être aimé. L'autre vous renvoie une blessure d'enfance ou un trop-plein d'affection. Mais petit à petit tout casse. Car il y a un temps pour regarder l'autre avec les yeux pleins et entiers de l'amour. Cela dure ce que cela dure. Comme dirait l'autre. Et l'on ne pardonne plus les faiblesses, les inconséquences. Cette image qui n'est pas celle de l'être aimé.
Pourquoi? Parce que l'on n'est plus dans l'affection primaire et dans la fusion. Peut-être aussi parce qu'on grandit et qu'on sait qu'aimer vraiment, ce n'est pas primaire. Mais secondaire. Que l'être aimé est une entité à part. Et pourtant, on lui en veut d'avoir brisé nos rêves. Ne serait-ce pas plutôt à nous de nous dire que les rêves ne sont pas une réalité et qu'aimer, c'est avant tout accepter que l'autre ne soit pas soi. Il faut y travailler..un peu..chaque jour.
1 commentaire:
Ca va ma copine?
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