Quand une exposition s'intitule "le Plaisir", autant le dire tout de suite: je cours, je vole,je fonce...Je l'admets humblement (!), je n'avais pas une connaissance bien grande de l'oeuvre de Raoul Dufy...Mais la curiosité....Artiste prisé en son temps, méconnu aujourd'hui, précise le commissaire de l'expo..ouf, c'est normal que je sois aussi inculte! Dufy, je l'ai donc découvert en ce mercredi de fin octobre et je remercie infiniment l'ami qui m'avait proposé cette ballade artistique au Palais de Tokyo.
Le plaisir, Raoul Dufy, c'est son moteur. A peine 80 ans d'une vie totalement remplie. L'exposition est dense. Très dense. Une heure suffit à peine à en faire le tour. Quel touche-à-tout de génie ce Raoul né au Havre en 1877.La peinture avec le fauvisme, le cézannisme et l'entre deux guerres. Tout a commencé avec un choc: "Luxe, calme et volupté" de Matisse. Et c'est ça, Dufy, le luxe des couleurs, le calme de la mer et la volupté du désir..Des pommes croquées à pleines dents! Une déferlante de couleurs.
L'artiste aurait pu être africain. Une joie de vivre évidente et un hommage permanent à ce qui l'entoure. Cela ne m'a pas étonnée de le voir représenter les tirailleurs sénégalais de la Grande Guerre. Pour lutter contre l'oubli..
Mais Dufy, c'est aussi la mode, la céramique, les décors, la musique...A chaque fois, il se lance goûlument un nouveau défi. Toujours bien entouré.Acuité et humour le caractérisent. Jusqu'à ce recul sur la vie. A la fin de ses jours. Ce vaisseau fantôme très sombre comme la mort qui approche à grand pas.
Le plaisir, Raoul Dufy, c'est son moteur. A peine 80 ans d'une vie totalement remplie. L'exposition est dense. Très dense. Une heure suffit à peine à en faire le tour. Quel touche-à-tout de génie ce Raoul né au Havre en 1877.La peinture avec le fauvisme, le cézannisme et l'entre deux guerres. Tout a commencé avec un choc: "Luxe, calme et volupté" de Matisse. Et c'est ça, Dufy, le luxe des couleurs, le calme de la mer et la volupté du désir..Des pommes croquées à pleines dents! Une déferlante de couleurs.
L'artiste aurait pu être africain. Une joie de vivre évidente et un hommage permanent à ce qui l'entoure. Cela ne m'a pas étonnée de le voir représenter les tirailleurs sénégalais de la Grande Guerre. Pour lutter contre l'oubli..
Mais Dufy, c'est aussi la mode, la céramique, les décors, la musique...A chaque fois, il se lance goûlument un nouveau défi. Toujours bien entouré.Acuité et humour le caractérisent. Jusqu'à ce recul sur la vie. A la fin de ses jours. Ce vaisseau fantôme très sombre comme la mort qui approche à grand pas.
Ce n'est pas la première fois que le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris rend hommage à l'artiste. Sa Fée Electricité intrigue, irrite ou fascine. "La Chapelle Sixtine de Dufy". Réalisée pour l'exposition universelle de 1937. On se perd dans cette cathédrale, ces murs immenses..Il n'a fallu que 10 mois au peintre pour venir à bout de cette fresque colossale. Grâce à une méthode ingénieuse dont je vous cacherai le secret! On n'en revient pas d'une telle facilité...
Mais c'est vers les tableaux de Marseille et Martigues que mon oeil revient toujours. Attiré comme un aimant. Rouge-orange, de la chaleur. J'aimerais entrer dans ses toiles..Cet homme a profité de la vie. Il nous renvoie un beau miroir. Et j'ai la tête riche de bords de mer, de bateaux de plaisance et de terres gorgées de soleil. Le plaisir, je dis oui!!!
2 commentaires:
Elles sont mignonnes Tes photos-toiles, dis donc !
Dufy est un des plus grands coloristes du XXe siècle. J'avais vu une très belle exposition en province il y a quelques années (mais où ? Lille ?) et outre ses incontournables marines, j'avais surtout admiré ses tissus.
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