Soeur Emmanuel disait que le paradis, c'est les autres. Bon, je ne serai pas aussi catégorique.Y'en a certains que l'on enverrait immédiatement en enfer...mais globalement, ça se passe plutôt bien!
Hier soir, j'avais donc rendez-vous avec Lee Miller. "Mais elle est morte il y a plus de 30 ans" répondront les puristes! C'est vrai mais hier soir, pour moi elle était bien vivante. Au musée du Jeu de Paume à Paris.Sa vie, son oeuvre reprennent corps à l'occasion du mois de la photo. Une femme superbe dont la vie avait très mal commencé. Violée à 7 ans par un ami de la famille, elle attrape une blennoragie. Mais le destin offre parfois de belles revanches. Belle comme un coeur, elle devient modèle. Et puis son coeur, elle le donne à Man Ray qui l'initie à la photo. Et il a eu bien raison. Elle a l'oeil.
Sa vie la conduira vers le reportage et le journalisme. L'Egypte mais aussi l'Europe et la guerre. Il y a les photos crues des morts de Dachau. Il y a cet instant improbable et pourtant immortalisé dans la baignoire d'Hitler. Une femme superbe dans la salle de bains d'un dictateur. Et puis la fin de la vie au calme dans une ferme en Amérique.
Des étapes d'une existence. Au fil de ces amants aussi. De ces coups de coeur.Du noir et blanc. Pur et simple. Des effets de perspective tout simples et des portraits sans fioriture. Il y avait du monde pour la retrouver et elle le mérite bien.Cette femme, je l'avoue, je ne la connaissais pas avant mais la rencontre m'a séduite.Sa liberté de ton,son regard aiguisé sur les autres et la cruauté de la vie tout simplement. Et puis elle a cotoyé les surréalistes.
Et pour moi,c'est une chance. On aperçoit même Eluard sur une photo. Et voilà, Lee Miller s'est matérialisée. En quelques clichés...ces moments figés pour l'éternité. J'aimerais arriver au bout de mon parcours avec un aussi beau bilan!!
Sa vie la conduira vers le reportage et le journalisme. L'Egypte mais aussi l'Europe et la guerre. Il y a les photos crues des morts de Dachau. Il y a cet instant improbable et pourtant immortalisé dans la baignoire d'Hitler. Une femme superbe dans la salle de bains d'un dictateur. Et puis la fin de la vie au calme dans une ferme en Amérique.
Des étapes d'une existence. Au fil de ces amants aussi. De ces coups de coeur.Du noir et blanc. Pur et simple. Des effets de perspective tout simples et des portraits sans fioriture. Il y avait du monde pour la retrouver et elle le mérite bien.Cette femme, je l'avoue, je ne la connaissais pas avant mais la rencontre m'a séduite.Sa liberté de ton,son regard aiguisé sur les autres et la cruauté de la vie tout simplement. Et puis elle a cotoyé les surréalistes.
Et pour moi,c'est une chance. On aperçoit même Eluard sur une photo. Et voilà, Lee Miller s'est matérialisée. En quelques clichés...ces moments figés pour l'éternité. J'aimerais arriver au bout de mon parcours avec un aussi beau bilan!!
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