Bientôt les vacances. Elles seront parisiennes. Ce n'est pas plus mal, ciné et musée en retard...Le soleil, les nanas (!),tarladirladada, ce sera pour plus tard. Pour janvier précisement, ce n'est pas si loin!
Et pourtant j'ai la tête au voyage. Et une image en mémoire: l'île de Gorée au large de Dakar...Le 31 décembre 99...avant le passage à l'an 2000. L'infini de l'horizon, des petites maisons coloniales, un vent juste doux comme il faut. J'appelle la France, j'apprends la mort d'Alain Gillot-Pétré...je regarde les nuages...ça me semble loin, tout ça.
C'est Ramadan, personne ne mange et j'ose à peine sortir l'encas que je traîne dans mon sac depuis le matin. Peu importe. La Maison aux Esclaves est au coin de la rue. Descente aux enfers..Ces pièces minuscules où s'installaient les esclaves noir avant de partir pour l'inconnu.
La trace encore des chaînes. De ces hommes moins bien considérés que des animaux. L'inconnu donc: la mort ou un autre continent. Je ne sais pas lequel des deux est le pire! Une vague d'émotion m'envahit. Pas bien fière d'être blanche.
Ce continent noir, je ne le connaissais pas. Stéréotypes: la pauvreté, le sida, la violence. Tout cela existe mais j'ai rencontré des hommes, bons, ouverts, sages et cultivés. L'un d'entre eux deviendra mon mari. ET des sourires, beaucoup de sourires. Et du respect, beaucoup de respect. Dans un pays musulman. Tombes musulmans et chrétiens se côtoient dans le même cimetière. Les ethnies se taquinent sans animosité.La porte n'est jamais fermée. Et le plat traditionnel jamais assez grand pour les invités de passage! La Teranga, le pays de l'accueil....
Et pourtant j'ai la tête au voyage. Et une image en mémoire: l'île de Gorée au large de Dakar...Le 31 décembre 99...avant le passage à l'an 2000. L'infini de l'horizon, des petites maisons coloniales, un vent juste doux comme il faut. J'appelle la France, j'apprends la mort d'Alain Gillot-Pétré...je regarde les nuages...ça me semble loin, tout ça.
C'est Ramadan, personne ne mange et j'ose à peine sortir l'encas que je traîne dans mon sac depuis le matin. Peu importe. La Maison aux Esclaves est au coin de la rue. Descente aux enfers..Ces pièces minuscules où s'installaient les esclaves noir avant de partir pour l'inconnu.
La trace encore des chaînes. De ces hommes moins bien considérés que des animaux. L'inconnu donc: la mort ou un autre continent. Je ne sais pas lequel des deux est le pire! Une vague d'émotion m'envahit. Pas bien fière d'être blanche.
Ce continent noir, je ne le connaissais pas. Stéréotypes: la pauvreté, le sida, la violence. Tout cela existe mais j'ai rencontré des hommes, bons, ouverts, sages et cultivés. L'un d'entre eux deviendra mon mari. ET des sourires, beaucoup de sourires. Et du respect, beaucoup de respect. Dans un pays musulman. Tombes musulmans et chrétiens se côtoient dans le même cimetière. Les ethnies se taquinent sans animosité.La porte n'est jamais fermée. Et le plat traditionnel jamais assez grand pour les invités de passage! La Teranga, le pays de l'accueil....
Le Sénégal, j'y retournerai pour la 10ème fois. Avec mes enfants métisses. Blancs là-bas, noirs ici! En 9 ans, le monde a bougé. Un homme "noir" pourrait prendre la tête de la première puissance mondiale. Et même si ce n'est pas le cas, un grand pas aura été franchi.
Ce jour de décembre 99 est là, tout proche. Au fond de mon coeur. Et je lève la tête au dessus des baobabs géants. Les flamboyants le sont encore plus que d'ordinaire. Je suis bien..là-bas. J'ai trouvé ma raison d'être.
Ce jour de décembre 99 est là, tout proche. Au fond de mon coeur. Et je lève la tête au dessus des baobabs géants. Les flamboyants le sont encore plus que d'ordinaire. Je suis bien..là-bas. J'ai trouvé ma raison d'être.
1 commentaire:
En plus de bien écrire, la Dame aime les jolis voyages...
Pas que des défauts la dame... Sourire...
Enregistrer un commentaire