Curieux métier que celui de journaliste. C'est le mien. Je le fais par passion. Passion d'apprendre et de donner à comprendre. Plus ça va, plus c'est difficile à faire. D'abord parce qu'il y a l'urgence. Donner l'info, à tout prix, tout de suite. Pour être les premiers!! Après, c'est aux auditeurs ou téléspectateurs de faire le tri. Dangereux!
Ensuite, parce que l'amour de l'art se perd. Le journalisme n'est plus ce qu'il était. Il y a Internet et les citoyens ne vont pas toujours chercher les médias pour s'informer. Ils nous aiment et nous détestent. Quand je dis que je suis journaliste, je vois parfois les yeux qui pétillent (et pas seulement à cause de mon physique avantageux!) mais très vite, les critiques surgissent.
Vous avez vu un tel et un tel?! On nous raconte n'importe quoi?!? Et vos connivences à deux balles! Pas facile après de se dire que l'on fait son travail honnètement. Et puis soyons francs, aussi cultivés soit-on (!), on ne connait pas tout. Et pourtant, ils sont nombreux les journalistes (et souvent les petits morveux) à se croire sortis de la cuisse de Jupiter (non, ce n'est pas seulement un film avec Annie Girardot et Philippe Noiret!). Et quand ça ne sait pas, ça fait semblant en reprenant des phrases lénifiantes de grands pontes. Comme si les grands pontes savaient tout. Combien nous avaient prédit la chute du Mur de Berlin ou un 11 septembre?!
La crise que nous traversons en est une illustration parfaite. Depuis quelques jours, on n'a jamais autant parlé bourse (et pas seulement dans l'intimité!). Dans tous les médias. Des ouvertures aux 20H sur les marchés affolés et les traders en nage! Et on nous parle de crise. A répétition. Le mot circule partout! Et que doit-on faire de son argent? Quel avenir?
Ensuite, parce que l'amour de l'art se perd. Le journalisme n'est plus ce qu'il était. Il y a Internet et les citoyens ne vont pas toujours chercher les médias pour s'informer. Ils nous aiment et nous détestent. Quand je dis que je suis journaliste, je vois parfois les yeux qui pétillent (et pas seulement à cause de mon physique avantageux!) mais très vite, les critiques surgissent.
Vous avez vu un tel et un tel?! On nous raconte n'importe quoi?!? Et vos connivences à deux balles! Pas facile après de se dire que l'on fait son travail honnètement. Et puis soyons francs, aussi cultivés soit-on (!), on ne connait pas tout. Et pourtant, ils sont nombreux les journalistes (et souvent les petits morveux) à se croire sortis de la cuisse de Jupiter (non, ce n'est pas seulement un film avec Annie Girardot et Philippe Noiret!). Et quand ça ne sait pas, ça fait semblant en reprenant des phrases lénifiantes de grands pontes. Comme si les grands pontes savaient tout. Combien nous avaient prédit la chute du Mur de Berlin ou un 11 septembre?!
La crise que nous traversons en est une illustration parfaite. Depuis quelques jours, on n'a jamais autant parlé bourse (et pas seulement dans l'intimité!). Dans tous les médias. Des ouvertures aux 20H sur les marchés affolés et les traders en nage! Et on nous parle de crise. A répétition. Le mot circule partout! Et que doit-on faire de son argent? Quel avenir?
Je baigne, là dedans toute la journée. Les mouvements sur les marchés financiers sont impressionnants. Parfois des vagues de panique qui, en une demi-heure font dégringoler les cours! Et les gouvernements n'y peuvent rien..Où est la part de rationnel, où est la peur ou est la part d'intox?!? Difficile et curieux métier qui fait que l'on peut faire croire que les rues de Paris sont des coupes-gorges et que la sécurité est la priorité nationale!
Ah si seulement on pouvait prendre plus de recul. Je ne minimise pas ce que nous traversons. Nous payons les pots cassés d'établissements financiers peu scrupuleux. Tout s'emballe...Peut-être qu'en relativisant un peu...!?!La crise d'hier est la blague de demain, nous disait Herbert George Wells.
Ah si seulement on pouvait prendre plus de recul. Je ne minimise pas ce que nous traversons. Nous payons les pots cassés d'établissements financiers peu scrupuleux. Tout s'emballe...Peut-être qu'en relativisant un peu...!?!La crise d'hier est la blague de demain, nous disait Herbert George Wells.
3 commentaires:
Je n'ai pas de sous, et pour acheter Tes droits d'auteurs, et pour subir le crach...
Ton analyse est simpliste un peu, non ???
T'as d'autres commentaires subtils du même acabit?!?
il est vrai que le métier de journaliste n'est point facile et souvent critiqué par vox populi mais c'est un métier précieux car , comment serions nous informé sans vous ? j'ai la chance de cotoyer des journalistes qui ont une grande passion pour leur métier et qui sont souvent confronté à de nombreuses difficultés pour aborder (ou pas ) certains sujets : je salue comme il se doit cette noble profession et puis (comme j'aime l'écriture) c'est un métier que j'aurai volontiers exercé !
en vous saluant Nathalieba !
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