Les jambes qui tremblent, les mains moites, le coeur qui bat un peu plus vite. L'angoisse qui vous saisit quand vous montez dans votre voiture ou dans le métro (n'est pas parisien qui veut!) Très curieuse sensation de ce vide qui vous saisit. Mais que vous arrive-t-il? Serait-ce l'amour qui vous étreint, la frayeur d'un moment unique?
Vous ne savez plus trop où vous êtes. Là. Dans votre petite bulle. Bien au chaud.
Les gens ont le sourire, non? Il se passe un truc. Il faut y croire. Un peu dans le coton, vous marchez vers votre destination finale. Bientôt une porte qui s'ouvre. Et une nouvelle vie qui recommence. Ils sont là: ils vous disent bonjour mais vous n'êtes pas tout à fait avec eux. Vous flottez encore. Loin au-dessus. Il y a une vie ailleurs, si, si, vous le savez, vous venez de la vivre pendant une, deux, trois voire quatre semaines pour les grands veinards. Il va falloir se poser..sortir ses cahiers. Et retrouver son joli ordinateur.
L'impression n'est pas tout à fait la même. Votre rythme est encore calé sur celui du soleil. Pourquoi mais pourquoi? Dans quel état j'erre? Où cours-je? Mais dites moi pas que c'est pas vrai? Et ces superbes dossiers qui s'entassent. Chaque fois c'est pareil et c'est différent. Il faut s'y remettre lentement mais sûrement. Prononcer à nouveau ce moment: travail! Epelez lentement. Prenez le temps de l'apprivoiser. Il peut être docile mais pas vous. Vous vous cabrez encore un peu. Du sel de la mer et des rayons bienfaisants, c'était si bon. Là-bas. Là où le téléphone ne sonne pas toujours. Et là sur votre visage,un sourire béat. Oups. Votre patron est tout prêt. Vite retrouver la figure d'usage. Et se concentrer. Encore plus. Réhabituer son corps et sa tête..jusqu'aux prochaines vacances....
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