La gueule de bois est plus forte qu'il ne pensait. Ca y est, un éclair de lumière. IL est temps de partir, de changer. Il a un cheveu gris supplémentaire ce matin, le nabot. Et il en a assez de regarder sa mine froissée dans la glace. Prendre des gamelles, des chauds et froids et des courts-jus, il en a marre aussi le Gnarf-Gnarf. D'ailleurs, il se tourne désespéré vers cet auteur qui le maltraite depuis un petit moment. Ce n'est plus possible, dame Bâ!!
Certes, je suis un vieux ronchon qui se drape bêtement dans son orgueil. Mais pourquoi tant de haine? Il a le droit de vivre aussi. D'avoir son petit coeur qui s'emballe. Et ses semblants de certitude. Et là, la coupe est pleine. Il n'en peut plus. La scène lui manque. Ces instants de gloire éphèmeres, ces applaudissements. A quoi ça sert de faire beau dans son métier à lui qui tue quand on sait que sa vocation est vraiment ailleurs? A bas la façade. Il veut tomber le maquillage. Ce visage figé qu'il s'est créé depuis des années. Pour plaire à son entourage mais surtout pour se plaire. Si on est ce que l'on veut, n'est-ce pas là, l'essentiel. Alors il fait sa valise. Plutôt légère. Ce soir, il ne sortira pas le chien. ses enfants vivront bien sans lui, il les voit si peu. Sa femme, elle le suivra si elle en a envie. C'est ainsi.
Il y a des moments où quand un virage se présente, il ne faut pas le louper. C'est une vache qui lui a montré la route et un garagiste. Il suffit de bien peu de choses pour changer un destin. Alors, dame Bâ, je vous laisse. Vous avez fait de moi ce que vous voulez. Maintenant je fais de moi ce que je veux. Le moteur vrombit. Et Gnarf-Gnarf roule sereinement. Il n'aura pas d'accident, pas de rencontre avec un chauffeur de poids-lourd douteux, pas de contrôle d'alcoolémie ou de bécasse qui le laisse sur le carreau. Son mal de tête s'éloigne. Son mal tout court.
La route est verdoyante et son coeur chantonne. Ca y est, c'est fini. Le village se profile à l'horizon. Hasard du destin, Raymond l'attend. Souriant. La salle des fêtes n'est pas loin. Il est temps pour Gnarf-Gnarf d'être serein. Et toc à l'auteur!! Le bonheur, c'est simple comme une histoire de nains.....
Certes, je suis un vieux ronchon qui se drape bêtement dans son orgueil. Mais pourquoi tant de haine? Il a le droit de vivre aussi. D'avoir son petit coeur qui s'emballe. Et ses semblants de certitude. Et là, la coupe est pleine. Il n'en peut plus. La scène lui manque. Ces instants de gloire éphèmeres, ces applaudissements. A quoi ça sert de faire beau dans son métier à lui qui tue quand on sait que sa vocation est vraiment ailleurs? A bas la façade. Il veut tomber le maquillage. Ce visage figé qu'il s'est créé depuis des années. Pour plaire à son entourage mais surtout pour se plaire. Si on est ce que l'on veut, n'est-ce pas là, l'essentiel. Alors il fait sa valise. Plutôt légère. Ce soir, il ne sortira pas le chien. ses enfants vivront bien sans lui, il les voit si peu. Sa femme, elle le suivra si elle en a envie. C'est ainsi.
Il y a des moments où quand un virage se présente, il ne faut pas le louper. C'est une vache qui lui a montré la route et un garagiste. Il suffit de bien peu de choses pour changer un destin. Alors, dame Bâ, je vous laisse. Vous avez fait de moi ce que vous voulez. Maintenant je fais de moi ce que je veux. Le moteur vrombit. Et Gnarf-Gnarf roule sereinement. Il n'aura pas d'accident, pas de rencontre avec un chauffeur de poids-lourd douteux, pas de contrôle d'alcoolémie ou de bécasse qui le laisse sur le carreau. Son mal de tête s'éloigne. Son mal tout court.
La route est verdoyante et son coeur chantonne. Ca y est, c'est fini. Le village se profile à l'horizon. Hasard du destin, Raymond l'attend. Souriant. La salle des fêtes n'est pas loin. Il est temps pour Gnarf-Gnarf d'être serein. Et toc à l'auteur!! Le bonheur, c'est simple comme une histoire de nains.....
1 commentaire:
Bonne chance !
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