Gnarf-Gnarf ouvre péniblement ses paupières. Le rimmel a séché durant la nuit et son oreiller ferait peur à la Mère Denis A ne pas trouver la solution de nettoyage pour les 20 prochaines années. Il n'en revient pas encore d'en être arrivé là. Cette foule qui l'applaudit, le maire de la ville qui l'encourage. Dommage que Zaza ait préféré aller se coucher...Il se lève. Pas d'odeur de café chaud et de bons croissants. Raymond n'est pas en état. Il attend pourtant dans le salon "Bonjour, Lili"Alors cette soirée?.."Je suis allée au bout..ou presque. Un souci avec la robe.
"Je m'en doutais" Raymond-Zaza a un sourire coquin au coin des lèvres. "Si tu veux devenir une star des planches, va falloir te mettre au jogging". "Ben, je fais du vélib". Peut-être mais il ne suffit pas de pédaler 15 minutes par jour. Parce que je la vois d'ici la choucroute que tu t'enfiles après un moment de stress ou le cassoulet solitaire loin de ta famille". "Comment tu...??"Gnarf-Gnarf n'en revient pas . Zaza lit vraiment en lui comme dans un livre ouvert. Il le connait si bien. C'en est presque génant. "Et t'as chanté toutes les chansons sans souci?." Oui, pas de trou de mémoire. Enfin sauf sur l'Aigle noire. Elle est impressionnante cette chanson. Pas faite pour moi." "Si mais hier tu faisais plus sourire qu'autre chose. Les morceaux légers, c'était top.
Le reste..Le nabot n'en revient pas.."parce que t'étais là..? "Oui dans les coulisses et puis je suis parti pour te laisser un peu digérer". Tu attendais tellement mon jugement....Mais bon c'était pas mauvais. Non, c'était drôle. Pourquoi tu puises pas toute l'émotion que tu as en toi? T'es un sensible mon Gnarf mais tu ne le dis pas. Ca fait trop mal hein??Tu préfères dire aux autres comment faire que de faire toi-même.." Je ne te permets pas, Zaza J'en ai mis des années à construire mon job. Et ma réputation. T'es nul.";Vexé le nabot claque la porte. Il voudrait mordre. Maintenant va falloir sortir le portable. 45 messages, mobile saturé. Sa femme en alerte, ça commence gentiment et puis les mots deviennent durs, cassants. "Où est-il allé se fourrer encore ce gros naze? "Il écoute à peine, prend le temps de reprendre le message. T'aurais pas un peignoir. Le cerveau du nabot se met en branle. Mais c'est la voix d'Albert, le plombier-chauffagiste. Que fait-il à demander un peignoir à sa femme? La voix de sa moitié lui fait oublier son trouble. On verra plus tard Grrr...
Et puis le conseiller fiscal qui l'attendait au pied de son immeuble. Il n'a pas l'air joyeux non p
lus. Drapé dans sa lacheté, Gnarf décide d'envoyer un sms. "Gros problème à régler, vais bien..je ne reviendrai pas avant lundi. Je t'embrasse." C'est simple et de bon aloi..Ca ne calmera pas sa mégère mais au moins ça lui fait une excuse. Pour le reste..Bon, on est samedi, il resterait bien le nain pour profiter de la vie. Et remonter sur les planches. Peu importe ce que pense Zaza. Vite la douche et la brosse à récurer pour le maquillage Tout frais le nabot sort prendre l'air. Au loin une silhouette familière qui s'approche.;A non, c'est Barbarelo!!
"Je m'en doutais" Raymond-Zaza a un sourire coquin au coin des lèvres. "Si tu veux devenir une star des planches, va falloir te mettre au jogging". "Ben, je fais du vélib". Peut-être mais il ne suffit pas de pédaler 15 minutes par jour. Parce que je la vois d'ici la choucroute que tu t'enfiles après un moment de stress ou le cassoulet solitaire loin de ta famille". "Comment tu...??"Gnarf-Gnarf n'en revient pas . Zaza lit vraiment en lui comme dans un livre ouvert. Il le connait si bien. C'en est presque génant. "Et t'as chanté toutes les chansons sans souci?." Oui, pas de trou de mémoire. Enfin sauf sur l'Aigle noire. Elle est impressionnante cette chanson. Pas faite pour moi." "Si mais hier tu faisais plus sourire qu'autre chose. Les morceaux légers, c'était top.
Le reste..Le nabot n'en revient pas.."parce que t'étais là..? "Oui dans les coulisses et puis je suis parti pour te laisser un peu digérer". Tu attendais tellement mon jugement....Mais bon c'était pas mauvais. Non, c'était drôle. Pourquoi tu puises pas toute l'émotion que tu as en toi? T'es un sensible mon Gnarf mais tu ne le dis pas. Ca fait trop mal hein??Tu préfères dire aux autres comment faire que de faire toi-même.." Je ne te permets pas, Zaza J'en ai mis des années à construire mon job. Et ma réputation. T'es nul.";Vexé le nabot claque la porte. Il voudrait mordre. Maintenant va falloir sortir le portable. 45 messages, mobile saturé. Sa femme en alerte, ça commence gentiment et puis les mots deviennent durs, cassants. "Où est-il allé se fourrer encore ce gros naze? "Il écoute à peine, prend le temps de reprendre le message. T'aurais pas un peignoir. Le cerveau du nabot se met en branle. Mais c'est la voix d'Albert, le plombier-chauffagiste. Que fait-il à demander un peignoir à sa femme? La voix de sa moitié lui fait oublier son trouble. On verra plus tard Grrr...
Et puis le conseiller fiscal qui l'attendait au pied de son immeuble. Il n'a pas l'air joyeux non p
lus. Drapé dans sa lacheté, Gnarf décide d'envoyer un sms. "Gros problème à régler, vais bien..je ne reviendrai pas avant lundi. Je t'embrasse." C'est simple et de bon aloi..Ca ne calmera pas sa mégère mais au moins ça lui fait une excuse. Pour le reste..Bon, on est samedi, il resterait bien le nain pour profiter de la vie. Et remonter sur les planches. Peu importe ce que pense Zaza. Vite la douche et la brosse à récurer pour le maquillage Tout frais le nabot sort prendre l'air. Au loin une silhouette familière qui s'approche.;A non, c'est Barbarelo!! 
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