Gnarf-Gnarf est drapé dans son orgueil depuis deux bonnes heures. Bien gentil, le maire mais il voudrait qu'il anime la fête de son petit. Pas son rêve, au nabot. Ou alors il va le payer cher. Très cher! Il le vaut bien..On en parlera plus tard! Il s'est assis sur un banc et regarde le temps qui passe. Pour la première fois depuis longtemps, il savoure ce moment unique. Peu importe les soucis, peu importe l'avenir, il se sent bien. Juste parce qu' hier soir, il a été un peu lui. Enfin un peu Lili. Un peu de cet artiste qui sommeille en lui depuis si longtemps. Il n'en revient pas de ne pas avoir casser la figure du contrôleur fiscal. Autre temps, autres moeurs.
Il y a une semaine à peine, il l'aurait incendié, couvert, enduit d'injures. Il aurait senti cette colère monter progressivement. L'aspirer , le dévorer et le torturer. C'est pour ça qu'il est solitaire. Au contact des autres, il devient vite nerveux. Parce qu'il dissimule. Ses faiblesses, des doutes. Il joue trop à ne pas être. Alors il a peur que quelqu'un ne le découvre. Hier, il était peut-être ridicule mais peu lui importait. Il avait son costume de scène de paillettes. Et un rêve à porter de main Il a envie de retourner voir Zaza. De lui dire qu'il a raison sur toute la ligne et envie de recommencer. Ca le démange. Sans compter son estomac qui gargouille furieusement. Trop grassouillet, sûrement.Mais là, il a besoin de reprendre des forces et vite fait! L'auberge est ouverte. A l'accueil, large sourire. Le maitre des lieux reconnait la star du moment. "Ah, Lili. bravo pour hier! C"était étonnant mais très sympathique." Vous allez recommencer? "Bien sûr..
" "Pour la peine, je vous offre l'apéritif. Le ventre vide, Gnarf-Gnarf est vite pompette. "Vous faites ça depuis longtemps? " Euh,non, c'est ma voiture qui m'en emmenait ici. Votre voiture..? Bon Monsieur Chavaneau préfère s'éloigner. Il ramène un délicieux plat fumant. Du ragoût de veau. "Vous m'en direz des nouvelles...c'est une spécialité du coin. "Un peu relevé en prime. Gnarf-Gnaf a l'impression qu'il va perdre sa bouche dans les minutes qui viennent. Il ne sent plus ni ragoût ni veau mais il sourit à l'aubergiste. "Délicieux," lance-t-il dans un souffle. J"étais sûr que ça vous plairait." La langue en feu et l'esprit léger, Gnarf-Gnarf se dirige vers la maison de Zaza. A peine il pousse la porte qu'il entend. "T'es de retour, tu viens répéter?. Pas un reproche. Le garagiste a l'air en meilleure forme aujourd'hui. Je veux être dans la salle ce soir. Bon, je t'ai dégoté une robe d'une taille au dessus. T'auras moins l'air d'une meringue en ballade. Faut revoir certains morceaux. On a deux bonnes heures, t'es prêt?. " Gnarf-Gnarf irait bien faire une sieste mais il sait que ce n'est pas possible. Alors la répétitition commence. Comme d'habitude, Zaza ne ménage pas ses mots..
"Tes bras, on dirait que tu sais pas quoi en faire? Mais non, Sylvie Vartan si elle avait dansé comme ça j'aimais Johnny ne l'aurait regardé..mais t'as une allure, même Régine chez Michou, c'est10 fois mieux." Ce soir, Zaza sera dans la salle attentif..Non loin de là, Barberello qui n'en revient pas...
Il y a une semaine à peine, il l'aurait incendié, couvert, enduit d'injures. Il aurait senti cette colère monter progressivement. L'aspirer , le dévorer et le torturer. C'est pour ça qu'il est solitaire. Au contact des autres, il devient vite nerveux. Parce qu'il dissimule. Ses faiblesses, des doutes. Il joue trop à ne pas être. Alors il a peur que quelqu'un ne le découvre. Hier, il était peut-être ridicule mais peu lui importait. Il avait son costume de scène de paillettes. Et un rêve à porter de main Il a envie de retourner voir Zaza. De lui dire qu'il a raison sur toute la ligne et envie de recommencer. Ca le démange. Sans compter son estomac qui gargouille furieusement. Trop grassouillet, sûrement.Mais là, il a besoin de reprendre des forces et vite fait! L'auberge est ouverte. A l'accueil, large sourire. Le maitre des lieux reconnait la star du moment. "Ah, Lili. bravo pour hier! C"était étonnant mais très sympathique." Vous allez recommencer? "Bien sûr..
" "Pour la peine, je vous offre l'apéritif. Le ventre vide, Gnarf-Gnarf est vite pompette. "Vous faites ça depuis longtemps? " Euh,non, c'est ma voiture qui m'en emmenait ici. Votre voiture..? Bon Monsieur Chavaneau préfère s'éloigner. Il ramène un délicieux plat fumant. Du ragoût de veau. "Vous m'en direz des nouvelles...c'est une spécialité du coin. "Un peu relevé en prime. Gnarf-Gnaf a l'impression qu'il va perdre sa bouche dans les minutes qui viennent. Il ne sent plus ni ragoût ni veau mais il sourit à l'aubergiste. "Délicieux," lance-t-il dans un souffle. J"étais sûr que ça vous plairait." La langue en feu et l'esprit léger, Gnarf-Gnarf se dirige vers la maison de Zaza. A peine il pousse la porte qu'il entend. "T'es de retour, tu viens répéter?. Pas un reproche. Le garagiste a l'air en meilleure forme aujourd'hui. Je veux être dans la salle ce soir. Bon, je t'ai dégoté une robe d'une taille au dessus. T'auras moins l'air d'une meringue en ballade. Faut revoir certains morceaux. On a deux bonnes heures, t'es prêt?. " Gnarf-Gnarf irait bien faire une sieste mais il sait que ce n'est pas possible. Alors la répétitition commence. Comme d'habitude, Zaza ne ménage pas ses mots..
"Tes bras, on dirait que tu sais pas quoi en faire? Mais non, Sylvie Vartan si elle avait dansé comme ça j'aimais Johnny ne l'aurait regardé..mais t'as une allure, même Régine chez Michou, c'est10 fois mieux." Ce soir, Zaza sera dans la salle attentif..Non loin de là, Barberello qui n'en revient pas...
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