Gnarf-Gnarf tourne en rond depuis un petit moment...Il ne sort pas beaucoup ses temps derniers. Il oublie un peu, beaucoup Lili. Beaucoup de travail. Il s'est remis difficilement à l'écriture. Prenant le problème par le mauvais bout. Il cherche à plaire. Pas ce qui lui plait. Alors les sujets ne viennent pas toujours. Son esprit se met à vagabonder devant son écran. On parle d'une prise d'otages quelque part au Nigeria. Ce n'est pas à moi que ça arriverait, se dit le nain.
Il se veut déjà menotté. Cagoulé. Sous les feux de la rampe. Un journal sur les genoux. Et un air suppliant à la face du monde. Ca ferait un sacré buzz, un sacré scoop. Bon, évidemment, ce n'est pas l'idéal. Gnarf-Gnarf est déjà tout crispé quand il s'agit de se couper les ongles des pieds. Ciseaux en main, il tire la langue. Par peur de riper, il avance lentement. Contourne l'ongle. Attention à la peau! C'est un supplice. Alors que dire face à des tortionnaires potentiels? Je leur tiendrai tête. J'en suis sûr. Il n'en méneront pas large avec le Gnarf. Et puis si une belle fille est dans les parages..syndrome de Stocklhom direct. Impossible autrement. Il regarde l'heure. Il faut qu'il parte. Ce soir, exceptionnellement, c'est sortie. Des connaissances de connaissances l'ont convié à une dégustation de grands vins. Direction un hôtel huppé de la capitale. Il a fouillé dans les placards.
Et dégotté un Mooglie Tigler presque neuf. Un peu de parfum et le tour est joué. Dans la foule, quelques visages connus. Mais personne ne s'approche. Pour se donner une contenance, le nabot s'empare d'un verre. Et balance la tête d'un air entendu, un sourire aux lèvres. Pas mauvais, ce..Bordeaux..Bourgogne?? Il n'en sait rien. Quelques crachoirs sont à disposition. Des convives se penchent habilement. On dirait qu'ils ont fait ça toute leur vie. Mais c'est gâché pour Gnarf-Gnarf. Autant profiter. Alors il prend un deuxième verre. Puis un troisième. De plus en plus guilleret, il s'approche d'une blonde. Superbe dans une robe du soie noire. "Vous venez souvent ici""..Elle se tourne, le jauge. "C'est la première fois mais j'attends un camarade"..Elle s'éloigne..Grrrrr..Le gnome va noyer sa déception. Déjà un quatrième verre. Il titude et aperçoit le ministre Chavaneau. "Mon bon...!!!!!!!."Son cri résonne dans la pièce. L'officiel le regarde bizarrement.
Deux hommes s'approchent du nain qui oscille dangereusement d'un pied sur l'autre. On dirait qu'il est au bord du naufrage. En ligne de mire, la sortie. sans autre forme de procès. Gnarf ne comprend pas. Il veut revenir. Mais un type baraqué lui bloque la porte..Il veut forcer. Prendre son élan. Son visage heurte la porte. IL bascule en arrière. Le nez dans le caniveau. Le ministre quitte l'hôtel. Il jette un oeil sur le nain pataugeant dans son costume devenu trop étriqué. "Alors, on met de l'eau dans son vin, mon bon!"
Il se veut déjà menotté. Cagoulé. Sous les feux de la rampe. Un journal sur les genoux. Et un air suppliant à la face du monde. Ca ferait un sacré buzz, un sacré scoop. Bon, évidemment, ce n'est pas l'idéal. Gnarf-Gnarf est déjà tout crispé quand il s'agit de se couper les ongles des pieds. Ciseaux en main, il tire la langue. Par peur de riper, il avance lentement. Contourne l'ongle. Attention à la peau! C'est un supplice. Alors que dire face à des tortionnaires potentiels? Je leur tiendrai tête. J'en suis sûr. Il n'en méneront pas large avec le Gnarf. Et puis si une belle fille est dans les parages..syndrome de Stocklhom direct. Impossible autrement. Il regarde l'heure. Il faut qu'il parte. Ce soir, exceptionnellement, c'est sortie. Des connaissances de connaissances l'ont convié à une dégustation de grands vins. Direction un hôtel huppé de la capitale. Il a fouillé dans les placards.
Et dégotté un Mooglie Tigler presque neuf. Un peu de parfum et le tour est joué. Dans la foule, quelques visages connus. Mais personne ne s'approche. Pour se donner une contenance, le nabot s'empare d'un verre. Et balance la tête d'un air entendu, un sourire aux lèvres. Pas mauvais, ce..Bordeaux..Bourgogne?? Il n'en sait rien. Quelques crachoirs sont à disposition. Des convives se penchent habilement. On dirait qu'ils ont fait ça toute leur vie. Mais c'est gâché pour Gnarf-Gnarf. Autant profiter. Alors il prend un deuxième verre. Puis un troisième. De plus en plus guilleret, il s'approche d'une blonde. Superbe dans une robe du soie noire. "Vous venez souvent ici""..Elle se tourne, le jauge. "C'est la première fois mais j'attends un camarade"..Elle s'éloigne..Grrrrr..Le gnome va noyer sa déception. Déjà un quatrième verre. Il titude et aperçoit le ministre Chavaneau. "Mon bon...!!!!!!!."Son cri résonne dans la pièce. L'officiel le regarde bizarrement.
Deux hommes s'approchent du nain qui oscille dangereusement d'un pied sur l'autre. On dirait qu'il est au bord du naufrage. En ligne de mire, la sortie. sans autre forme de procès. Gnarf ne comprend pas. Il veut revenir. Mais un type baraqué lui bloque la porte..Il veut forcer. Prendre son élan. Son visage heurte la porte. IL bascule en arrière. Le nez dans le caniveau. Le ministre quitte l'hôtel. Il jette un oeil sur le nain pataugeant dans son costume devenu trop étriqué. "Alors, on met de l'eau dans son vin, mon bon!"
1 commentaire:
une fable riche d'enseignement !!! Gnarf Gnarf représente bien certains humains face à leurs certitudes et certaines de leurs contradictions !! merci à toi Peule Blanche !
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