Tout le monde a droit à son quart d'heure de gloire. C'est ce que nous disait en substance Andy Warhol. C'est vrai qu'à y regarder de près il y a des gens anonymes, des voisins, des amis qui mériteraient une autre couverture médiatique que les stars d'Hollywood et du petit écran. Mais la nature humaine est ainsi qu'elle préfère parfois s'aveugler sous les sunlights que de regarder la lumière qui vient du coeur. Heureusement que des Mère Thérésa ou des Soeurs Emmanuelle nous ramènent à d'autres valeurs. Je ne me sens pas religieuse pourtant. Mais habitée par l'envie d'aller vers la bonté humaine.
J'y crois très fort. Trop parfois. Nous sommes avant tout des êtres imparfaits. Et le mal l'emporte trop souvent sur le bien. Mais un petit geste anodin peut parfois rendre toute sa grandeur à un homme aux contours imprécis. Quart d'heure de gloire donc qui font se ruer des jeunes ados vers la télé réalité. Illusion éphèmere d'êrre un jour une Nouvelle Star. Reconnue des siens et des gens de la rue. Avec du talent, ça change tout. Oui mais voilà, certains croient qu'il suffit d'être devant une caméra pour en avoir. Curieuse culture du paraître.A petite échelle il y a des gens qui font avancer le monde. C'est ainsi que samedi nous avions rendez-vous à l'espace culturel Saraaba à la Goutte d'Or.Lieu de rencontre melting-pot aux carrefours de plusieurs cultures. Exemple parfait avec le groupe qui se produisait , Nuru Kané et Bayefall Gwana.
Sur scène un Sénégalais, un Marocain Jawad, un Algérien Abdelkader et un français Thierry. Deux continents, quatre pays et la même façon d'aborder la musique. Africaine, orientalisante, bluesy. Tout le monde est à l'unisson. Mes enfants sont là. Entrainés sur scène, ils dansent du haut de leurs 3 pommes. Les spectateurs sont amusés, ont envie de les suivre. Pause café durant le concert. Le temps de quelques échanges. J'entame la conversation avec Abdelkader, ses origines, sa musique. Je lui dis "c'est très beau ce que vous faites". Il me répond "vous aussi, c'est encore plus beau.Nous, c'est rien à côté.". Et là mon coeur explose.
Oui, nous, notre couple mixte, et tous les autres faisons peut-être avancer les choses. Si c'est ça, ma minute de gloire, je peux en être fière alors. Et je vous léguerai, simplement, le sourire de mes enfants. Pour un monde...de bonté humaine.
J'y crois très fort. Trop parfois. Nous sommes avant tout des êtres imparfaits. Et le mal l'emporte trop souvent sur le bien. Mais un petit geste anodin peut parfois rendre toute sa grandeur à un homme aux contours imprécis. Quart d'heure de gloire donc qui font se ruer des jeunes ados vers la télé réalité. Illusion éphèmere d'êrre un jour une Nouvelle Star. Reconnue des siens et des gens de la rue. Avec du talent, ça change tout. Oui mais voilà, certains croient qu'il suffit d'être devant une caméra pour en avoir. Curieuse culture du paraître.A petite échelle il y a des gens qui font avancer le monde. C'est ainsi que samedi nous avions rendez-vous à l'espace culturel Saraaba à la Goutte d'Or.Lieu de rencontre melting-pot aux carrefours de plusieurs cultures. Exemple parfait avec le groupe qui se produisait , Nuru Kané et Bayefall Gwana.
Sur scène un Sénégalais, un Marocain Jawad, un Algérien Abdelkader et un français Thierry. Deux continents, quatre pays et la même façon d'aborder la musique. Africaine, orientalisante, bluesy. Tout le monde est à l'unisson. Mes enfants sont là. Entrainés sur scène, ils dansent du haut de leurs 3 pommes. Les spectateurs sont amusés, ont envie de les suivre. Pause café durant le concert. Le temps de quelques échanges. J'entame la conversation avec Abdelkader, ses origines, sa musique. Je lui dis "c'est très beau ce que vous faites". Il me répond "vous aussi, c'est encore plus beau.Nous, c'est rien à côté.". Et là mon coeur explose.
Oui, nous, notre couple mixte, et tous les autres faisons peut-être avancer les choses. Si c'est ça, ma minute de gloire, je peux en être fière alors. Et je vous léguerai, simplement, le sourire de mes enfants. Pour un monde...de bonté humaine.
2 commentaires:
Oui c'est beau, et c'est compliqué, mais "c'est là qu'est la vérité" (avec l'accent) parce que demain sera métissé ou ne sera pas.
Maryse, aka La Pépée
heu... le fait que je t'ai tagguée samedi ajoute-t-il quelques secondes à ta minute de gloire ? ;o)
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