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C'est le nouveau blog de Nathalie Croisé...Sur ma route,la vie...La découverte que le bonheur est en soi..depuis, je fais mon chemin..

jeudi 20 novembre 2008

Ratage...

J'aurais voulu vous faire découvrir l'exposition Terre Natale de Raymond Depardon et Paul Virilio.J'aurais voulu mais je ne puis point ou...point plus..ou..peut point..enfin que dis-je..comme la bonne..du Curé!La ballade dans le 14ème a viré au cauchemar.


19H20, je suis toute fringante avec mon petit carton devant la Fondation Cartier. Très bien accompagnée par moi-même car le grand vainqueur de mon concours bloggesque a eu la très bonne idée d'être en déplacement. Au moins, là, je n'ai pas en plus à me taper la honte!



La file d'attente que j'aperçois soudain m'effraie. Mais combien de cartons ont-ils été distribué? A l'intérieur, on se croirait en Amazonie. Une chaleur torride. Ma Terre Natale ne serait donc pas la France!Au sous-sol, une première salle truffée d'écrans télé qui diffuse des images du monde entier. Et c'est là que l'enfer commence. Une nouvelle file d'attente (remarquez comme j'évite subtilement le mot queue pour ne pas sembler vulgaire!). Et pourtant j'avais bien envie de pester!

20 minutes d'attente, rien ne bouge. J'aime bien ma compagnie mais je perds patience. Et file à l'étage. Je me retrouve devant un vaste écran. Tassée à côté d'"autres invités du vernissage". Ca se passe à Honolulu. Une jolie surfeuse en bikini s'approche de la mer..j'en vois qui tirent la langue..Ah, non, c'est juste la chaleur! La foule continue de se presser. Nouvel abandon, je suis au bord du KO. Une autre salle. Aussi compacte qu'une motte de beurre bien tassée. Et qui , malgré la température ambiante ne fond pas mais devient de plus en plus dense. Du beurre breton sûrement comme les images qui nous arrivent en pleine figure. Des embruns, la mer, la grisaille. Mais voilà, je n'en peux plus. A quoi servent des vernissages bondés? Le phénomène n'est pas unique. Mais lassant.




Ca rassure quant à l'intérêt grandissant pour l'art ou ça inquiète: Paris serait-elle en voie de boboisation éclair? J'en suis quitte pour partir avec un petit fascicule qui me parle de l'attachement à la terre, à la parole, à l'écoute, au monde des paysans.... Je ne devais pas être très réceptive ce soir!Petite privilège, j'y retournerai à l'occasion. Avec ma carte de presse. Et au calme...

1 commentaire:

Webradio a dit…

Sourire à lire Tes textes...