Egoïsme: "disposition à parler trop de soi, à rapporter tout à soi". Le Petit Robert (et même le Grand) sont catégoriques. Mais est-ce si facile de ne pas tout rapporter à soi? .
Il serait bien hors du commun ou fantasque, selon les points de vue, celui qui penserait d'abord à l'autre, aux autres dans toutes ses actions avant de se concentrer sur son petit moi. Ce qui fait son identité.Qu'est ce que l'identité d'ailleurs? Ce que nous sommes à la naissance, ce que nous avons construit au fil du temps ou le regard que nous renvoie les autres....?
C'est bien là d'ailleurs souvent le paradoxe: nous agissons pour nous-mêmes mais souvent par rapport à ce que ceux qui nous entourent pourraient bien penser de nous. Tout égoïstes que nous sommes, nous attendons beaucoup des autres."Tu ne penses qu'à toi". Voilà le reproche que nous, les femmes, assénons bien souvent à vous, les hommes. Je vous vois d'ici sourire, Messieurs..Ne dites pas le contraire! En disant cela,la femme "malheureuse" parle avant tout d'elle. Elle parle à cet autre qui ne s'occupe pas de son petit moi à elle. Nous ne faisons jamais un avec notre moitié. Hormis dans l'enfance. La petite enfance. Cette période étonnante de la vie, après la naissance, où la mère et l'enfant sont "uniques".
Le bébé ne perçoit pas du tout son corps et se croit en osmose avec celle qui lui a donné la vie. (Ca aide à comprendre pourquoi beaucoup d'hommes sont fascinés par les seins des femmes?!?). Et puis soudain, le choc, la séparation. Non, je suis Moi. Avec ma tête, mes yeux, ma bouche, mes pieds, mes mains. Tous ces machins choses qui m'appartiennent et qu'il va falloir apprivoiser. Alors on prend conscience petit à petit de sa petite personne. Ca met parfois du temps. L'égoïsme, c'est aussi souvent une carapace.Facile de se replier sur soi quand on ne veut pas-pour une fois, deux fois, trois fois-affronter le regard de celui qui renvoie votre image. L'égoïsme trouve son paroxysme dans l'amour. Nous voilà prêts à nous consacrer entièrement à l'objet de nos ardeurs et à tout lui donner.
Mais attention! Ce n'est pas gratuit. Et souvent on attend juste..un retour. Et deux egos ne font pas un tout. Et on se retrouve seul avec son ego..on se passe de l'autre. Celui qui encombre. On dit qu'on s'en fiche. Ce n'est pas vrai. A moins d'être autiste, la critique fait souvent mouche. Egocentré sur nos malheurs, on espère quand même que l'autre nous comprendra.Egoistes? Tous, oui. Sans appel. Même si parfois on ouvre une petite porte. Egoïstes? Serait-ce un si gros défaut finalement? En prenant conscience de nous-mêmes, nous prenons aussi conscience de ceux qui sont à nos côtés.
Seulement voilà on préfère être nous..plutôt que vous! Faut-il jeter la pierre?Et puis quand mon ego se tourne vers ton ego, je ne cogite plus, je n'ergote plus..et j'aime bien l'égoïsme..à deux!
Il serait bien hors du commun ou fantasque, selon les points de vue, celui qui penserait d'abord à l'autre, aux autres dans toutes ses actions avant de se concentrer sur son petit moi. Ce qui fait son identité.Qu'est ce que l'identité d'ailleurs? Ce que nous sommes à la naissance, ce que nous avons construit au fil du temps ou le regard que nous renvoie les autres....?
C'est bien là d'ailleurs souvent le paradoxe: nous agissons pour nous-mêmes mais souvent par rapport à ce que ceux qui nous entourent pourraient bien penser de nous. Tout égoïstes que nous sommes, nous attendons beaucoup des autres."Tu ne penses qu'à toi". Voilà le reproche que nous, les femmes, assénons bien souvent à vous, les hommes. Je vous vois d'ici sourire, Messieurs..Ne dites pas le contraire! En disant cela,la femme "malheureuse" parle avant tout d'elle. Elle parle à cet autre qui ne s'occupe pas de son petit moi à elle. Nous ne faisons jamais un avec notre moitié. Hormis dans l'enfance. La petite enfance. Cette période étonnante de la vie, après la naissance, où la mère et l'enfant sont "uniques".
Le bébé ne perçoit pas du tout son corps et se croit en osmose avec celle qui lui a donné la vie. (Ca aide à comprendre pourquoi beaucoup d'hommes sont fascinés par les seins des femmes?!?). Et puis soudain, le choc, la séparation. Non, je suis Moi. Avec ma tête, mes yeux, ma bouche, mes pieds, mes mains. Tous ces machins choses qui m'appartiennent et qu'il va falloir apprivoiser. Alors on prend conscience petit à petit de sa petite personne. Ca met parfois du temps. L'égoïsme, c'est aussi souvent une carapace.Facile de se replier sur soi quand on ne veut pas-pour une fois, deux fois, trois fois-affronter le regard de celui qui renvoie votre image. L'égoïsme trouve son paroxysme dans l'amour. Nous voilà prêts à nous consacrer entièrement à l'objet de nos ardeurs et à tout lui donner.
Mais attention! Ce n'est pas gratuit. Et souvent on attend juste..un retour. Et deux egos ne font pas un tout. Et on se retrouve seul avec son ego..on se passe de l'autre. Celui qui encombre. On dit qu'on s'en fiche. Ce n'est pas vrai. A moins d'être autiste, la critique fait souvent mouche. Egocentré sur nos malheurs, on espère quand même que l'autre nous comprendra.Egoistes? Tous, oui. Sans appel. Même si parfois on ouvre une petite porte. Egoïstes? Serait-ce un si gros défaut finalement? En prenant conscience de nous-mêmes, nous prenons aussi conscience de ceux qui sont à nos côtés.
Seulement voilà on préfère être nous..plutôt que vous! Faut-il jeter la pierre?Et puis quand mon ego se tourne vers ton ego, je ne cogite plus, je n'ergote plus..et j'aime bien l'égoïsme..à deux!
1 commentaire:
Bonjour Nathalie !
J'ai lu Ton texte jusqu'au bout !
Il y a des passages où je suis entièrement d'accord ! Mais parfois, nous sommes obligé de réfléchir pour nous-mêmes, et parfois, pour ne pas blesser l'autre !
Je vais le relire, à tête reposée...
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