Depuis quelques jours, j'observe plus particulièrement mon aîné. Son entrée à l'école l'a un peu perturbé.Normal! Et dans ces moments de doute et de déstabilisation, il fait des crises.Pas plus tard qu'hier dans la rue. Impossible de le faire avancer dès que je lui refusais le moindre manège ou le moindre quignon de pain! Dans ces cas-là, on se sent bien mal. On hausse le ton, genre parents sévères. On veut éviter la fessée en pleine rue alors on jongle, on promet parfois de faire autre chose ou on décide de partir (l'enfant revient toujours!). A cela, s'ajoute une forte crise de possessivité. Tous les objets sont "à moi". Et il le précise bien. Son petit frère en fait les frais. La moindre petite voiture effleurée et c'est un drame mondial. Normal, ce passage, ce besoin de sécurisation.
Moins agréable quand cela arrive à l'âge adulte! J'avoue sans détour pouvoir être ce genre de personnes. Dans des cas bien particuliers. Un ami peut en faire les frais. Je donne mais je m'interroge. Sincérité ou non? Alors je peux faire des "crises". Evidemment, je ne vais pas me rouler par terre dans la rue (ça ferait mauvais genre!) mais je demanderai plus, toujours plus, encore plus. Surtout quand je donne beaucoup...Normal, dès que le coeur s'en mêle...
Regardez mon fils: il me réclame un gâteau, je lui tends, il va le refuser, en arriver au point de le jeter. Il va falloir que j'insiste. "Le gâteau cassé, c'est bon aussi, tu n'auras rien d'autre". Puis il va réclamer du jus d'orange, je refuse, alors il demande de l'eau.Jusqu'à ce que je cède mais ce jus d'orange ou cette eau, ce n'est pas pour étancher sa soif, tout court. C'est pour étancher sa soif..d'amour. Tant que je lui donnes, je le rassure.
Enfant, on pardonne. Adulte, c'est moins évident. Et on comprend très bien qu'à force d'être insupportable, l'autre va lâcher. Réaction très humaine! A voir sa tête...ça ne fait aucun doute!
Je vous rassure, je ne suis pas toujours comme ça!!!Il y a étrangement des gens sur notre parcours qui nous renvoient des blessures et qui nous amènent à nous comporter différemment. Souvent, on regrette le mal que l'on a fait. Mais c'est trop tard. Des faiblesses, j'en aurai peut-être encore. Mais jamais celle de ne pas la reconnaître. Et puis j'aime rire de moi. C'est déjà une bonne chose...S'il te plaît, donne-moi un gâteau...
2 commentaires:
Bonjour Nathalie...
Ils sont mignons Tes bambins...
Mais attention à ne pas trop les "exposer" sur le Net :des prédateurs rodent encore, Tu sais...
J'aurais bien aimé Te voir Te "rouler" par terre...
Je Te taquine bien sûr, et sache que même adulte, notre enfance est toujours là...
A bientôt, aie une belle journée.
S'ils demandent du gâteau, donne leur des tartes ! Naaaaaaan, je plaisanteuhhh...
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