Il y a un plaisir unique en son genre que réserve Facebook: se retrouver à une quinzaine pour une grande tablée dans un restaurant qui daigne accepter cette troupe vivace à presque 23 heures. A part dans ma jeunesse au gôuter d'anniversaire et lors de mes études, je n'ai pas vraiment l'occasion de revivre ses moments-là. Une cohésion se crée autour de la même envie, du même plaisir: partager. Samedi soir cétait le tango chaleureux ou nostalgique de Marie-Françoise et Madreselva. Réunis dans une salle étonnante, aux relents du bal du 3ème âge ou de thé du dimanche après-midi, la musique soudain emporte l'endroit et nous fait chaud au coeur. Il y a de l'unique dans ces rencontres-là. Et une envie de temps suspendu..
Il y a aussi "Etats d'âme" sans Jean-Louis maintenant mais toujours uni pour la beauté de l'art et surtout la force de l'amitié. L'objectif n'avait rien de glacial. Et la preuve demeure encore aujourd'hui. L'envie de dire qu'il est beau de vivre et d'échanger avec ceux qui ne vous ressemblent pas toujours. Et c'est ce qu'il faut garder de la rencontre virtuelle. Etre allé découvrir ce que l'on n'aurait peut-être pas vu autrement. Prendre le réel si différent de celui que l'on connaissait. Ne rien perdre de son passé, de sa vie mais en ajouter toujours du meilleur. Pour cela je n'oublierai pas non plus Sonia croisée sur ma route il y a un an. Très bref échange mais si fort. Peut-être parce que le passage à la réalité décuple encore plus les sensations. Trop tôt partie, elle reste présente. Et nous convainc un peu plus qu'il faut vivre et s'enrichir de la présence des autres. Sans envahir. Juste pour le bonheur du moment...
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