Facebook a changé les relations aux autres, nous nous mettons à rencontrer des êtres virtuels entre-aperçus à travers quelques photos ou quelques statuts rigolos. Le net rapproche l'irraprochable. Parfois c'est l'erreur, d'autres fois la belle rencontre. Comme un condensé de vie. Et parfois le virtuel reste ce qu'il est..Mais justement qu'y a-t-il après? Et c'est là que l'au-delà rejoint le net. Car quand nous disparaissons notre profil reste et c'est avec effroi que je constate que certains de mes "amis" sont décédés..mais leur mur se couvre toujours de messages et leur sourire nous accompagne. Pas question de le désactiver. C'est après tout un moyen comme un autre de rester dans les esprits. Mais quand le calendrier vous rappelle le jour de la naissance de la personne qui nous a quittés, difficile de ne pas avoir le coeur serré.
Et quand il compte des milliers d'amis, étrange de découvrir que l'ami du bout du monde l'a affublé d'un nez rouge pour faire partager sa bonne humeur du moment. Etonnant héritage que nous laisse le défunt. Une page pour résumer une vie entière, pas tout à fait. Moyen moderne d'entretenir la flamme, de se dire que l'autre est toujours là. Reste plus qu'à espérer que le jour de ma mort j'aurais laissé une photo convenable sur FB parce que sinon je serai grillée pour l'éternité. Et si c'est pour avoir des demandes d'amis posthumes peu engageantes, je préfère encore le court-circuiter dès maintenant..D'ici à ce que l'on découvre toute ma vie cachée...
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