Etonnants humains que nous sommes à toujours nous raccrocher aux branches. Rien de mieux que le terrain connu. Et quand l'inconnu arrive, on se presse d'établir des parallèles!! L'histoire est un éternel recommencement, dit-on. Et je suis la première à regretter en même temps que notre mémoire soit si courte. Au point de ne pas tirer les leçons des pires horreurs.
En matière de dirigeants politiques, il semble que les hommes prennent un malin plaisir à retrouver dans l'un, les qualités ou les défauts de l'autre. Vous me direz, rien de plus ressemblant d'un numéro un chinois qu'un autre numéro un chinois! Oh, là, je dérape. On n'a pas encore égalé Mao Tse Toung. Loin s'en faut! Mais bon, la continuité, il n'y a que ça de vrai. 2008, c'était l'année Sarko. 2009, c'est l'année Obama. Hors de question de mettre sur les mêmes plans ces deux hommes. Cela me ferait mal même! Mais couverture médiatique oblige, je m'amuse à observer les miroirs que nous tendent ces deux chefs d'état. Le président français continue de faire couler beaucoup d'encre. Toujours actif, l"'Enfant terrible" comme le surnomme Patrice Machuret dans son dernier livre est plus que jamais sur tous les fronts. Conquérant, nerveux, dominateur..En quelques adjectifs, Nicolas Sarkozy a trouvé son pendant...Bonaparte. Alain Duhamel est formel. Dans "La marche consulaire", il nous décrit un homme d'état en pleine éclosion.
Attention, pas Napoléon..loin de là. Mais assurance, boulimie d'action et détermination d'airain font toute la ressemblance.Plus que Bonaparte, Sarkozy est bonapartiste. Et chacun de s'amuser à comparer les petites phrases. "Le courage ne se contrefait pas, c'est une vertu qui échappe à l'hypocrisie" dixit Bonaparte. En écho, ce "il m'est arrivé de douter. N'est pas courageux celui qui n'a jamais eu peur" de notre président de la République. Ca en jette! Et beaucoup d'y voir un petit Napoléon. "Les chroniques du règne de Nicolas Ier" de Patrick Rambaud n'ont pas vraiment besoin d'un sous-titre. En même temps, et c'est plaisant, l'écrivain a la franchise de dire que les comparaisons historiques sonnent toujours faux. "On peut noter des ressemblances mais cela reste artificiel".
On ne peut plus clair et pourtant les comparaisons se poursuivent. Regardez Barack Obama. Dès son élection, le parallèle était fait avec Kennedy. Un sourire radieux. Un charisme indéniable. Une jeunesse (pour un chef de l'état!) revigorante. Et un esprit de renouveau! Il est un peu plus bronzé que le modèle (comme dirait Silvio Berlusconi!) mais c'est tellement beau de retrouver John vivant dans ce 44ème président des Etats-Unis. Les photos sur papier glaçé se multiplient. L'enfance, l'adolescence, l'ascension politique. Tout y passe. Et ce glamour. Le bal d'investiture. Une classe à nulle autre pareille. L'Amérique de 2009 n'est pas celle des années 60. Qu'à cela ne tienne. C'est tellement beau de recréer le mythe.
Personnellement je préfère nettement le deuxième au premier. Mais de tels retours en arrière sont vite réducteurs. L'homme politique ne se résume pas à une image. Apprenons à construire notre histoire. Hors de tous modèles. Et pour le bien de notre humanité.
En matière de dirigeants politiques, il semble que les hommes prennent un malin plaisir à retrouver dans l'un, les qualités ou les défauts de l'autre. Vous me direz, rien de plus ressemblant d'un numéro un chinois qu'un autre numéro un chinois! Oh, là, je dérape. On n'a pas encore égalé Mao Tse Toung. Loin s'en faut! Mais bon, la continuité, il n'y a que ça de vrai. 2008, c'était l'année Sarko. 2009, c'est l'année Obama. Hors de question de mettre sur les mêmes plans ces deux hommes. Cela me ferait mal même! Mais couverture médiatique oblige, je m'amuse à observer les miroirs que nous tendent ces deux chefs d'état. Le président français continue de faire couler beaucoup d'encre. Toujours actif, l"'Enfant terrible" comme le surnomme Patrice Machuret dans son dernier livre est plus que jamais sur tous les fronts. Conquérant, nerveux, dominateur..En quelques adjectifs, Nicolas Sarkozy a trouvé son pendant...Bonaparte. Alain Duhamel est formel. Dans "La marche consulaire", il nous décrit un homme d'état en pleine éclosion.
Attention, pas Napoléon..loin de là. Mais assurance, boulimie d'action et détermination d'airain font toute la ressemblance.Plus que Bonaparte, Sarkozy est bonapartiste. Et chacun de s'amuser à comparer les petites phrases. "Le courage ne se contrefait pas, c'est une vertu qui échappe à l'hypocrisie" dixit Bonaparte. En écho, ce "il m'est arrivé de douter. N'est pas courageux celui qui n'a jamais eu peur" de notre président de la République. Ca en jette! Et beaucoup d'y voir un petit Napoléon. "Les chroniques du règne de Nicolas Ier" de Patrick Rambaud n'ont pas vraiment besoin d'un sous-titre. En même temps, et c'est plaisant, l'écrivain a la franchise de dire que les comparaisons historiques sonnent toujours faux. "On peut noter des ressemblances mais cela reste artificiel".
On ne peut plus clair et pourtant les comparaisons se poursuivent. Regardez Barack Obama. Dès son élection, le parallèle était fait avec Kennedy. Un sourire radieux. Un charisme indéniable. Une jeunesse (pour un chef de l'état!) revigorante. Et un esprit de renouveau! Il est un peu plus bronzé que le modèle (comme dirait Silvio Berlusconi!) mais c'est tellement beau de retrouver John vivant dans ce 44ème président des Etats-Unis. Les photos sur papier glaçé se multiplient. L'enfance, l'adolescence, l'ascension politique. Tout y passe. Et ce glamour. Le bal d'investiture. Une classe à nulle autre pareille. L'Amérique de 2009 n'est pas celle des années 60. Qu'à cela ne tienne. C'est tellement beau de recréer le mythe.
Personnellement je préfère nettement le deuxième au premier. Mais de tels retours en arrière sont vite réducteurs. L'homme politique ne se résume pas à une image. Apprenons à construire notre histoire. Hors de tous modèles. Et pour le bien de notre humanité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire